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5. Globalia (Editions Gallimard, 2003, ISBN 9782070737992)

Livre 5 Globalia couverture

 

 

 

 

Dans ce roman de science-fiction, la planète est divisée, d’un côté une fédération d’états, Globalia, et de l’autre des zones de non-droit, les « non-zones » territoires au paysage post-apocalyptique où vivent des tribus misérables et isolées.

En Globalia, la population vit sous d’énormes bulles où le climat est régulé, où les écrans sont omniprésents aussi bien dans la sphère publique que privée. Ces écrans déversent en permanence spots publicitaires et flashs d’informations tout en filmant et enregistrant les habitants car en Globalia, « la surveillance c’est la liberté ».

La liberté, c’est celle de consommer, d’avoir des loisirs, d’aspirer à l’éternelle jeunesse grâce à la chirurgie esthétique et au clonage thérapeutique pour changer tout organe défaillant.

La surveillance, c’est la « Protection Sociale » administration toute puissante chargée entre autres de distiller la peur par la diffusion permanente sur les écrans d’images d’attentats.

Mais derrière la « Protection Sociale » et derrière les politiques, une poignée d’industriels fixe les règles pour défendre leurs intérêts.

Parce que « un bon ennemi est la clé d’une société équilibrée », un de ces oligarques va ourdir une machination en choisissant l’Ennemi. Ce sera Baïkal. Il a vingt ans, il faut se méfier de la jeunesse, et Baïkal souffre « d’une pathologie de la liberté » qui l’a conduit à plusieurs tentatives infructueuses d’incursion dans les « non-zones ». Il sera exilé dans ces « non-zones », qui ont été trop affaiblies et où il faut envoyer des sujets brillants, avides d’aventures et d’action, en espérant qu’ils parviendront à fédérer ces masses misérables ».

Globalia dépeint une démocratie dont certains travers prêtent à sourire, d’autres sont plus alarmants car cette société ne semble pas trop éloignée de la nôtre.

Dans l’extrait choisi, Baïkal a été abandonné dans les « non-zones » par les militaires de Globalia. Sa première rencontre, c’est le dénommé « Fraiseur ». D’abord hostile, leur relation évoluera comme un apprentissage, Fraiseur donnant à Baïkal les codes et les informations indispensables à la survie dans les « non-zones ».

Extraits p.217 …220, lu par Catherine (4’08 ) Cliquer sur le lecteur ci-dessous

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