Saint Hilaire sur Helpe - les 6 km

Saint-Hilaire-sur-Helpe

Superficie : 1 541 hectares.

Population en 1999, 779 habitants : les Saint-Hilairois.

Cours d’eau : l’Helpe Majeure.

En 1595, Saint-Hilaire absorbe le village ancien de Fuchau, situé au point de traversée de l’Helpe Majeure par la voie romaine qui relie Bavay à Reims.

À cet endroit, des vestiges gallo-romains et un cimetière mérovingien superposé au site gallo-romain ont été mis au jour.

Le site de l’église a également révélé des inhumations remontant au VIème siècle.

L’église, bâtie au sommet d’une butte rocheuse dominant la vallée de l’Helpe Majeure, est pour partie constituée de blocs de pierre cyclopéens, tout à fait inhabituels dans la région, qui font penser à des réemplois d’édifices antiques.

Église de Saint-Hilaire :

Elle date des XIIème et XVIème siècles et de 1677.

Des travaux de restauration ont mis au jour des petites fenêtres hautes dans le mur qui sépare la nef du bas-côté. L’édifice a une origine indiscutablement romane.

Le chœur a été reconstruit au XVIème siècle et le bas-côté a été ajouté en 1677.

À l’intérieur, l’église conserve une icône qui ne provient pas de l’occupation russe de 1816, comme on l’a cru, mais qui a été rapportée par un habitant qui avait combattu à Sébastopol pendant la guerre de Crimée.

L’édifice abrite également la tête d’un Christ de pitié qui se trouvait au cimetière d’Avesnes-sur-Helpe et qui a été détruit en septembre 1793.

Château de Coutant :

Il date des XIIIème et XVIIIème siècles et de 1714-1717

Le fief de Coutant apparaît dans les textes dès 1288 sous le nom de Tot-pensée. La tour ronde remonte à cette époque. Au XVIème siècle, elle est complétée d’un manoir en pierre qui est profondément transformé par François de la Combe entre 1714 et 1717 pour lui donner son aspect actuel, à ceci près que la tour nord-est, ronde à l’origine, a été reconstruite sur un plan carré au milieu du XIXème siècle.

Au fond du potager se trouve un "rafraîchissoir", petite construction en pierre et brique servant de lieu où prendre des rafraîchissements pendant les chaudes journées d’été.

Un séquoia est planté dans le parc vers 1880.

À l’entrée de la rue qui mène au château, une chapelle Notre-Dame de Grâce est construite en 1728, par François de la Combe, ingénieur du roi chargé des fortifications d’Avesnes et de Maubeuge.

Moulin de Fuchau : (1598)

Fuchau (Fisciacum), c’est en latin la corbeille du fisc, l’endroit où l’on percevait un droit de péage.

Le moulin qui appartient à la maladrerie d’Avesnes en 1329 est alors en ruine.

Le seigneur d’Avesnes, Guy de Chatillon, le rachète et le restaure.

Son état actuel est dû aux travaux effectués par Charles III de Croÿ.

L’édifice a conservé une belle porte d’entrée.

Non loin de là se trouve l’oratoire de Saint-Etton. Bâti sur un tertre vers 1810, il marque l’endroit supposé où fut enterré le saint, le 10 juillet 654.

Ferme et pigeonnier du Château Gaillard :

Construit vers 1650, cet édifice est le siège d’un arrière-fief de la terre d’Avesnes, connu sous le nom de Mont-Hénon, qui, en 1473, appartient à Philippe de Bourbon, seigneur de Duisans.

Un fief est d’abord une terre, donc une exploitation agricole mais ici le pigeonnier témoigne de la noblesse du propriétaire.

L’appellation de Château-Gaillard ne remonte guère avant 1700.

À côté de la ferme un oratoire de forme cylindrique est construit par Constant Juniet, propriétaire de la ferme en 1813.

Cet oratoire porte la dédicace : "Notre-Dame-des-Bonnes-Pensées".

Allô ! À l’eau ! Halo !

Hello ! Non le soleil ne brille pas ce mercredi à Saint-Hilaire sur Helpe. Par contre on reçoit de la pluie à ne savoir qu’en faire. Nous ne paraissons pas très nombreux sur la photo [01 G].

Nous serons en tout et pour tout une petite trentaine à écouter Michel [dossier 30 – Historique…] que les gouttes de pluie n’empêche pas de blaguer avec Yves [02 G].

Capes, parapluies, vestes imperméables, tout est bon pour se protéger de cette eau que le ciel nous prodigue [03, 04, 05-1 G].

Philippe, Jocelyne, Geneviève ont un gros rhume ; probable que les autres ont été découragés par l’averse persistante. Toujours est-il que la composition du "groupe des six" se restreint à trois : René, Charles et votre serviteur qui rit sous cape [05-2 M] tandis que ces deux-là ont l’air absolument réjouis sous leurs parapluies [06 G].

René, qui a des problèmes pour respirer, nous laisse partir vers Fuchau. L’Helpe Majeure est tellement en joie elle aussi qu’elle s’est lâchée : elle a envahi les prairies [07 G]. Le "groupe des sept" et le "groupe des huit", pas si fournis que cela, nous ouvrent la route [08 G].

La rivière, qui côtoie maintenant la rue des Hayettes [00 – Circuit…], a rempli tout l’espace de son lit mineur [09 G]. Il est heureux qu’on marche un étage au-dessus ! [10 G]

Le moulin du Grand Fuchau s’annonce, masqué par les arbres, derrière le pont métallique [11 G]. Voici les vannes vues par l’amont [12 G], puis par l’aval [13 G].

La chaussée Brunehaut – pas si rectiligne – nous offre une côte sévère [14 G] que l’on voit se terminer dans un halo de brume qui semble éclaircir l’horizon mais qui, en réalité, le floute, à vous faire demander si vous ne seriez pas quelque peu myope. C’est bien l’église haut perchée de Saint-Hilaire que l’on distingue là-bas [15 G].

Délaissant la rue du Château Gaillard – la visite est remise à un jour plus favorable – nous ne nous détournons pas de la rue de la Mairie [16 G] où un fossé rempli d’eau à ras bord s’évertue néanmoins à pomper les flaques du bord de route, aidé en cela par le cantonnier communal [17 G] à qui nous offrons une pause de quelques instants.

Cette fois nous traversons l’Helpe Majeure, grosse en aval [18 G], débordante en amont [19 G], les deux côtés occupés à vous fournir cette brume qui fait la réputation du Nord – qu’on s’en satisfasse ou non….

Toute cette humidité a lavé la première maison du village, de type longère [20 G], où la vieille dame, qui a écarté son rideau pour mieux voir, doit se demander qui sont ces deux énergumènes plantés devant chez elle et dont l’un, en plus, tire sa demeure en photo.

Un geste de la main pour lui dire bonjour, elle a aimablement le même geste en retour.

Ça y est, Charles, nous sommes au parking à quatre heures moins dix [21 G]. Tu as l’air de t ‘étonner de notre allure : nous n’avons marché qu’à environ trois kilomètres quatre cents à l’heure ; c’est un peu plus rapide que d’habitude bien sûr mais il faut dire que la pluie ne nous a pas incités à lambiner.

S’il pleut en France il ne pleut pas en Belgique (si, si, croyez-moi…) et par chance mercredi prochain ce sera à Harveng. À combien serons-nous ce jour-là ?

Absents d’aujourd’hui rétablissez-vous, requinquez-vous et ne ratez pas le rendez-vous.

Bonne semaine.

Guy

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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