Futures conférences

  • Jeudi 16 mai 2024 - Conférence - 14h30 - "Charlemagne: Epouses et Concubines" - Jean Heuclin - U. C Lille - laboratoire CREHS-Artois >

    L’imposante stature de Charlemagne plane sans fin sur une Europe en quête d’unité, héros de légende sorti de la sombre forêt germanique, il s’imprègne de la chaude lumière de Rome et de la légitimité sacrée pontificale. Enfermant sa mère, bousculant Aquitains et Bavarois, il rompt avec la politique traditionnelle des Lire la suite
  • Jeudi 23 mai 2024 - Conférence - 14h30 - J. P. Froment, Président de LQNZ - " la Nouvelle-Zélande et l'histoire de la libération Quercitaine en 1918" >

    A la fin de la I° Guerre Mondiale, après une difficile approche par la vallée de l'Ecaillon, la ville est libérée le 4 novembre 1918 par la Division néo-zélandaise. Lire la suite
  • Chez Ociné - Jeudi 30 Mai à 14h30 - "Madame Hofmann" réalisé par Sébastien Lifshitz >

    "Madame Hofmann"  réalisé par Sébastien Lifshitz Lire la suite
  • Jeudi 13 juin 2024 - Conférence - 14h30 - Oeuvre Picturale et Pédagogie - Hugo Laruelle - Conférencier >

    Oeuvre Picturale et Pédagogie Lire la suite
  • Jeudi 20 juin 2024 - Rencontre autour des lettres et des mots avec l'atelier d'écriture >

    Partons à l'aventure avec l'atelier d'écriture pour cette deuxième rencontre autour des lettres et des mots! Lire la suite
  • Chez Ociné - Jeudi 27 juin 2024 à 14h30 - "Il pleut dans la maison" réalisé par Paloma Sermon-Daï >

    "Il pleut dans la maison" Lire la suite
  • 1

Père Basile Ouedraogo - A la découverte du Burkina Fasso

Une année sabbatique maubeugeoise pour le «Burkin-abbé» Basile Ouédraogo

Publié le 26/10/2013

Par Camil IOOS

Depuis début octobre, la maison paroissiale Sainte Aldegonde compte un nouvel habitant : Basile Ouédraogo. Cet abbé de 61 ans, originaire du Burkina Faso, vient passer une année sabbatique - qui n’a de sabbatique que le nom - en France. Rencontre avec ce père qui s’apprête à célébrer la messe dominicale à l’église Saint-Pierre Saint-Paul.

Comment est née votre vocation ?

« Mon papa était catéchiste et animait la communauté de mon village natal, Kossouka au Burkina Faso. Il nous a élevés, mes neuf frères et sœur ainsi que moi, dans la foi catholique. À force de voir les prêtres célébrer la messe, ma vocation est née. Mais elle s’est vraiment déclenchée tardivement, à 25 ans, quand j’étais docker au port d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. J’étais dans une équipe liturgique, j’animais des lectures. C’est là que ma vocation a pris racine. J’ai pris la décision de revenir au pays pour faire le séminaire qui se trouve au Togo, à Dapaong. Et c’est finalement le 18 juillet 1987 que j’ai été ordonné prêtre dans le diocèse de Ouahigiya. »

Comment s’est passée votre arrivée ici ?

« À mon jubilé d’argent, pour mes 25 ans de sacerdoce, on m’a accordé le droit à une année sabbatique pour faire d’autres expériences d’un point de vue pastoral. J’ai ainsi découvert le diocèse de Cambrai qui m’a affecté à Maubeuge. Et donc me voilà depuis début octobre pour cette année sabbatique. Pour le moment, cela n’est prévu que pour un an. Mais cela dépendra de mon évêque. L’accueil s’est très bien passé en tout cas. C’était parfait. Les prêtres se sont pliés en quatre pour que je sois à l’aise. »

Quelle différence existe-t-il entre les chrétiens au Burkina Faso et ceux de Maubeuge ?

« Rien de comparable, nous sommes dans un système globalisé. Ce qui se passe en Europe arrive rapidement en Afrique. Il y a des gens avec beaucoup de ferveur qui viennent à chaque fois à la messe. Comme il y a des gens qui sont baptisés mais qui ne sont pas croyants. C’est à peu près partout pareil même si au Burkina Faso, nous avons des églises pleines le dimanche. Chez nous, on parle de l’inculturation pour faire vivre les valeurs africaines dans l’adaptation de l’Évangile. En Europe, il faudrait la même chose mais avec les valeurs du temps, comme la télévision ou internet. Il faudrait aller dans ce sens. Bon ça n’empêche pas d’aller à la messe, car on ne peut pas communier à la télé, mais adapter le message de l’Évangile avec la technologie d’aujourd’hui est important. Surtout que le phénomène arrive chez nous (au Burkina Faso, ndlr). Ça nous pend au nez comme la prostate. »

Comment trouvez-vous la France, et plus précisément Maubeuge ?

« On aime la France, on est né un peu Français car quand j’étais à l’école, en 1958, le territoire était encore français. Puis je connaissais déjà Nice, pour y avoir été plusieurs fois. La ville est propre, grande et belle. Les gens sont sympathiques. Mais c’est la propreté de la ville qui m’a surtout frappée. C’est beau à voir. Puis j’ai vu les girafes et les lions, je me croyais chez moi, en Afrique. »

Et le temps ?

« On a deux saisons différentes au Burkina Faso, la sèche et celle pluvieuse. Actuellement, c’est le tout début de la saison sèche qui commence là-bas. L’équivalent de l’été. Donc ce n’est pas du tout le même temps qu’ici. Et quand il fait 25º degrés, on grelotte là-bas. Ici… c’est bien en dessous mais il va falloir faire avec ! On a bien appris à subir le soleil à 40 voire 50º degrés en avril, j’apprendrai à vivre quand il fait moins de 0º degré. L’Homme s’adapte. Et je mettrai des pulls, beaucoup de pulls. »

Tous les jeudis, en dehors des vacances scolaires d'été et des excursions culturelles. Elles couvrent tous les domaines de la connaissance: arts, littérature, philosophie, sciences, médecine, problèmes de société, etc .. Elles sont assurées par des conférenciers de talent souvent bénévoles.

Jeudi à 14h30 - Chapelle des Soeurs Noires

Responsables:
M. Georges SOBIESKI

Contactez-nous

Agenda

Nos futures activités:
cliquez sur le jour qui vous intéresse

Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
1
4
5
9
11
12
18
19
25
26
31
Cookies