Coussolre avec les 6 km

Cousolre

Superficie: 2098 hectares. Population: 2355 habitants en 2012 : "Les Cousolrésiens"

Cours d'eau : la Hante et la Thure.

Origine du nom: de Curtis, "domaine seigneurial" et du nom de la rivière.

C'est à Cousolre qu'au VIIème siècle résidèrent les premiers seigneurs francs, conquérants de la Gaule. Ils y possédaient un palais qu'habita Walbert 1er gouverneur des provinces de Sambre et Meuse, qui épousa Bertille, fille du roi de Thuringe. Ils eurent deux filles, Waudru et Aldegonde, qui fondèrent respectivement les monastères de Mons et de Maubeuge. Walbert et Bertlle furent eux-mêmes canonisés et Cousolre devint, dès lors, un lieu de pèlerinage où Charlemagne serait venu prier.

Au lieu-dit: "Cour Sainte-Aldegonde" s'élève une ferme du XVIIème siècle qui renferme dans son sous-sol une excavation que la tradition locale appelle l'Oratoire Sainte-Aldegonde et qui pourrait être d'origine franque.

L'église actuelle, de style ogival, date de 1780. Dans le chœur, deux vitraux représentent les saints locaux. De chaque côté du maître-autel, deux grandes statues représentent Walbert et Bertille en habit d'apparat. Au centre, un tableau évoque Sainte-Aldegonde en costume d'abbesse. Il a été exécuté en 1784 par un peintre montois. Les fonts baptismaux, de 1525, en pierre bleue, remplacent les fonts romans qui sont aujourd'hui au musée de Lille. De belles pierres tombales, dont celle du curé Henri Albert de 1707 et de Philippe Renaut, directeur de la manufacture de cuirasse de Cousolre, décédé en 1769.

Une chapelle Dieu de Pitié, située au nord-est de l'abside de l'église, a été érigée au XVIème siècle afin d'y accueillir le dépouille de Gilette Pollyart épouse du premier échevin. Cette chapelle abrite un Christ aux Liens, elle a fait l'objet d'une complète restauration et a retrouvé l'aspect de son origine de 1558. Elle est classée M H depuis 1953.

La Maison des Conventionnels de1793 qui se trouve sur la Route Nationale

a hébergé, du 15 au 17 mai 1794, les conventionnels Saint-Just et Le Bas, amis de Robespierre, ainsi que les membres du quartier général de l'armée de Sambre et Meuse. Devant les difficultés militaires, le 27 floréal de l'an II de la République (c'est-à-dire le 16 mai 1794), ils rédigent à Cousolre une proclamation aux armées, rappelant aux soldats la rigueur de la discipline envers les déserteurs.

"Méprisezles troupes qui sont devant vous: un tyran imbécile les soudoie; il n'a qu'un trône, le jouet de la victoire, et la victoire vous conduit".

Un mois plus tard, c'était la victoire de Fleurus. La France et la République étaient sauvées. Deux mois plus tard le 9 thermidor an II (traduisez le 27 juillet 1794), Saint-Just était arrêté et guillotiné, le lendemain, avec Robespierre.

Le kiosque a été construit en 1908.

Le soubassement, de forme octogonale, ainsi que l'escalier majestueux, en pierre de taille, sont l'œuvre des marbriers du pays. La structure porteuse, en fonte, est ornée d'une grande variété de motifs. La toiture, composée d'une partie basse, débordante, est surmontée d'éléments décoratifs en fer forgé. La qualité esthétique et les matériaux employés font de ce kiosque l'un des plus intéressant de la région.

Sainte Aldegonde

À Cousolre ou par monts et par vaux….

Le parking du Centre Culturel de Cousolre [photo 01 J] offre une vaste esplanade où on peut se garer sans difficulté [02 G]. Le soleil a réussi à percer le brouillard matinal [03 P] et permet à l’église perchée là-bas de se laisser admirer sur fond de ciel bleu agrémenté d’une dentelle de petits nuages blancs [04 G].

Aujourd’hui Élie et Michel font dans le style dépouillé [05 G] : graviers, haie verte, voitures, pas de monument ni de bâtiment pour souligner la prestation [Dossier 30 – Historique…].

Nous sommes dix-sept au "groupe des six" a compté Charles. Et il y a des revenants ou plutôt des revenus [06 P] qu’on est heureux de retrouver.

Rue Sustendal [00 – Circuit…] ça commence par une montée [07 G]. Quoi de plus normal ? Cousolre étant dans une cuvette, de quelque côté qu’on se tourne il faut monter pour en sortir.

De là-haut on découvre le village en vue panoramique [08 P]. À la fin de la rue Saint-Martin, après la photo de groupe [09 P], nous descendons par la rue de la Gare et la rue Bréoux jusqu’au premier pont sur la Thure [10 J], que vous ne pensiez pas aussi large, me trompé-je ? [11 J]. Je vous le concède, en amont elle ressemble plus à un ruisseau [12 G].

Encore une montée, vers le parvis de l’église, avec des marches cette fois [13 P]. Tandis que l’arrière-garde a choisi d’entrer dans l’église, l’avant-garde détaille l’oratoire (classé MH) du Jésus de Pitié (ou de Miséricorde) [14 G]. Après ce petit intermède on finit par se remettre en route [15 P].

Rue Saint-Roch le trottoir n’est pas très large [16 G] ; celui de droite est encombré de voitures. Cela m’étonnerait qu’on trouve des voitures garées dans le chemin des Prés Hauts [17 G]. Mais… mais… il semble que la boue s’annonce [18 J].

-- "Excusez-nous, Mesdames, de vous déranger au milieu de votre repas : nous ne faisons que passer" [19 G].

Qu’est-ce que je vous disais ? La voilà la boue, une belle boue bien noire, de la terre molle épaisse parsemée de flaques [20 G], pâte à modeler qui ralentit la marche [21 G].

Les premiers arrivés attendent les retardataires à la croisée du chemin des Prés Hauts avec le chemin de Bousignies sur Roc [22 G].

On passe sous le château d’eau [23 G] pour retrouver la rue Saint-Roch [24 G] à la chapelle de même nom. Puis il n’y a plus qu’à se laisser descendre jusqu’au Centre Culturel.

Arrivée à seize heures trente-cinq. Si on décompte cinq minutes pour les deux pauses prolongées au pont et à l’église, nous avons marché à trois kilomètres à l’heure, notre allure habituelle.

Au revoir Cousolre, adieu Alfred Jennepin [25 G], la semaine prochaine nous irons dire bonjour à Saint-Hilaire sur Helpe, juste à côté d’Avesnes. C’est loin, dites-vous ? Pas tant que cela, on a déjà poussé au-delà. Et puis "À cœur vaillant, rien d’impossible" et, à l’U.T.E.L., grâce à la marche, les cœurs sont restés vaillants. N’est-ce pas ?

Alors, à mercredi prochain, nous comptons sur vous.

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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