Mercredi 14 Aout 2019 Sebourg

Sebourg, village  s'étalant le long de l'Aunelle, dans un écran de verdure est un lieu prisé par les randonneurs.


 Les membres de l'Utel n'y ont pas échappés. Si le château caché dans son parc n'est pas visible, ils ont pu néanmoins profiter des sentiers en sous-bois le long de l'aunelle, du moulin, de la cascade.

Sebourg

 

Superficie : 1423 hectares.   Population : 1966 habitants en 2016 : les Sebourgeois.

Cours d’eau : l’Aunelle (à ne pas confondre avec l’Honnelle qui passe à Gussignies)..

Origine du nom : du nom d’un premier propriétaire d’origine germanique, Seburg, ou burg, "château", ou de wurch, "lieux humides".

Historique :

Un habitat antique est décelé grâce à des découvertes archéologiques à proximité du passage de la rivière.

La seigneurie médiévale est importante : appartenant au comte de Hainaut, elle passe dans la maison d’Hénin-Liétard. Dès le XIIème siècle, Sebourg a des usages particuliers formulés dans une loi. Un saint ermite, Druon, donne une notoriété à la paroisse où viennent les pèlerins. Au XIXème siècle, l’agriculture est complétée par diverses activités : moulins, blanchisseries, brasseries, bonneteries et tissage. La population, de 700 en 1700, passe à 1200 en 1800 pour se stabiliser aux alentours de 1700 depuis un siècle. Au nord de la commune, sur la rive droite de l’Aunelle, le hameau de Sebourquiaux, qui est pourvu d'une église depuis le Moyen Âge, occupe une position pittoresque.  

Eglise Saint-Martin :

Datant des XIIème et XVIIème siècles, elle est bâtie en pierre. Sur des éléments du XIIème siècle, le chœur et le transept sont construits au début du siècle suivant. De puissants contreforts soutiennent le chevet polygonal assis au sommet d’un talus. La nef est édifiée ensuite avec des bas-côtés surélevés ultérieurement. La tour est surmontée d’un clocher d’esprit baroque en 1697. Devenu le sanctuaire d’un saint local, Druon, décédé en 1186, l’édifice, est aménagé en église de pèlerinage afin de vénérer la cellule où il vécut, son tombeau et ses reliques (classés M.H. en 1919).

Piscine liturgique :

Du XIIème siècle, en pierre, dans l’église Saint-Martin.

Derrière une boiserie du chœur est conservé un des plus anciens éléments de l’église qui est en même temps l’un des rares témoins de piscine liturgique à deux cuvettes pour le rite des ablutions à la fin de la messe. Elle est composée de trois piliers avec deux arcs, en plein cintre, décorés d’ornements romans.

Dalle funéraire avec gisants :

De 1280, en pierre noire, dans l’église Saint-Martin.

La reconstitution et les restaurations nombreuses qu’a subies ce monument, devenu rare dans la région, gênent l’identification des gisants.

En raison du style de l’œuvre et des armes portées par le gisant masculin, il semble assuré qu’il s’agisse de la tombe de Baudouin de Hénin-Liétard, décédé en 1273, et d’Isabeau de Sebourg, son épouse.

Autel Saint-Druon :

Des XVIIème et XVIIIème siècles, en bois, dans l’église Saint-Martin.

Le mobilier de l’église est particulièrement riche et abondant. Les autels, les retables, la table de communion, les confessionnaux, la chaire et les lambris, sont réalisés aux XVIIème et XVIIIème siècles. La chapelle de gauche est consacrée à saint Druon, représenté en berger accompagné d’un mouton. Sa châsse, contenant les reliques, est exposée sur l’autel ; elle est portée en procession lors du pèlerinage annuel qui a lieu le dimanche de la Trinité.

Croix Saint-Druon :

Du XVIIIème siècle, en pierre. Né à Épinoy-Carvin (Pas-de-Calais) vers 1118, Druon appartient à une famille fortunée. Épris de solitude et d’humilité, il quitte tout et devient berger à Sebourg. Après plusieurs voyages à Rome, ce pèlerin infatigable se retire dans une cabane attenante à l’église. Après avoir échappé à un incendie, il meurt le 16 avril 1186. Sa famille veut ramener son corps, mais l’attelage du chariot funèbre refuse d’avancer sur la route d’Étreux. On ramène alors le corps dans l’église de Sebourg tandis qu’une croix est élevée au lieu-dit Montjoie ou Champs-aux-Arbres.

