Mercredi 06 Novembre 2019 Bellignies

Bellignies classé dans les plus beaux villages des Hauts de France accueillait le départ de la marche.

Le parcours reprenait le circuit répertorié " de la vallée du marbre". Écran de verdure, dans une zone vallonnée et boisée,
la municipalité a su mettre en valeur une  zone de loisirs remarquable: le long de l'Hogneau autour de sa vantellerie.

Bellignies

 

Au XIIème siècle : Belines puis Belegnies, au 1XIVème siècle : Bielignies, d’après des documents anciens, Bellenguien et Bollegny.

Superficie : 511 hectares -- altitude : 102 m -- 833 habitants en 2016 : les Bellignois

Le village :

Faut-il attribuer l’origine de ce village à Bel ou Belenus, divinité gauloise qui lui aurait laissé son nom ? On peut en discuter sans pouvoir conclure de façon certaine. En tout cas, situé sur la route antique de Bavay à Tournai, il a des origines très anciennes qu’évoquent encore un dolmen et une tour de Bel, qui se trouvent dans l’enceinte du château. C’était un village de marbriers et de douaniers, et de villégiature aussi, car bâti sur les pentes abruptes de la vallée de l’Hogneau, il est extrêmement pittoresque. Un musée du marbre rappelle ce passé.

Jadis : 1 forge gros marteaux, 3 scieries de marbre, 16 chantiers de polissage, 1 brasserie, 1 briqueterie, 3 forges maréchal, 2 fours à chaux, 2 moulins à eaux, 3 carrières de marbre.

Le château :

Cette belle résidence des princes de Croÿ ne comporte du Moyen Âge qu’une tour ronde, dite Tour de Bel, haute de 20 à 25 mètres, et qui est vraiment d’origine féodale. Cette tour, couverte de lierre et coiffée d’un haut toit conique ne remontant qu’au siècle dernier, possède des murs de deux mètres d’épaisseur, dans lesquels sont aménagés des escaliers dérobés et des cabinets secrets. C’est dans cette tour que la princesse Marie de Croÿ, héroïne de la guerre 1914-1918, cacha des soldats français et anglais, avant de favoriser leur évasion. Les complices de la princesse étaient le prince Reginald, son frère, qui fut ambassadeur de Belgique au Vatican, ainsi qu’une anglaise, Miss Cavell, et Louise de Bettignies. La princesse Marie fut condamnée par les Allemands à 10 ans de travaux forcés ; elle fit une partie de sa peine, et fut libérée à l’armistice. Quant au prince Reginald, condamné à mort par contumace, il réussit à s’enfuir et à gagner la Hollande.

A partir de la Tour de Bel, le château est prolongé par un corps de bâtiment qui est du XVIIIème siècle, avec des toits à la Mansart.

Il appartint à la famille de Berlaimont puis aux Chasteler. L’un de ceux-ci, le marquis de Chasteler, qui était au service de l’Autriche au moment de la Révolution, céda après la tourmente, une partie de son parc à la commune de Bellignies, mais à la condition qu’on n’y joue jamais la Marseillaise !

Au début du XIXème siècle, le château fut la propriété des barons de Molembaix, qui le cédèrent à la famille de Croÿ.

Aujourd’hui, Son Altesse Sérénissime Diane de Croÿ y réside toujours.

Le dolmen de la Pierre-Croûte :

IL existe dans le parc du château un dolmen, dit de la Pierre-Croûte (petra cryptae : pierre de la grotte). Ce dolmen, qui a dû servir aux sacrifices druidiques, se trouvait jadis en un autre endroit de la commune : il a été transféré, en 1810, dans le parc du château. Les préhistoriens ont cru découvrir sur la pierre des gravures cupulaires représentant le soleil et la constellation de la Grande Ourse. Ces gravures témoigneraient d’un culte stellaire, aujourd’hui oublié et expliquant le respect traditionnel dont cette pierre jouissait de temps immémorial.

L’église St-Barthélémy :

L’édifice, bâti sur une éminence a été reconstruit à une époque récente (1850) et ne présente extérieurement rien d’intéressant. On remarque à l’intérieur, dans la chapelle des fonts baptismaux, une curieuse inscription rimée dans le style pompeux du Grand Siècle : c’est la pierre funéraire de Jean-Gabriel du Chasteler (1652).

La chapelle du cimetière :

Elle se trouve derrière l’église. Elle a pour façade celle de l’ancienne église, qui se trouvait au même endroit. Cette façade est du XVIème siècle. Elle est un exemple frappant de la décadence du gothique flamboyant et des formes tarabiscotées auxquelles il aboutissait.

Hydrographie :

L’Hogneau, qui prend sa source à La Longueville.

Les Bellignois profitent depuis plusieurs mois d'un endroit très agréable où il fait bon flâner. L'aménagement des abords des vannes est, en effet, une belle réussite. Création d'un terrain de pétanque, d'une aire de jeux pour les enfants et d'une plate-forme avec vue sur les vannes.

Un bureau de poste insolite :

Une pierre sculptée, de la façade, et qui est du XVIème siècle (1559 exactement), représente un calice. Cette sculpture, inhabituelle pour un bureau de poste, rappelle que l’immeuble fut autrefois le presbytère !

Le musée du marbre :

Etabli à l’initiative de M. Avit Duronsoy, ancien maire, il rappelle opportunément la vocation marbrière du Bavaisis.

Le kiosque à musique :

A voir aussi le kiosque à musique de forme octogonale sur socle en béton.

Structure porteuse en bois et couverture en zinc. L’aspect brut de cette construction se complète d’un seul traitement décoratif : la planche de rive.

Construit en 1870, c’est le plus ancien kiosque à musique de l’Avesnois.



Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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