Futurs cercles littéraires

 

 

 

Jeudi 23 novembre 2017, avait lieu le 1er cercle littéraire organisé par le club de lecture de l'UTEL. Ce cercle propose de (re)découvrir la littérature sous toutes ses formes  de façon vivante et conviviale.

Nous étions nombreux pour assister à la présentation de l'œuvre de Maxence Van Der Meersch, un écrivain profondément attaché au Nord. Christian Motte nous a emmenés "A Roubaix sur les traces de Maxence Van Der Meersch", une biographie illustrée de passages de ses œuvres. Il y eut aussi des temps de lectures commentées de pages de  "La maison dans la dune" et "Quand les sirènes se taisent" par les membres du club de lecture.
 
Puisse cette après-midi passée ensemble donner envie de relire cet auteur ou tout autre livre.
 
Deux nouveaux rendez-vous, qui aborderont d'autres approches de lecture, sont programmées le 22 mars 2018  : Rencontres poétiques en lien avec le Printemps des Poètes, et le 7 juin 2018: Quand l'art et la littérature se rencontrent.

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A Roubaix, sur les traces de Maxence Van Der Meersch

Maxence Van Der Meersch, né en 1907 à Roubaix, fut un auteur célèbre en son temps, Prix Goncourt en 1936, pour L’empreinte du Dieu. Ecrivain acharné, il a publié sur une période assez courte, de 1932 jusqu’à sa mort en 1951 au Touquet, une vingtaine d’œuvres, principalement des romans, aux descriptions très détaillées avec des mots quelque peu désuets.

En parcourant sa bibliographie, on retrouve des titres célèbres que vous avez peut-être lus : La maison dans la dune, Maria fille de Flandre, Quand les sirènes se taisent, La fille pauvre, L’empreinte du Dieu, Corps et âmes

Pour le découvrir ou le redécouvrir, partons sur ses traces à Roubaix, là où il est né, là où il a vécu le plus clair de sa vie, sur les lieux où il a situé certains de ses romans, au gré des rencontres qui inspireront ses personnages et notamment celle d’une jeune ouvrière pauvre qui va bouleverser sa vie et influencer fortement une partie de son œuvre consacrée à la vie des gens modestes du Nord.

Dans ses premiers livres, Maxence Van Der Meersch témoigne avec éloquence du quotidien vécu par les gens du Nord. Il cadre sur des faits réels, la guerre, la grève, la contrebande et traite des questions éternelles que sont l’amour, la maladie et la foi. Ses livres sont fouillés avec une multitude de détails. C’est presque du journalisme. Il s’appuie sur de nombreuses fiches qu’il a rédigées au fur et à mesure de ses observations. Il écrit abondamment.

C’est un auteur engagé. Ses convictions qui peuvent parfois choquer sont toujours sincères. Il les a toujours soutenu avec ferveur, au risque de se faire des détracteurs farouches, et à vivre et mourir en héros tragique. Il a beaucoup d’estime pour les plus faibles, les femmes et les enfants. Il y joint une émotion romanesque qui séduira le public. C’était l’auteur à la mode.

Son déclin fut aussi rapide que sa popularité. Son orientation religieuse, les critiques de l’Eglise ou du corps médical concernant certaines de ses œuvres, et le retrait par rapport à ses premiers romans précipitèrent sa chute. D’aucuns disent que la mort de son père, qui était son agent littéraire et même son conseiller-correcteur, marque la fin de son inspiration, lui qui disait n’avoir aucune imagination. Sa distance avec le milieu culturel parisien peut aussi être une autre cause. Il est aussi vrai qu’après guerre, tout évolua très vite et de nouveaux romanciers apparurent. Il est maintenant plutôt méconnu.

La société de amis de Maxence Van Der Mersch œuvre à maintenir son souvenir. Pour le centenaire de sa naissance en 2007, plusieurs municipalités ont permis de remettre en lumière ses textes qui sont étudiés au collège, avec la possibilité d’aller sur le terrain pour mieux comprendre ce témoignage d’un passé révolu

L’ensemble de ses archives, écrits publiés ou non, articles, notes sont déposés à la médiathèque de Roubaix.

 

 

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