Herbignies avec les 6 km

Herbignies est un hameau de Villereau.

Aux origines, le domaine est attribué à Harbo, un homme germanique.

Il subsiste des vestiges de l’ancienne ferme du XVIIIème siècle de l’abbaye d’Hautmont.

À la révolution de 1789, les terres des moines furent vendues par portions de 87 ares. Superficie de parcelles que l’on retrouve encore aujourd’hui au cadastre.

Bien qu’Herbignies soit un hameau de Villereau, il est plus peuplé que le reste de la commune et possède d’ailleurs la mairie depuis 1870.

Villereau du latin Villare (écart d’un domaine agricole), est traversé par la rivière la Rhonelle. Sa superficie est de 552 hectares, sa population de 958 habitants.

Au 11ème siècle, le village se nommait : Villebellum et au 12ème Velleriel. Dès 1730 orthographe actuelle.

Les habitants de Villereau se nomment : les Villereautins, et ceux d’Herbignies : les Herbignons.

L’importante église, dédiée à saint Géry, date de 1500 ; elle a été restaurée en 1600.

Incendiée, au début de la Première Guerre Mondiale, elle a été réaménagée en conservant son clocher d’antan.

Souvenirs historiques :

En 1359, le sire de Gommegnies, à la tête de six écuyers, résista à 340 ennemis au hameau d’Herbignies.

Avant d’être battus par les Carmagnoles à Wattignies, les Autrichiens pillèrent et incendièrent Villereau les 18 juin et 17 août 1793.

Le château de Potelle(MH) :

Ce château féodal a été bâti au XIVème siècle, par Guillaume de Mortagne, sans doute à l’emplacement d’un autre plus ancien.

À l’origine, précédée d’un pont-levis et défendue par une herse et un assommoir, l’entrée est prise entre deux tours rondes percées de longues archères. La façade arrière sur la cour est ajourée et une élégante galerie à arcades porte la date de 1541 à côté des armoiries de Ferry de Carondelet et de Catherine d’Espagne.

Le château est entouré de douves alimentées par la Rhonelle qu’enjambe un pont-levis récemment restauré.

Brûlé trois fois, dans les guerres dont le pays eut à souffrir : en 1477 (siège de Louis XI), en 1654 (siège de Turenne), et en 1793 (siège des Autrichiens).

L’un des seigneurs de la maison de Mortagne, par son mariage avec Catherine de Barbençon, devint possesseur de la terre de Solre-sur-Sambre, où se trouve un château tout semblable à celui de Potelle.

L’aîné des enfants issus de ce mariage, Gilles de Mortagne, dit de Potelle, fut élevé à la cour du Hainaut et devint l’un des amis les plus dévoués de la malheureuse Jacqueline de Bavière.

Accusé de tramer la mort de Philippe le Bon, ennemi de la souveraine, lorsqu’il viendrait chasser dans la forêt de Mormal, il fut arrêté par les ordres du Grand Bailli du Hainaut et écartelé sur le marché de Mons en 1433.

Ses terres confisquées furent rachetées par Antoine de Croÿ, qui les revendit deux ans plus tard à Jean, Roland, et Jeanne de Mortagne.

En 1490, Antoine de Mortagne, héritier de ces derniers, vendit les terres de Solre-sur-Sambre et de Potelle à Jean de Carondelet, chancelier de Flandre et de Bourgogne.

Les descendants de celui-ci possédèrent la terre de Potelle jusqu’au siècle dernier, où elle est passée par alliance à la famille du Sartel.

Le baron Jean-Ferry du Sartel en est propriétaire aujourd’hui.

Une grande chapelle (MH) :

Située à côté du château, elle fut bâtie au 16ème siècle par Charles Carondelet.

Elle est intéressante par ses pierres tombales et par un superbe calvaire polychrome, sur la poutre de gloire.