Eglise Sainte-Marie-Madeleine :

Du XVIème siècle, en pierre et brique, à Sebourquiaux.

L’origine de cette petite église remonte au XIIIème siècle. Reconstruite au XVIème, elle n’a guère changé. Bien qu’elle soit rarement ouverte, elle suscite un vif intérêt grâce à son environnement. Elle est entourée des vestiges de l’ancien cimetière.

Ferme Malaquin :

De 1722, en brique et pierre bleue, rue des Bourgeois.

La plus ancienne ferme de Sebourg présente un intéressant bâtiment d’habitation sur rue. La pierre bleue régionale encadre les ouvertures, en particulier la porte qui, avec l’oculus supérieur et le perron, donne un cachet original à la façade.

Ferme Libert :

De 1775, en brique et pierre bleue, rue de Rombies et rue du Corbeau.

Commune essentiellement agricole, Sebourg conserve plusieurs fermes anciennes intéressantes. Celle-ci est aménagée suivant un plan traditionnel : les bâtiments d’habitation et d’exploitation sont disposés en carré autour d’une cour centrale. L’entrée est marquée par un colombier portant un écusson.

Le moulin :

De 1785, en brique, rue du Moulin, sur l’Aunelle

La rivière alimente d’ailleurs plusieurs moulins sur son cours. Celui de Sebourg, toujours en activité, s’impose avec son bâtiment principal à plusieurs niveaux.

Le château

De 1806 et 1859, en pierre, parc du château.

Les seigneurs de Sebourg ont toujours joué un rôle important dans l’histoire de la commune et du Hainaut. Au milieu d’un vaste parc s’élève un intéressant château néo-classique édifié, pour sa partie centrale, au début du XIXème siècle puis agrandi au milieu de ce même siècle.

Fers à repasser

Du XVIIème siècle, collection particulière.

Une association locale, Pher, regroupe des collectionneurs de fers à repasser. Elle organise des expositions, qui connaissent un grand succès. Toute l’histoire de ces modestes objets est ainsi retracée des débuts à nos jours.

Sebourg

Superficie : 1423 hectares.   Population : 1966 habitants en 2016 : les Sebourgeois.

Cours d’eau : l’Aunelle (à ne pas confondre avec l’Honnelle qui passe à Gussignies)..

Origine du nom : du nom d’un premier propriétaire d’origine germanique, Seburg, ou burg, "château", ou de wurch, "lieux humides".

Historique :

Un habitat antique est décelé grâce à des découvertes archéologiques à proximité du passage de la rivière.

La seigneurie médiévale est importante : appartenant au comte de Hainaut, elle passe dans la maison d’Hénin-Liétard. Dès le XIIème siècle, Sebourg a des usages particuliers formulés dans une loi. Un saint ermite, Druon, donne une notoriété à la paroisse où viennent les pèlerins. Au XIXème siècle, l’agriculture est complétée par diverses activités : moulins, blanchisseries, brasseries, bonneteries et tissage. La population, de 700 en 1700, passe à 1200 en 1800 pour se stabiliser aux alentours de 1700 depuis un siècle. Au nord de la commune, sur la rive droite de l’Aunelle, le hameau de Sebourquiaux, qui est pourvu d'une église depuis le Moyen Âge, occupe une position pittoresque.  

Eglise Saint-Martin :

Datant des XIIème et XVIIème siècles, elle est bâtie en pierre. Sur des éléments du XIIème siècle, le chœur et le transept sont construits au début du siècle suivant. De puissants contreforts soutiennent le chevet polygonal assis au sommet d’un talus. La nef est édifiée ensuite avec des bas-côtés surélevés ultérieurement. La tour est surmontée d’un clocher d’esprit baroque en 1697. Devenu le sanctuaire d’un saint local, Druon, décédé en 1186, l’édifice, est aménagé en église de pèlerinage afin de vénérer la cellule où il vécut, son tombeau et ses reliques (classés M.H. en 1919).

Piscine liturgique :

Du XIIème siècle, en pierre, dans l’église Saint-Martin.

