C.R du club lecture du 23 juin 2020

Retrouvailles au club lecture sous haute protection!

Peut-être que lire et écrire, comme rêver et penser, ne servent qu’à faire baisser l’intensité du bruit dans le monde. Dany Laferrière

Notre club lecture a pu se réunir ce mardi 23 juin à la Chapelle des Sœurs Noires. Notre effectif ne dépassait pas 10 car certains de nos lecteurs étaient absents (indisponibles ou en vacances) et nous avons bien sûr respecté les mesures barrières et la distanciation physique (voir photos). Mais quel plaisir de nous retrouver et d’échanger à propos de nos lectures!

Voici notre sélection de livres lus durant le mois de juin :

L’ÉNIGME DE LA CHAMBRE 622 (2020) : Françoise a lu ce nouveau roman de Joël Dicker qui se passe en Suisse : une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais. Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire. Que s’est-il donc passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier ?

JE NE SUIS PAS SEUL À ÊTRE SEUL de Jean-Louis Fournier (2019), un livre choisi par Angèle. Jean-Louis Fournier avec son humour et sa douce mélancolie signe ici un roman délicat, tendre et espiègle sur la solitude.

TOUT LE BLEU DU CIEL (2019) : M. Christine a beaucoup aimé ce premier roman de Mélissa Da Costa. Petite annonce passée sur internet : jeune homme de 26 ans, condamné à une espérance de vie de 2 ans par un Alzheimer précoce souhaite prendre le large pour un ultime voyage. Recherche compagnon pour partager avec moi ce périple. Émile a donc décidé de fuir l’hôpital et la compassion de sa famille. Il reçoit une réponse de Johanne, une jeune femme tout en noir, très silencieuse. Avec un camping-car, ils commencent un voyage vers la grande vie, la liberté. Ils vont rire, pleurer, oublier, se soutenir. J’ai terminé le livre en pleurant… et pourtant la dernière page est pleine d’espérance, nous confie M. Christine.

LES ÉTINCELLES de Julien Sandrel (2020) : Régine a apprécié cette enquête sur fond d’écologie. La jeune Phoenix, 23 ans, a le goût de la provocation, des rêves bien enfouis et une faille terrible : il y a trois ans, son père, un scientifique, s’est tué dans un accident de voiture en allant rejoindre une autre femme que sa mère. Depuis Phoenix le déteste. À cause de lui, elle a abandonné études et passions et enchaîne les petits boulots. Mais un jour par hasard, elle découvre la preuve que son père se sentait en danger. Et si elle s’était trompée ? Et si la mort de son père n’était pas accidentelle ? Aidée par son frère surdoué, elle se lance à la recherche de la vérité…

LA VIE EST UN ROMAN de Guillaume Musso (2020): la romancière Flora Conway perd sa fille Carrie en jouant à cache-cache dans son appartement. Cette disparition n’a pas d’explication. Portes et fenêtres sont fermées. L’enquête de police n’a rien donné. De l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se cache dans une maison délabrée. Lui seul détient la clé du mystère. Flora va le trouver. Le mystère n’est pas dans la disparition de la petite fille mais vient plutôt de la réalité dans laquelle vivent les personnages de ce roman. Un bon livre et une fin surprenante. (Marie-Christine)

LA POSSIBILITÉ DU JOUR (2020) : Michèle a lu ce roman d’Émilie Houssa : À Nice en 1947, Aurore, jeune niçoise, s’apprête à faire ses adieux à sa famille et son pays pour rejoindre son beau G.I Martin aux États-Unis d’Amérique. Elle rêve alors d’une nouvelle vie faite de promesses de liberté et d’avenir fabuleux dans ce Nouveau Monde. Mais une fois l’Atlantique traversé, Aurore découvre que son fiancé ne l’a pas attendue. Alors fera-t-elle demi-tour ou tentera-t-elle de vivre sa vie sur ces terres inconnues ?

LE SOLEIL DES SCORTA de Laurent Gaudé : beau roman prix Goncourt 2004 qui fait voyager dans la chaleur des Pouilles en Italie du sud. C’est dans un petit village, la destinée particulière de la famille Scorta, de 1870 à la fin du XXème siècle, quatre générations d’hommes et de femmes, leurs joies, leurs peines et leurs secrets. (Véronique)

LE PAYS DES AUTRES de l’écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani (2020) : Henriette absente a tenu cependant à transmettre son commentaire à propos de ce livre. Elle a été captivée par cette saga familiale d’essence autobiographique qui transporte le lecteur au Maroc avant la décolonisation. En 1944, Mathilde une jeune alsacienne s’éprend d’Amine un combattant marocain de l’armée française. Après la Libération, elle quitte son pays pour suivre celui qui sera son mari. Le couple s’installe à Meknès où le système de ségrégation coloniale s’applique avec rigueur. Mathilde va avoir deux enfants Aïcha et Selim…

CENT ANS DE SOLITUDE de Gabriel Garcia Marquez (1967): voici l’histoire contée de la famille Buendia à Macondo, lieu fictif de Colombie, sur un siècle à travers sept générations. Ce qui m’a beaucoup étonnée c’est ce mélange de réalisme et de fantastique qu’utilise l’écrivain colombien Gabriel Garcia Marquez, Prix Nobel de littérature en 1982. Ce roman demande une lecture attentive et suivie pour se retrouver dans les multiples aventures des nombreux personnages et membres de la famille Buendia. Mais quelle imagination foisonnante et quel dépaysement ! (Véronique)

AMOURS de Léonor de Récondo, écrivaine et musicienne (2015) : Tandis que son épouse Victoire dort paisiblement, Anselme le notaire abuse de Céleste, la jeune bonne qui tombe enceinte. Pour sauver l’honneur de tous, Victoire décide d’adopter l’enfant. Mais elle n’a pas la fibre maternelle et le nouveau-né dépérit. En cachette, Céleste va tendrement prendre soin de son enfant. Une nuit, Victoire les rejoint dans la chambre sous les combles… Un livre écrit simplement et vecteur de belles émotions. Il y est question d’amour maternel, filial, mais aussi d’amours condamnées par la société bien- pensante des années 1908, ainsi que de viol, mensonges, d’hypocrisie, de différences sociales. Céleste est le centre lumineux de ce récit. La « Sonate au clair de lune » accompagne le lecteur. (Marie-Pierre)

LE RETOUR DE JULES de Didier van Cauwelaert (2017): Jules guide d’aveugle au chômage depuis que sa maîtresse a recouvré la vue, est reconverti en chien d’assistance auprès de personnes épileptiques. Ainsi, il retrouve sa fierté et sa raison de vivre. Il tombe même amoureux de Victoire, une chienne, collègue de travail. Mais un jour, on veut l’euthanasier ! Qui viendra alors le sauver ? Un livre avec beaucoup d’humour et de légèreté pour tous ceux qui aiment la compagnie des chiens comme Régine.

Nous souhaitons que la situation sanitaire s’améliore dans les mois à venir et nous espérons être tous réunis fin septembre dans la ronde des livres au club lecture.

Bonnes vacances à tous et belles lectures, prenons toujours bien soin de nous…

Véronique

 

 

 

Les participants présentent des livres qu'ils ont lus et qui les ont séduits ou intéressés, en font un bref résumé et exposent leurs appréciations. Au gré de chacun, les livres sont prêtés à l'un ou à l'autre. Ces échanges permettent naturellement la communication et une meilleure diffusion des œuvres qui le méritent.

Le quatrième mardi du mois à 14h30 - Chapelle des Soeurs Noires

Responsable : Mme Véronique Lefebvre

06 24 39 92 84

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