Mercredi 12 juin 2019 Floyon

Soleil, averse, quelques éclairs, par moments, un paysage de bocage que des normands envieraient.

Voilà ce qu'il  faut retenir de cette randonnée qui par ailleurs n'avait pas déplacé de nombreux participants.



                                                                 Floyon

Floyon vient de l'ancien nom germanique flewon, qui signifie: "ruisseau qui coule rapidement", allusion au ruisseau de Chevireuil, qui arrose le village.

La population en 2016 est de 526 habitants.

Les textes font naître Saint Ursmer, abbé et évêque de Lobbes, à Floyon, en 644 ou 645.

En réalité, le lieu traditionnel de la naissance du saint, qui est signalé par la chapelle Saint- Ursmer, se trouve sur la commune de Fontenelle située à trois kilomètres dans le département de l'Aisne.

La séparation de Floyon et de Fontenelle est déjà attestée en 1111. Floyon voue un culte très vivace au saint homme.

Jadis le village était un bourg fortifié, le château a aujourd'hui disparu.

Floyon devint la première municipalité républicaine de la région le 16 août 1789 sous l'impulsion d'un révolutionnaire, médecin à Floyon, Jacques-Joseph Lebon.

L'église Saint-Martin porte une inscription avec la date de 1573, elle est fortifiée, son clocher est flanqué d'une tour à meurtrières. Le porche est de la Renaissance, l'église possède des reliques de saint Ursmer

Floyon a su préserver son bocage. D'anciennes haies d'aubépine, de charme et de houx en témoignent. Plusieurs oratoires en pierre bleue, parmi les 17 que compte la commune, jalonnent également notre parcours.

Curiosités :

Les kiosques à danser : moderne et ancien

Les Chapelles et les oratoires