Marche de Ferrière la Petite du 2 juin 2021
Quel bonheur de marcher en ce mercredi, le long de la voie verte.
Il y a grand soleil, on dirait que l’été est arrivé. Il fait 28 degrés.
Un vent léger nous rafraîchit, il est le bienvenu.
Les fleurs d’aubépine embaument l’atmosphère.
Au sol, boutons d’or, myosotis et pâquerettes,
De jaune, de violet et de blanc habillés,
Sont déposés en jolis coussinets.
A travers la voûte des arbres qui bordent le chemin, si on lève les yeux,
Apparait un coin de ciel bleu.
De la rivière, on perçoit le bruit discret ;
Des oiseaux, on entend le gazouillis joliet.
Alors, si vous voulez la trouver,
Ne la cherchez plus, elle est ici, la Sérénité.
FERRIERE-la-PETITE
Superficie : 535 ha. Altitude : 137m 1064 habitants en 20018. « Les Ferrièrois »
Le village existait déjà dès les premiers siècles de notre ère. La preuve en est fournie par l’important cimetière Franc découvert sur son territoire l’ors de l’ouverture d’une tranchée du chemin de fer Maubeuge-Hirson.
Le nom de Ferrière serait :
Soit d’origine Celtique, « Fer » qui signifie en celte : étang, donc commune située près d’un étang, confluent ou terrain fangeux.
Soit d’origine latine, Le nom Ferrarias venant du minerai de fer que son sol renfermait et qu’on a extrait pendant des siècles.
Le nom de Ferrière-la-Petite tel qu’il est orthographié de nos jours remonte à 1724.
Au XIV° siècle, le village fait partie de la dot de Jeanne de Hainaut, épouse de Louis de Châtillon, fils du seigneur d’Avesnes, tué à la bataille de Crécy en 1346. La seigneurie passe ensuite aux Croÿ, puis au XVIII° siècle à la maison de Bousies.
Les Faïences de Ferrière-la-Petite
Avant la Révolution de 1789, Charles de Bousies, dernier seigneur de Ferrière-la-Petite, possédait au village d’importantes carrières de marbre blanc, mêlé de jaune, de gris, de vert et de rouge dont la masse et le beau poli dont il est susceptible engendrèrent des demandes importantes. « On peut citer entr’autres : l’escalier de la cour de Bruxelles et l’ameublement de l’abbaye d’Orval au Luxembourg. Pendant la Révolution, Charles de Bousies s’enfuit. A son retour, ne trouvant plus que des décombres à la place de ses ateliers, il fond la faïencerie avec Joseph Delannoy. Elle fabriquait des assiettes, plats, tasses et pots, produits toujours recherchés aujourd’hui, par les collectionneurs. Après plusieurs propriétaires successifs la fabrique fermera ses portes aux milieu du XVIII° siècle. Il y avait aussi à Ferrière-la-Petite des poteries de grès introduites