Derrière une boiserie du chœur est conservé un des plus anciens éléments de l’église qui est en même temps l’un des rares témoins de piscine liturgique à deux cuvettes pour le rite des ablutions à la fin de la messe. Elle est composée de trois piliers avec deux arcs, en plein cintre, décorés d’ornements romans.

Dalle funéraire avec gisants :

De 1280, en pierre noire, dans l’église Saint-Martin.

La reconstitution et les restaurations nombreuses qu’a subies ce monument, devenu rare dans la région, gênent l’identification des gisants.

En raison du style de l’œuvre et des armes portées par le gisant masculin, il semble assuré qu’il s’agisse de la tombe de Baudouin de Hénin-Liétard, décédé en 1273, et d’Isabeau de Sebourg, son épouse.

Autel Saint-Druon :

Des XVIIème et XVIIIème siècles, en bois, dans l’église Saint-Martin.

Le mobilier de l’église est particulièrement riche et abondant. Les autels, les retables, la table de communion, les confessionnaux, la chaire et les lambris, sont réalisés aux XVIIème et XVIIIème siècles. La chapelle de gauche est consacrée à saint Druon, représenté en berger accompagné d’un mouton. Sa châsse, contenant les reliques, est exposée sur l’autel ; elle est portée en procession lors du pèlerinage annuel qui a lieu le dimanche de la Trinité.

Croix Saint-Druon :

Du XVIIIème siècle, en pierre. Né à Épinoy-Carvin (Pas-de-Calais) vers 1118, Druon appartient à une famille fortunée. Épris de solitude et d’humilité, il quitte tout et devient berger à Sebourg. Après plusieurs voyages à Rome, ce pèlerin infatigable se retire dans une cabane attenante à l’église. Après avoir échappé à un incendie, il meurt le 16 avril 1186. Sa famille veut ramener son corps, mais l’attelage du chariot funèbre refuse d’avancer sur la route d’Étreux. On ramène alors le corps dans l’église de Sebourg tandis qu’une croix est élevée au lieu-dit Montjoie ou Champs-aux-Arbres.

Eglise Sainte-Marie-Madeleine :

Du XVIème siècle, en pierre et brique, à Sebourquiaux.

L’origine de cette petite église remonte au XIIIème siècle. Reconstruite au XVIème, elle n’a guère changé. Bien qu’elle soit rarement ouverte, elle suscite un vif intérêt grâce à son environnement. Elle est entourée des vestiges de l’ancien cimetière.

Ferme Malaquin :

De 1722, en brique et pierre bleue, rue des Bourgeois.

La plus ancienne ferme de Sebourg présente un intéressant bâtiment d’habitation sur rue. La pierre bleue régionale encadre les ouvertures, en particulier la porte qui, avec l’oculus supérieur et le perron, donne un cachet original à la façade.

Ferme Libert :

De 1775, en brique et pierre bleue, rue de Rombies et rue du Corbeau.

Commune essentiellement agricole, Sebourg conserve plusieurs fermes anciennes intéressantes. Celle-ci est aménagée suivant un plan traditionnel : les bâtiments d’habitation et d’exploitation sont disposés en carré autour d’une cour centrale. L’entrée est marquée par un colombier portant un écusson.

Le moulin :

De 1785, en brique, rue du Moulin, sur l’Aunelle

La rivière alimente d’ailleurs plusieurs moulins sur son cours. Celui de Sebourg, toujours en activité, s’impose avec son bâtiment principal à plusieurs niveaux.

Le château

De 1806 et 1859, en pierre, parc du château.

Les seigneurs de Sebourg ont toujours joué un rôle important dans l’histoire de la commune et du Hainaut. Au milieu d’un vaste parc s’élève un intéressant château néo-classique édifié, pour sa partie centrale, au début du XIXème siècle puis agrandi au milieu de ce même siècle.

Fers à repasser

Du XVIIème siècle, collection particulière.

Une association locale, Pher, regroupe des collectionneurs de fers à repasser. Elle organise des expositions, qui connaissent un grand succès. Toute l’histoire de ces modestes objets est ainsi retracée des débuts à nos jours.





Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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 Le certificat médical est obligatoire pour la participation dans les promenades et randonnées pédestres.

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