Pourquoi dans le compte rendu sur Jeumont ai-je appelé "Tablette" le moulin de la Parapette de Marpent ? Allez savoir ! Par effet de similitude probablement. Ceux qui auront détecté l’erreur auront corrigé par eux-mêmes à moins qu’ils n’aient eu connaissance du message rectificatif de Marie-Lou Dutasta que je remercie ici, pour son erratum et pour les renseignements supplémentaires qu’elle a fournis. Avec mes plus plates excuses.

23 photos utilisées sur les 53 tirées : rien que du bon !

Ressemblance avec Jeumont : aujourd’hui, ici, à Herbignies il ne pleut pas et, selon la météo, le temps restera sec mais le ciel sera couvert tout l’après-midi [photo 01 G].

Après la lecture du documentaire [dossier 30 – Historique…] sur Villereau -- dont Herbignies est un (gros) hameau -- par Michel sonorisé par Élie [02 P], le "groupe des six" démarre à dix-sept par la Ruelle Bataille [03 G et 00 – Circuit…].

À l’amorce du chemin de la Forrière Saint-Sépulcre, voilà-t’y pas que nous sommes en passe de rattraper le groupe qui nous précède. Pour ne pas les vexer nous nous laissons distancer pendant que Philippe tire l’habituelle photo de groupe [04 P].

Charles est revenu et, en compagnie d’Alain, veille jalousement sur ses comptes de marcheuses et de marcheurs [05 G]. N’allez pas vous égarer, vous le mettriez en peine !... C’est du moins ce qu’il essaie de nous faire croire….

Il y a bien ici ou là quelques passages plus ou moins boueux cependant la plupart du temps le chemin est en excellent état [06 G]. Le gui est omniprésent dans le paysage mais il ne s’est pas attaqué à cet arbre dont on peut admirer la prestance [07 G].

Avec un tel château d’eau pour repère pas moyen de se perdre en arrivant sur le territoire de Potelle [08 G]. Le Chemin du Marais nous emmène vers le château de Potelle [09 J] et traverse au préalable la Rhonelle [10 G] qui s’en va alimenter les douves du château, ce qui éveille l’intérêt du groupe [11 G].

Le long du Chemin du Château nous n’intéressons guère la troupe des poules surveillées par deux coqs hauts en couleurs [12 P]. Une chèvre bien encornée vient passer sa curiosité [12 P]. Les chevaux, eux, sont plutôt du genre quémandeurs [14 P et 15 P]. De nourriture ou de caresses ?

Bâtiment du concierge [16 J], corps du château [17 J], chapelle derrière le haut mur d’enceinte [18 J] : la visite est vite faite car une pancarte nous prie de ne pas dépasser la grille [19 G]. Mais où sont donc disparus les deux qui manquent à l’appel ? Déjà Charles nous laisse penser qu’il s’inquiète. Eh bien ces messieurs discutent sans souci, à l’arrêt au milieu du chemin [20 G]. Et dire que nous les attendions patiemment à cent mètres de là !

On a (ou pas) le béguin pour la rue des Béguines ; on brasse (un peu : la fatigue venant…) Rue de la Brasserie mais nous ne sommes pas, vraiment pas du tout, hagards Rue Abgard [20 G], bien que le "groupe des sept" ait réussi à nous dépasser [22 P].

Une nouvelle traversée de la Rhonelle [23 G] nous indique que l’arrivée n’est plus très loin et nous touchons au but sur les talons du "groupe des sept". Rue Berlandois, vous connaissez ? C’est là.

Il est quatre heures et demie et le podomètre de Philippe indique 6,170 km – on ne va pas chipoter pour trente mètres, n’est-ce pas ? Du trois kilomètres à l’heure. Pas mal….

Mercredi prochain ce sera à Cousolre. Le départ sera donné depuis le parking du centre culturel, Route Nationale (la D 936), près du pont sur la Thure et sur la droite avant le virage de l’église quand on vient de Colleret.

Bonne semaine.

Guy

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

Contactez-nous

Agenda

Nos futures activités:
cliquez sur le jour qui vous intéresse

Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
1
4
5
9
11
12
18
19
25
26
31

 Le certificat médical est obligatoire pour la participation dans les promenades et randonnées pédestres.

Banner- Randonnees
Cookies