Mercredi 13 fevrier 2019 - Obrechies

Beau soleil prometteur, bonne affluence des marcheurs.

le village d'Obrechies s'étage sur le flanc d'une colline, d’où des dénivelés. Une partie du parcours emprunte une des zone des plus agréables de la voie verte

                                        Obrechies                                

Le village :

Il est situé sur l’un des coteaux les plus élevés de la vallée de la Solre. Sa superficie est de 545 hectares. Il compte 268 habitants en 2016 : les "Obrechiens". Il est traversé par deux cours d’eau principaux : la Solre et la Carnoye.

Son nom tire son origine de l’anthroponyme germanique Obert ou Obrecht et du suffixe iacum.

Son histoire :

Au XIIème siècle, il appartient à l’abbaye de Liessies, puis passe aux moines de Saint-Denis-en-Broqueroie, près de Mons. Ces derniers disposent, pour la messe conventuelle, du moulin qui se trouve au fond de la vallée.

Les comtes de Hainaut, qui sont seigneurs temporels d’Obrechies, en détiennent tous les autres droits.

En 1637, lors de la guerre de Trente Ans, le village est ravagé par les troupes françaises. En 1657, il ne reste que cinq ou six maisons sur les quarante que possédait auparavant Obrechies. En 1793, au cours de la bataille de Wattignies, plusieurs escarmouches ont lieu à Obrechies. Un incendie est notamment causé par les obus autrichiens. En 1831 et 1832, lors des expéditions en Belgique, les troupes françaises cantonnent dans le village.

L’église :

Édifiée en 1599 à la suite des destructions occasionnées par le passage des troupes de Louis XI en Hainaut. La tour est érigée en 1737 par les soins des moines de Saint-Denis-en-Broqueroie.

À l’intérieur, quelques pierres tombales du XIVème siècle témoignent de l’ancienneté de ce lieu de culte voué à saint Martin, apôtre des Gaules.

La voûte est un berceau en tiers-point lambrissé, compartimenté par le recoupement des liernes (1) et des nervures appuyées sur des sablières (2) à accolades.

Les nervures retombent sur des blochets (3) à personnages en relief et sur quatre entraits sculptés. Ce type de voûte se retrouve dans une vingtaine d’églises du Hainaut belge et français.

On admirera aussi un confessionnal du début du XVIIIème siècle, mais dans le style de la Renaissance.

L’église, partiellement inscrite à l’inventaire des monuments historiques pour sa charpente sculptée du XVIème siècle, a fait l’objet de travaux importants depuis 2006 : maçonnerie, charpente, toiture et, dernièrement, réfection des voûtes et des enduits.

Le moulin :

XVIIIème siècle, rue du Moulin.

Installé au fond de la vallée, ce moulin, témoigne d’une longue activité de meunerie au service des moines possesseurs du village.

Il est représentatif d’un type d’habitat en pierre bleue qui marque la reprise de l’activité économique au XVIIème siècle dans une région dévastée par les troupes d’occupation françaises.

L’arbre de la liberté :

Sur la place, le tilleul, arbre de la liberté, est classé. Il date de la Révolution et a donc plus de 200 ans.

À voir sur le circuit :

La chapelle d'Afflingem :Les moines de Saint Denis en Broquerois avaient des biens dans le village. Ils fondèrent une congrégation Bénédictine avec les abbayes d'Affligem et de Gramont

Le chemin du Gard :Nous longeons la petite rivière "La Carnoy" qui se jette dans la Solre. Ce ruisseau fait partie des cours d'eau les moins pollués du Val de Sambre, la faune aquatique y est très riche.

Le Trou de l'Enfer : Lors de la bataille de Wattignies, le 16 octobre 1793, les troupes françaises bombardèrent Obrechies pour déloger l'armée autrichienne. La légende raconte qu'il y eut de très nombreux morts en ce lieu appelé aujourd'hui le "Trou de l'enfer".

La gare : Le tracé de cette ligne de chemin de fer a été défini en 1881.

Il a fallu 17 ans pour réaliser cette ligne Maubeuge - Fourmies inaugurée le samedi 29 août 1885, fermée en 1969 pour les voyageurs et en 1973 pour les marchandises.

Notes explicatives :

1 : Lierne : pièce de bois servant à en relier d’autres entre elles.

2 : Sablière : pièce de bois posée horizontalement et destinée à recevoir l’extrémité d’autres pièces dans la charpente d’une de toiture.

