Mercredi 16 Octobre Feron

 
En cet après-midi du 16 octobre,pas de photographe!  Je suis amené à créer le challenge de la plus faible participation.
La première place étant occupée par cette marche au départ de Féron, nous étions 11présents. Certes il a plu , mais nous n'avons en rien été gênés car ce n'était que de petites averses.
Même par très mauvais temps, l'activité marche n'a jamais connu une aussi faible participation. Avec l'espoir, même par mauvais temps, que les marches attirent davantage de courageux.
 

FERON

Canton de Trélon, arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe. Population :568hab. en 2016 « Les feronais. Cours d’eau : La rivière du Pont de Sains.

Le fer et l’eau sont sans doute les deux enjeux primitifs du territoire de Féron. Les poches de minerai ferrugineux, présentes sur presque toute la superficie de l’arrondissement, sont le produit de l’altération du socle ardennais, qui n’est souvent masqué que par une mince couche de sables tertiaires et limons quaternaires. Le sol recèle, à Féron, d’épais filons de mine rouge et jaune qui, vers Glageon et Trélon, ont donné lieu, à l’époque moderne, à une véritable mine avec puits et terrils. Très tôt, l’abbaye de Liessies qui a reçu, en 1097, ce village de Thierry d’Avesnes, installe une fonderie dont la spécialité est de produire des taques à feu ou plaques de cheminées. Le musée de la société archéologique d’Avesnes conserve un moule en bois qui permet d’imprimer au sable le dessin moulé d’une taque. En l’an de grâce 1581, le maître de forge Philippe de Lalis obtient du Duc de Croÿ ou d »Arschot le droit de transférer sa forge du gué Berbieu à Glageon, au Pont de Sains, à Féron. C’est l’origine du château où sont d’abord créés un fourneau, pour la production de fonte, et une forge, en activité jusqu’au milieu du XIX° siècle.

De la guerre de Cent Ans à la fin du grand siècle, à l’exception de quelques rares trêves décennales, les incursions ennemies ravagent le village qui renait à chaque fois de ses cendres.

Eglise Saint Martin, 1614. L’église de Féron est l’un des rares exemples d’édifice religieux fortifié de l’Avesnois avec Floyon, Sémeries ou Neuville-en-Avesnois. Erigée pendant une période de répit, entre les guerres de Religion et la guerre de Trente Ans, avec l’aide dominante des Féronais assistés par l’abbaye de Liessies, propriétaire du chœur, l’église possède une tour à quatre étages reliés par un escalier en colimaçon. Des cheminées intérieures et des salles de refuge, au dessus de la nef, permettent aux autochtones de sauver leur vie et l’essentiel de leurs biens, parfois même leur bétail.

A voir dans l’église : L’adoration des mages : huile sur toile de l’école de Rubens du XVII° siècle. Pierre tombale de Philippe Joseph Théodore, maître de forge, mort en 1746.

CHATEAU DU PONT DE SAINS. De l’ancien château, datant du XVI° siècle, subsistent les tours d’entrée. Ces tours, de 4 mètres de diamètre aves toits en poivrière, ont un caractère défensif puisqu’elles sont munies de meurtrières. Ces tours ressemblent fortement à celles du château Maillard d’Eppe-Sauvage. Dans la cour intérieure une tourelle, des XVII° et XVIII° siècles, est placée à l’intersection des anciens murs d’enceinte. Il s’agit d’un petit ouvrage défensif garni de meurtrières. Cette tourelle est coiffée d’un bulbe.

Placée au dessus de l’entrée, composée de trois arcs de pierre bleue donnant sur l’ancien château démoli à la fin du XIX° siècle, les armoiries de Talleyrand, 1808, évoquent l’arrivée du Prince de Bénévent, le plus célèbre diplomate de Napoléon 1er. En 1801 Talleyrand rachète à SIMONS, banquier belge et ami, ce domaine avec les bois environnants. Il engage de grands travaux en 1808 comme l’attestent les ancres de la façade dans laquelle il scelle son blason. Celui-ci se compose de trois lions d‘or armés, lampassés et couronnés. L’ancien évêque d’Autun, qui a éprouvé des difficultés à dire correctement la messe lors de son arrivée dans son évéché, tient à affirmer sa piété par sa devise ; Re que Diou. Le blason est surmonté par une hure de sanglier qui est à la fois le symbole de Sains-du-Nord et de l’abbaye de Liessies

L’église fortifiée La fontaine rouge Le violoniste

La statue du violoniste fut érigée en 1984 sur la place du village pour mémoriser le 4éme festival des Féronades. Ce violoniste de 970 kg de bronze est la réalisation de l’artiste sculpteur yves Lohé.



Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

Contactez-nous

Agenda

Nos futures activités:
cliquez sur le jour qui vous intéresse

Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
2
3
8
9
10
16
17
23
24
30
31

 Le certificat médical est obligatoire pour la participation dans les promenades et randonnées pédestres.

Banner- Randonnees
Cookies