[sigplus] Erreur critique: Le répertoire des images devrait être un chemin relatif par rapport au répertoire de base.

ASSEVENT

La population d’Assevent est de 1839 hab.en 2012.

( les Asseventois) et la superficie de la commune est de 187ha.

Assevent fait initialement partie du domaine de Maubeuge qui constitue la dotation primitive du chapitre de Sainte-Aldegonde. Au X° siècle, il est donné aux chanoines de Saint-Quentin qui en perçoivent la dîme.

Au XV° siècle, une partie du terroir constitue l’un des fiefs des sires d’Esclacières qui relève ensuite de la prairie de Barbençon (Belgique).

Au XVIII° siècle, l’ensemble appartient à la famille de Croÿ. A la veille de la Révolution, le comte d’Espiennes, dernier possesseur, transforme le château fortifié en une demeure résidentielle.

En 1910, un meeting aérien rassemble les aviateurs Bathiat, Didier, Neuport, et Parent sur l’un des premiers champs d’aviation de l’époque. En 1911 et 1912, un hangar pour dirigeables est construit et une escadrille d’avion Deperdussin, occupe le terrain.

Durant la première guerre mondiale, des escadrilles allemandes et anglaises s’y succèdent. La construction d’un véritable aérodrome ne sera cependant jamais envisagée.

Le village prend son essor avec l’implantation et le développement d’industries dans le bassin de la Sambre.

L’expansion industrielle du petit village d’Assevent au XIX° siècle a suscité la construction d’une église plus vaste en brique.

L’église de 1868 est placée sous le patronage de Saint-Joseph, en souvenir de l’église primitive fondée au XV° siècle. La cloche fondue en 1769 a été conservée.

Ah ! ce vent !...

Sur la place, devant le centre culturel d’Assevent (à ne pas confondre avec la place de la mairie), Michel et Yves nous invitent à écouter le commentaire sur le village [01 G et dossier 21 – Historique…]. Mais pourquoi changent-ils soudainement de place ? Pour se dégager des voitures [02 P] ? Pour qu’on puisse facilement leur tourner autour [03 G] ? Ou pour nous en mettre plein la vue en se plaçant dos au soleil [04 G] ? On en est tout ébloui [05 P].

L’exposé est court, déjà Charles se prépare à nous compter [06 P]. Nous sommes onze à prendre le départ dans "le groupe des six", nous annonce-t-il.

L’usine avec ses deux cheminées caractéristiques [07 P] nous indique de prendre à droite. Nous virons dans la rue du 158ème R.I. [08 P] pour constater que le niveau est toujours aussi haut au confluent de la Solre avec la Sambre [09 P]. Philippe profite de notre arrêt pour tirer la rituelle photo de groupe [10 P].

À hauteur de la mairie un automobiliste nous demande où trouver la rue Victor Hugo [11 P]. Heureusement, sur le plan que j’ai réalisé j’ai porté les noms des rues les plus intéressantes [00 – Circuit…].

"Il faut traverser la route de Boussois après le premier "STOP" ; au deuxième "STOP", tourner à droite dans la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny et tout de suite après tourner de nouveau à droite : vous serez au début de la rue Victor Hugo".

C’est l’itinéraire que nous allons suivre mais en continuant tout droit vers la nécropole [12 P] où quelques-uns satisfont leur curiosité en y risquant deux trois pas en-deçà de la grille d’entrée [13 G].

Nous redémarrons [14 P] et le vent, jusqu’ici freiné par les habitations, s’en donne à cœur joie en nous prenant pour cibles [15 P] – un vent qui dévisse les casquettes, qui défrise les chauves, qui décoiffe les bonnets, qui déroule les écharpes mais… qui n’est même pas fichu d’assécher les flaques [16 G et 17 P]. C’est cela, oui, on joue, on joue et on en oublie de travailler !

Philippe, qui souffre d’un genou, nous quitte sur la voie Georges Despret pour un retour direct, après une dernière photo [08 P].

Nous franchissons la voie rapide [19 G] pour suivre la voie de service au nord et, là, les flaques se sont multipliées [20 G]. En jouant à la marelle on peut les éviter, à saute-mouton on peut les passer, à cloche-pied on peut s’épargner la boue pas trop envahissante.

À partir du kilomètre 4 le chemin s’améliore et nous regagnons peinardement le centre culturel sans incident et sans détour par la prison malgré quelques suggestions.

Il est quinze heures cinquante-cinq.

Mercredi 21 ce sera sur la place d’Erquelinnes village. J’ai dans l’idée qu’il y en a qui vont profiter de cette incursion en Belgique pour se ravitailler en Léonidas…. Me trompé-je ?

En attendant passez une bonne semaine.

Guy

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