3 : Blochet : pièce de bois placée aux angles d’une toiture, recevant le pied des arbalétriers.

Obrechies

Le village :

Il est situé sur l’un des coteaux les plus élevés de la vallée de la Solre. Sa superficie est de 545 hectares. Il compte 268 habitants en 2016 : les "Obrechiens". Il est traversé par deux cours d’eau principaux : la Solre et la Carnoye.

Son nom tire son origine de l’anthroponyme germanique Obert ou Obrecht et du suffixe iacum.

Son histoire :

Au XIIème siècle, il appartient à l’abbaye de Liessies, puis passe aux moines de Saint-Denis-en-Broqueroie, près de Mons. Ces derniers disposent, pour la messe conventuelle, du moulin qui se trouve au fond de la vallée.

Les comtes de Hainaut, qui sont seigneurs temporels d’Obrechies, en détiennent tous les autres droits.

En 1637, lors de la guerre de Trente Ans, le village est ravagé par les troupes françaises. En 1657, il ne reste que cinq ou six maisons sur les quarante que possédait auparavant Obrechies. En 1793, au cours de la bataille de Wattignies, plusieurs escarmouches ont lieu à Obrechies. Un incendie est notamment causé par les obus autrichiens. En 1831 et 1832, lors des expéditions en Belgique, les troupes françaises cantonnent dans le village.

L’église :

Édifiée en 1599 à la suite des destructions occasionnées par le passage des troupes de Louis XI en Hainaut. La tour est érigée en 1737 par les soins des moines de Saint-Denis-en-Broqueroie.

À l’intérieur, quelques pierres tombales du XIVème siècle témoignent de l’ancienneté de ce lieu de culte voué à saint Martin, apôtre des Gaules.

La voûte est un berceau en tiers-point lambrissé, compartimenté par le recoupement des liernes (1) et des nervures appuyées sur des sablières (2) à accolades.

Les nervures retombent sur des blochets (3) à personnages en relief et sur quatre entraits sculptés. Ce type de voûte se retrouve dans une vingtaine d’églises du Hainaut belge et français.

On admirera aussi un confessionnal du début du XVIIIème siècle, mais dans le style de la Renaissance.

L’église, partiellement inscrite à l’inventaire des monuments historiques pour sa charpente sculptée du XVIème siècle, a fait l’objet de travaux importants depuis 2006 : maçonnerie, charpente, toiture et, dernièrement, réfection des voûtes et des enduits.

Le moulin :

XVIIIème siècle, rue du Moulin.

Installé au fond de la vallée, ce moulin, témoigne d’une longue activité de meunerie au service des moines possesseurs du village.

Il est représentatif d’un type d’habitat en pierre bleue qui marque la reprise de l’activité économique au XVIIème siècle dans une région dévastée par les troupes d’occupation françaises.

L’arbre de la liberté :

Sur la place, le tilleul, arbre de la liberté, est classé. Il date de la Révolution et a donc plus de 200 ans.

À voir sur le circuit :

La chapelle d'Afflingem :Les moines de Saint Denis en Broquerois avaient des biens dans le village. Ils fondèrent une congrégation Bénédictine avec les abbayes d'Affligem et de Gramont

Le chemin du Gard :Nous longeons la petite rivière "La Carnoy" qui se jette dans la Solre. Ce ruisseau fait partie des cours d'eau les moins pollués du Val de Sambre, la faune aquatique y est très riche.

Le Trou de l'Enfer : Lors de la bataille de Wattignies, le 16 octobre 1793, les troupes françaises bombardèrent Obrechies pour déloger l'armée autrichienne. La légende raconte qu'il y eut de très nombreux morts en ce lieu appelé aujourd'hui le "Trou de l'enfer".

La gare : Le tracé de cette ligne de chemin de fer a été défini en 1881.

Il a fallu 17 ans pour réaliser cette ligne Maubeuge - Fourmies inaugurée le samedi 29 août 1885, fermée en 1969 pour les voyageurs et en 1973 pour les marchandises.

Notes explicatives :

1 : Lierne : pièce de bois servant à en relier d’autres entre elles.

2 : Sablière : pièce de bois posée horizontalement et destinée à recevoir l’extrémité d’autres pièces dans la charpente d’une de toiture.

3 : Blochet : pièce de bois placée aux angles d’une toiture, recevant le pied des arbalétriers.

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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 Le certificat médical est obligatoire pour la participation dans les promenades et randonnées pédestres.

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