A retenir de ce  parcours: l'ancien moulin avec la chute de la Rhonelle

, le monument à la mémoire de l'Abbé Lehut, Orsinval et sa curieuse église, ancienne chapelle d'un couvent qui n'a pas de clocher mais un campanile,un ancien relais de poste devenu un restaurant, et des points de vue sur la vallée de la Rhonelle et sur le joli village d'Orsinval.

VILLERS-POL

La commune a une superficie de : 1217ha, pour une population de : 1234hab.

« les Villerspolois ». Le village est traversé par la Rhônelle.

Rothard, évêque de Cambrai, dote l’église paroissiale de Villers entre 977 et 995

En 1057, l’évêque Liébert donne l’autel à la même église. L’habitude d’ajouter Sire Pol, puis Pol, est prise au cours du XII° siècle, Pol étant peut être le nom d’un titulaire du chapitre de Cambrai. La seigneurie de Villers-Pol appartient en effet à l’évêque de Cambrai. Bien qu’étant dans la prévôté du Quesnoy, le village ne figure pas au nombre de ceux qui doivent ost « service militaire » et

Chevauchée « tournée faite à cheval » au comté.

Le village occupe le versant droit de la vallée de la Rhônelle avec quelques écarts sur le plateau. La chaussée romaine, qui va de Bavay à Cambrai, le traverse.

Jadis, nombreux petits établissements industriels : brasserie, forges, moulins à eau, fabrique de sucre et de chicorée, distilleries, aujourd’hui disparus.

Eglise Saint-Martin :

La construction date de 1772

Au cours des XIX° et XX° siècles l’édifice est fréquemment réparé. Ses dimensions sont inhabituelles dans un village. Sa voûte atteint 18 mètres, et la longueur du chœur 12,50 mètres. Perché à 40 mètres, le coq est visible de loin.

Chapelle Sainte-Geneviève.

De 1692. La légende veut que l’édifice actuel fut érigé par un riche voyageur égaré qui retrouva sa route grâce à la petite chapelle qui existait autrefois au même emplacement.  

Le calvaire.

Un premier calvaire est érigé en 1787. En 1852, un autre le remplace. Comme le premier, il est ouvert vers l’ouest, le Christ étant tourné vers le soleil couchant.

Bien que la famille Monier-Delsart l’ai fait édifier, à ses frais, sur son propre terrain, un maire décide, cinquante-sept ans plus tard, que le calvaire doit être retourné. Un procès s’ensuit avec la famille propriétaire. La municipalité l’emporte, et depuis,(1909), le calvaire fait face à la rue de Valenciennes.

Monument de l’abbé LEHU.

Au lieu dit « la Croisette », une stèle est érigée à un carrefour constitué par trois chemins qui rejoignent la voie romaine allant de Bavay à Cambrai. Elle rappelle qu’en septembre 1944, en ce lieu, l’abbé Lehu, curé de Villers-Pol et d’Orsinval fut tué par les Allemands.

A quelques pas de là, une modeste croix de bois indique l’endroit exact où il est tombé.