Ferrières la Petite

Mon ordinateur était resté sur "veille", je viens de le tirer de son sommeil (il veille en sommeillant, cherchez la logique) et de péniblement ranimer mon goût pour la narration.

Par cette journée où le thermomètre avoisine les 3°, des couvre-chefs de toutes sortes sont de sortie. Philippe s’est appliqué à les cataloguer [photos 1 à 10 P]. Pour des soldes ? Voyez, il y en a pour tous les goûts et, tiens, le bonnet vert de Marie-Marthe a refait surface [11 P] .

Nous sommes donc en ce mercredi 7 janvier 2015 sur la place de Ferrière la Petite [12 P] où Michel procède [13 G] à l’habituelle lecture du documentaire sur le village [32 – Dossier Historique…].

Le port d’un bonnet n’empêche pas d’être toute ouïe [14 P]. Oui-Oui ? Non. Oui-Oui a un bonnet bleu avec un grelot et ici on ne voit ni l’un ni l’autre.

C’est parti [15 G] et nous nous arrêtons déjà sur le pont qui enjambe le ruisseau de Quiévelon pour la photo du groupe [16 P] qui compte quatorze participants – un de plus qu’au 21 novembre 2012.

Après le passage sous la maison du 9 rue Gabriel Péri [voir plan 00 – Circuit…], rue Kléber Delaporte, nous respirons un coup [17 G] : nous aurons besoin d’oxygène pour cette rude montée [18 G] qui conduit au Blanc Rieu [19 G], non sans nous offrir des passages boueux [20 G], très boueux même [21 P]. Monique et moi les avons franchis sur un air de valse [22 G]. C’est fou ce qu’on s’amuse alors que le "groupe des sept" est en train de nous rattraper.

Le voici, le hameau du Blanc Rieu, qui se révèle plus gris que blanc [23 G] mais il ne pleut pas et c’est appréciable.

Dans Ferrière la Grande, avant d’aborder la dernière ligne droite, nous attendons les retardataires [24 P]. Puis nous traversons le Ruisseau du Blanc Rieu près de son confluent avec la Solre et c’est un chemin caillouteux qui s’offre à nous [25 P]. La fois précédente il n’était pas remblayé de ces grossiers graviers de ballast. Aïe les chevilles ! Aïe les genoux ! Finalement on aurait mieux aimé qu’il reste boueux, préférant les pieds mouillés à une entorse malencontreuse.

À la barrière verte [26 P] nous retrouvons un sol acceptable, généreusement couvert de feuilles mortes et sans cailloux [27 J]. Cette Solre, entraperçue avec peine, maintenant nous la côtoyons [28 J, 29 et 30 G] jusqu’à notre retour à l’église par les arrières [31 P].

Il est ?... Zut alors j’ai oublié de regarder l’heure et je n’ai pas consulté Philippe pour savoir ce qu’annonçait son podomètre. Il y a des jours où tout va mal, des jours où rien ne réussit, chantait Michel Delpech !

Mais non, voyons, tout a bien marché et, si ce circuit était un peu dur pour une reprise, on peut toujours se dire que ça ira mieux la prochaine fois.

Et la prochaine fois ce sera près du centre culturel d’Assevent ; je crois pouvoir assurer que ça montera nettement moins qu’à Ferrière la Petite sur les six kilomètres prévus.

Bonne récupération, bons massages peut-être, bonne année, bonne santé.

Guy

Ferrière-la-Petite

Superficie : 535 hectares -- Altitude : 137 mètres – 1 051 habitants : les Ferrièrois.

Le village existait déjà dès les premiers siècles de notre ère. La preuve en est fournie par l’important cimetière francdécouvert sur son territoire lors de l’ouverture d’une tranchée du chemin de fer Maubeuge-Hirson.

Le nom de Ferrière serait :

-- soit d’origine celtique :"fer" qui signifie en celte : étang, donc commune située près d’un étang, confluent ou terrain fangeux.

-- soit d’origine latine : le nom Ferrarias venant du minerai de fer que son sol renfermait et qu’on a extrait pendant des siècles.

Le nom de Ferrière-la-Petite tel qu’il est orthographié de nos jours remonte à 1724.

Au XIVème siècle, le village fait partie de la dot de Jeanne de Hainaut, épouse de Louis de Châtillon, fils du seigneur d’Avesnes, tué à la bataille de Crécy en 1346. La seigneurie passe ensuite aux Croÿ, puis au XVIIIème siècle à la maison de Bousies.

Les faïences de Ferrière-la-Petite :

Avant la Révolution de 1789, Charles de Bousies, dernier seigneur de Ferrière-la-Petite, possédait au village d’importantes carrières de marbre blanc, mêlé de jaune, de gris, de vert et de rouge. Sa masse et le beau poli dont il est susceptible engendrèrent des demandes importantes. On peut citer entre autres : l’escalier de la cour de Bruxelles et l’ameublement de l’abbaye d’Orval au Luxembourg. Pendant la Révolution, Charles de Bousies s’enfuit. A son retour, ne trouvant plus que des décombres à la place de ses ateliers, il fonde la faïencerie avec Joseph Delannoy. Elle fabriquait des assiettes, plats, tasses et pots, produits toujours recherchés aujourd’hui, par les collectionneurs. Après plusieurs propriétaires successifs la fabrique fermera ses portes au milieu du XVIIIème siècle.

Il y avait aussi à Ferrière-la-Petite des poteries de grès introduites en 1708 par Gilles de Gibon, qui venait de Bouffioulx (Belgique)

L’église :

Elle est du siècle dernier. On y remarque à droite un bel autel latéral en marbre, dédié à St- Médard, patron de la paroisse. Cet autel, du XVIIIème siècle, porte la couronne et des armoiries à trois cors de chasse. C’est le seul souvenir qui soit resté des seigneurs de Ferrière-la-Petite.

La maison des Gossuin :

Quand on arrive sur la place de l’église, on franchit les vestiges d’une porte monumentale donnant accès à une vaste enceinte, au fond de laquelle se trouve une jolie maison de campagne du XVIIIème siècle.

Le château (et le nom n’est pas exagéré pour un immeuble qui compte 29 fenêtres de façade) fut la résidence des seigneurs de la maison de Bousies à la veille de la Révolution.

En 1806 la faïencerie, qui avait été vendue comme bien national, fit faillite. Elle fut alors rachetée avec le château, qui était la résidence du directeur, par Louis Gossuin, frère du conventionnel, né à Avesnes en 1759.

Louis Gossuin, qui fut député du Quesnoy aux États Généraux, racheta le domaine en même temps que Talleyrand achetait le sien au Pont de Sains, et dans les mêmes conditions. Il s’agissait surtout d’une spéculation sur les biens nationaux, remis en vente après être passés entre plusieurs mains successives.

Cependant Louis Gossuin, comme Talleyrand, prit goût à sa nouvelle résidence, où il vint habiter plusieurs mois de l’année. Sans doute ses fonctions de receveur-général du Nord sous l’Empire ne lui permettaient guère de diriger d’une façon continue la faïencerie. Mais il s’y intéressa tout de même, et transmit, bientôt, la direction de l’établissement à son fils

Celui-ci fit prendre un nouvel essor à la fabrique, qui occupait alors cinquante-cinq ouvriers et qui eut bientôt une grande notoriété

Les Gossuin habitèrent le château jusqu’à la disparition de la faïencerie.

Ce vaste immeuble a été racheté par la commune en 1865. C’est maintenant la mairie et l’école.

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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