Mercredi 17 juillet Saint Waast la vallée

le circuit reprend en partie celui dit du "Pissotiau".

Une température agréable, la proximité de Maubeuge ont favorisé la fréquentation, malgré les vacances nous étions nombreux à découvrir le village , son hameau du Pissotiau, Bermeries, la vallée de l'hogneau, par contre la végétation est telle que l'on a pas pu apercevoir la tour Sarrazine haut lieu historique du village.

                              

                                  Saint Waast la vallée

 

En 2016 la population est de 630 habitants : « les Védaftiens ».

Cours d’eau : l’Hogneau, le ruisseau de Maroy et le ruisseau de Rigofolie.

Des occupations néolithique et gallo-romaine sont attestées sur le territoire de la commune. La première mention de Sanctus Vedastus remonte à 1313 à propos d’une tour peut-être élevée au XII° siècle pour fortifier la frontière sud du Hainaut. Le nom Saint-Waast-la-Vallée, (initialement les-Bavay) apparaît plus tard. Au XV° siècle, Saint-Waast est divisé en quatre fiefs dépendants du comté du Hainaut. Outre le château de Rametz encore visible aujourd’hui, le nom de Moneuse est étroitement lié à l’histoire du village. C’est en effet à Saint-Waast que vécût le célèbre bandit Moneuse qui terrorisa toute la région avant de passer sur l’échafaud le 18 juin 1798 à Douai avec son comparse Gérin. Au début du XX° siècle, Saint-Waast connaît un essor économique non négligeable avec une agriculture importante dans la production des céréales, de Houblon et de betteraves, des sites d’extraction de matériaux avec une carrière de marbre et trois autres de sable, un atelier de polissage du marbre, une sucrerie, une brasserie ainsi qu’une fabrique de chandelles.

Motte Féodale

Au lieu-dit Le Criaulleux ou « crie au loup », une motte féodale entourée d’un fossé, aujourd’hui à sec, est encore bien visible dans le paysage. La butte d’une quarantaine de mètres de diamètre fait encore 2,50 m de haut. Le fossé qui l’entoure est profond d’une cinquantaine de centimètre en moyenne et parfois d’un mètre. Il était alimenté en eau par le ruisseau du Sart. Les mottes féodales pouvaient servir de refuge lors de périodes d’insécurité. Des tours de guets ou de petits donjons pouvaient exister sur l’éminence et une palissade les entourait.

L’église(Saint Pierre)

L’église est construite en 1747 est en partie détruite sous la révolution puis reconstruite en 1827. Les matériaux employés sont la brique pour les élévations, la pierre pour les chaînages, les encadrements et les soubassements. Un calvaire est adossé au mur extérieur de l’église.

Ostensoir

L’ostensoir, en cuivre doré et vermeil, se compose d’un pied mouluré supportant un soleil entouré d’une vigne bien fournie en grappes et l’ensemble est surmonté d’une couronne. Une inscription « Saint-Waast 1738 » donne une indication sur sa date. Il porte quatre poinçons, un lion, un cygne, un P couronné et trois lis couronnés. Le lion symbolise le Hainaut et le cygne, la ville de Valenciennes d’après le jeu de mots : « Valencygne ».

Grange

Cette grange qui date du XV° siècle appartint autrefois à l’abbaye de St Denis qui la cède au chapitre de Cambrai. A partir du XVI° elle est donnée en location à la famille Fauville qui la rachète. Récemment la commune de Saint-Wasst en fait l’acquisition et entreprend sa restauration pour en faire une salle communale.

Un joli porche est accolé à la grange.

La Tour del Cense

La tour féodale de St. Waast est probablement édifiée vers 1170 par Bauduin V Comte de Hainaut, mais la première mention écrite remonte à 1313. Elle appartient alors à une ligne fortifiée qui en comprend d’autres comme celles de Beaufort, de Sars-la-Bruyère ou de Monceau-Saint-Waast. Ces tours sont destinées à renforcer la frontière sud du Hainaut menacée par les seigneurs d’Avesnes. Cette tour est appareillée en pierre bleue avec une partie supérieure en brique. De forme quadrangulaire, elle mesure 8m et 10m de coté environ et est entourée d’eau. Un système de vannes permettait de faire monter ou descendre le niveau des eaux des douves. Un pont mobile dont les vestiges sont encore visibles permettait d’accéder à la tour. Cette dernière a aujourd’hui une quinzaine de mètres de hauteur.