Jeumont

Population: 9790 habitants en 2012 : les Jeumontois.

Altitude : 150 mètres -- Superficie : 1 020 hectares

Située sur la voie romaine de Bavay à Trèves, la ville doit sans doute son nom et son origine à un temple élevé à Jupiter, Jovis-Mont comme dénommé au XIème siècle suivant un polyptyque de 868.

Le village s’est formé autour d’un château fort du XIIème siècle, les plus anciens seigneurs connus, Jean et Eustache participèrent en 1203 à la Quatrième Croisade.

Les familles de Barbençon, de Verchin et les Princes de Ligne furent successivement les seigneurs de Jeumont.

En 1794, Jeumont fut le théâtre d’un combat acharné entre les Français et les Autrichiens.

 

La tour féodale :

Elle est située à gauche de la route qui se dirige vers Solre-le-Château, à la sortie de l’agglomération. Ces ruines de l’ancien château fort sont du XIIème siècle. Il subsiste une partie du donjon, quelques pans de murs et une salle voûtée en plein cintre.

L’eglise :

L’existence de l’église est mentionnée en 1142, elle a été reconstruite probablement en 1787. Pendant la révolution, elle servit de magasin à fourrage.

A l’intérieur on remarque des fonts baptismaux de 1516, et, sur les murs, des pierres tombales des anciens seigneurs de Jeumont. Elle est dédiée à St Martin.

Le clocher possède trois cloches: la première, qui a sonné la victoire de Wattignies a été faite en 1724. Elle s'appelle Aldegonde, Claude, Elisabeth.

Industries :

Au XIXème siècle, Hector Despret, y crée une manufacture de glaces qui devint une des plus importantes d'Europe. Une glace fabriquée à Jeumont orne toujours les salons de l'Elysée et une autre, offerte par le gouvernement français au tsar Nicolas II, se trouve encore à Moscou.

L'installation de la fabrique des glaces à Boussois est expliquée par le fait que la municipalité n'a point voulu aider Hector Despret à financer l'achat d'un terrain à Jeumont, aussi est-il allé s'installer dans la commune voisine. C'était une des premières délocalisations !!!

Parmi les différentes industries citons: le nucléaire, les matériels électriques, la câblerie, la marbrerie. On exploitait jadis les marbres rouge et blanc ainsi que les grès aux carrières du Watissart.

Pas de vent, pas de pluie, du soleil….

Après les sévères attaques météorologiques subies à Taisnières-sur-Hon, les marcheurs de l’U.T.E.L se retrouvent tout étonnés, au soleil, sur la place de Jeumont [photo 01 G].

Philippe Perraudin n’est pas présent pour le voir : il souffre d’une légère indisposition et nous lui souhaitons de s’en remettre rapidement. Charles Stopin manque à l’appel lui aussi mais nous ne savons pas pourquoi, pourquoi, pourquoi….

C’est encore un soleil hivernal, pas bien chaud et qui donne des ombres démesurées [photo 02 G et dossier 30 – Historique…]. On ne lui reprochera rien : il a fait l’effort d’être là et il nous incite à une décontraction qui pourrait déjà annoncer le printemps [03 G]. Cependant ne nous y fions pas…. il faut se rendre à l’évidence que l’hiver est loin d’être fini.

Instruits -- et échaudés -- par la marche précédente, nous avons choisi, Philippe et moi, un circuit [00 – Circuit…] exempt de flaques et de boue. À la fin de la rue Gambetta les quatorze marcheurs du "groupe des six" s’en réjouissent [04 G et 05 G].

Étant donné qu’elle monte quelque peu la rue de Colleret nous amène à dominer Jeumont [06 G et 07 J]. Il ne nous reste plus qu’à descendre vers Marpent sans suivre le conseil de Renaud de marcher à l’ombre [08 G]. Marcher dans la lumière du soleil c’est tellement plus agréable.

Rue de la Mairie nous passons sous la voie ferrée [09 G] pour nous retrouver sur le chemin de halage [10 G et 11 J]. Y aurait-il un problème sur la rive gauche ? En tous cas des engins de toutes sortes s’y activent [12 G]. Le moulin à vent de la Tablette [13 J] supporte le vacarme avec flegme et stoïcisme : "Pourvu que ça tourne ! Je n’en demande pas plus…".

En chapelet assez serré [14 G] nous n’allons pas tarder à découvrir l’écluse n° 9 de Marpent -- que voilà au détour du chemin [15 G]. La bernache en sentinelle fait-elle partie du plan vigipirate ? [16 J]

Tristes ces bâtiments à l’abandon sous un ciel triste que le soleil boude, triste la Sambre sous ce ciel plombé [17 G]. Il est grand temps de regagner les voitures [18 G], des petites choses : gouttes de grésil ? miniflocons ? débris minuscules ? viennent nous chatouiller les joues. Du calme, ça ne va pas durer. Effectivement cela cesse presque aussitôt.

À la montre comme à l’horloge de l’église il est quatre heures dix : une heure quarante pour six kilomètres. Non, je ne me trompe pas, c’est bien ça. Nous avons battu tous les records et, de ce fait, devancé le "groupe des sept" qui a l’habitude de boucler son circuit avant nous.

Nul doute qu’il fera tout aussi beau à Herbignies mercredi prochain et que nous serons encore plus nombreux qu’aujourd’hui. L’espoir fait vivre !...

Passez une bonne semaine.

Guy