Sortie à Saint Quentin, le 8 novembre 2019

Nous nous sommes réunis Place de Wattignies,

C’est la pluie.

Qu’importe, s’annonce une belle journée,

Saint Quentin, nous allons visiter.

 

Des guides passionnés nous emmènent à l’hôtel de ville. Un vestibule en néo-gothique est éclairé par un lustre particulier : Il est en forme de jupon de jeune fille nous déclare notre guide ; est-ce une expression de son imagination débordante ? Il symbolise la cristallisation de l’eau, les petites gouttes en ferronnerie sont les stalactites.

Nous entrons dans la salle du conseil municipal où nous avons le droit de nous asseoir sur de beaux sièges dont le dossier est en cuir de Cordoue. Sur les bureaux en chêne clair de Hongrie sont disposées des lampes art déco en fleur de lotus qui datent de 1925. Les bureaux font corps avec le plancher décoré de carrés successifs, c’est une particularité. Les murs sont en plaqué de palissandre, au sommet trône une Marianne. Pourquoi ce prénom Marianne ? Car… Le saviez-vous ? En 1789, la plupart des femmes se prénommaient Marie ou Anne ; le bonnet phrygien est le symbole de la femme esclave libérée. Suit un discours sur Quentin De Latour (1704-1788) pastelliste du roi. Nous poursuivons avec la salle des mariages où le plafond est en forme de bateau renversé, une cheminée monumentale impressionne les visiteurs. Cette salle n’a pas changé depuis le Moyen Age.

Nous parcourons ensuite quelques rues de la ville, les maisons art déco se succèdent, avec les façades en béton ou en briques de couleurs différentes, leurs oriels typiques de l’art déco.

Après toutes ces explications, notre guide nous entraine dans la Basilique. C’est la lumière qui envahit le lieu, ses vitraux illuminent l’intérieur. Une anecdote : Le film « la Reine Margot » fut tourné ici en partie, les Saint Quentinois en furent les figurants. Nous descendons dans la crypte où reposent les restes de Saint Quentin dans un tombeau de marbre inviolable.

Quelle est l’origine de la Basilique ? Il serait fastidieux d’évoquer l’histoire en détail, passionnante en revanche quand notre guide nous la raconte : la première petite chapelle fut érigée sur les restes du saint supplicié et noyé par ses bourreaux. Ensuite s’érigèrent des constructions successives pour aboutir à la Basilique actuelle. A l’intérieur, on découvre un arbre peint, l’arbre de Jessé. Il a deux particularités : Le christ y est représenté sur la croix, Dieu y est représenté sous la forme d’un humain, alors qu’habituellement, il est sous la forme d’une lumière.

Midi. Il est temps de se restaurer.

Le bus nous dépose ensuite devant le musée d’antan et Motobécane ; le nom n’a rien d’attrayant à priori ; mais accompagnés des guides passionnés, il en est tout autre ! La nostalgie nous envahit lorsque nous découvrons les reconstitutions des boutiques, des métiers de l’artisanat d’autrefois, tout ce qui a bercé notre enfance. Puis sous nos yeux défilent les premiers vélos, les premières motos, quelques prototypes d’engins jamais commercialisés. Notre culture s’enrichit !

Il est 17 heures, l’heure du retour vers Maubeuge. Nous avons découvert une ville pleine d’attraits.

Maubeuge,18 h 30, chacun se sépare en se donnant rendez-vous l’année prochaine pour un autre voyage organisé.

Ann Mary