Monceau-St-Waast
Monceau Saint Waast, noms anciens : Moncelz, 1119, Miroeus, II, 1155. - Monchiaulx, 1186, J. de G., Ann. du Hain. XII, 339. - Moncello, Chron. de Gislebert. - Monchaus, 1349, Pouillé du diocèse de Cambrai. - Mondiaux. - Monchiaux. - Monceau Saint Waast, doc. div.
Monuments : Restes de trois points fortifiés : 1° La cense de la Tour; 2° le Château d'Engrefin, près de l'église. Il appartenait au seigneur de Saint-Vaast; on en attribue la destruction à Jean d'Avesnes. 3° le Château de Saint Waast.
Eglise antérieure à 1600, cloche fondue en 1548.
Faits historiques : La tour qui a donné le nom à la Cense a été construite par Bauduin V, comte de Hainaut; elle fut vainement attaquée, en 1184, par Jacques d'Avesnes. En 1186, paroisse du décanat d'Avesnes. L'abbaye d'Hautmont en avait la collation et y possédait divers biens. Seigneurie de la Tour possédée, au XVIIe siècle, par la famille de Franeau. Ce village dépendait, avant la révolution, de la prévôté de Maubeuge.
Le 15 octobre 1793, veille de la bataille de Wattignies, la division du général Fromentin fut détaché sur Monceau Saint Vaast par le général en chef Jourdan, avec ordre de marcher entre la Sambre et la droite de l'ennemi. Fromentin s'empara de Monceau Saint Waast; mais n'ayant pas pris la précaution de longer le bois pour se tenir à l'abri de la cavalerie autrichienne, il fut assailli et rejeté dans le ravin de Saint-Remy-Chaussée.
Monceau est arrosé par le ruisseau de Floursies, qui va se jeter dans la Sambre. Un petit étang, dit la Fontaine aux Loups, produit, en temps de pluie, trois ruisseaux, dont l'un tombe au sud dans l'Oise; l'autre au nord dans l'Helpe, et le troisième à l'orient dans la Blanche. La population de ce village suit; elle était en l'an II de 680 habitants; en 1827, de 620, en 1831, de 551. Elle est aujourd'hui de 495.
Une ferme brassicole nichée au cœur du vallon de la Tarcy date de la fin du XIXème siècle. Jusqu’en 1990, on y brasse des bières traditionnelles de fermentation haute, puis le site malgré des tentatives de reprises ne voit plus couler la bière. En 2009, la brasserie est reprise et une partie du matériel brassicole d’époque est réutilisé par Olivier Forest, quatrième génération de brasseurs. La bière “L’Avesnoise”, blonde, au froment et ambrée, “L’abbaye de Maroilles” et également des bières à façon, comme la bière “des Nuits Secrètes”, y sont brassées.
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