Mercredi 20 Mars Rouveroy (Be)

            Grand soleil , d’où affluence.

C'est Pascal qui a guidé le groupe des "10" dans un paysage de plaines dédié à la culture, de grandes fermes,un petit joyau le château de Rouveroy.

                                          Rouveroy (Belgique)

 

Rouveroy fait partie de l’entité d’Estinnes qui compte neuf communes (Croix lez Rouveroy, Estinnes au Mont, Estinnes au Val, Faurœulx, Haulchin, Peissant, Rouveroy, Vellereille les Brayeux et Vellereille le Sec)

Etymologie :

Le nom de Rouveroy peut venir du latin Roboretum signifiant rouvraie, lieu planté derouvres (petits chênes) ou Roborarium signifiant place forte. Les habitants au nombre de 683 sont les Roborariens.

La seigneurie :

Très ancienne, elle appartenait en 1304 à Bauduin de Rouveroy, puis au milieu du XIVème siècle à Englebert de Grez, d’une famille de Haulchin, figure de légende de l’histoire de Rouveroy. Celui-ci participa à une expédition du genre croisade aux côtés des Chevaliers Teutoniques visant à convertir au christianisme les peuplades de l’actuelle Biélorussie. N’étant pas revenu au bout de quelques années, il fut considéré comme disparu et son épouse se remaria avec le seigneur d’Harmignies. Il croupissait en fait dans un cachot en Allemagne. Quand il revint, constatant que sa place était prise au château, il alla s’installer à l’Ermitage, sur les bords de la Trouille, à Villers sire Nicole, et se consacra à la culture de plantes médicinales. Bien sûr la comtesse tomba malade et vint consulter l’ermite. Ils se reconnurent et leur histoire se termina par un combat singulier au cours duquel le sire d’Harmignies fut tué. Englebert revint alors au château.

Le château :

Avant d’être vendu, en 1930, le château appartenait à la famille de Bousies.

Le château des comtes de Bousies, du XVIIIème, fut remanié dans les années 40. Dans le parc on peut admirer un magnifique marronnier d’Inde ainsi qu’un if pluricentenaire (environ 500 ans) qui serait le plus gros de Belgique, presque 5 m de circonférence du tronc.

L’église Saint-Rémi et Saint-Médard :

La tour est datée de 1719 mais on trouve une voûte gothique, dans le porche, qui date du XVIème siècle.

Sous l’église se trouve la crypte de la famille de Bousies.

La dernière personne à y avoir été inhumée est la comtesse Adolphine Liénaux de Bousies, en 1924.

Le presbytère, daté de 1749, est toujours habité par le curé depuis 1976.

Le village :

À voir dans le village six fermes à cour fermée et carrée datant du XVIIIème siècle dont quatre ont conservé leur porche en anse de panier et, sur la place, un pilori de justice seigneuriale de forme très originale.

                      

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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