Pour l’inauguration de la librairie Vauban, Michel Bussi était invité et dédicaçait ses livres. J’ai acheté Un avion sans elle. Ce livre m’a passionné et j’ai fait une petite recherche sur cet écrivain qui me faisait aimer les polars.
Le mois prochain, Véronique nous présentera Amélie Nothomb.
Michel Bussi
Né le 29 avril 1965 à Louviers (Eure), Michel Bussi a commencé à écrire dans les années 1990. Alors jeune professeur de géographie à l’université de Rouen, il écrit un premier roman, situé à l’époque du Débarquement de Normandie. Ce dernier est refusé par l’ensemble des maisons d’édition. Il écrit quelques nouvelles, s’attelle à l’exercice de l’écriture de scénarios mais sans parvenir à les faire publier. Il attendra dix ans pour que l’idée d’un roman, inspiré d’un voyage àRomeau moment du pic de popularité du Da Vinci Code de Dan Brown, s’impose. Ce succès d’édition international, ainsi que la lecture d’une réédition deMaurice Leblanc pour le centenaire d’Arsène Lupin, le poussent à se lancer dans un travail d’enquêteur. De retour à Rouen, équipé de ses cartes de l’IGN, il noircit des carnets jusqu’à pouvoir proposer, en 2006, un manuscrit intitulé Code Lupin à un éditeur régional et universitaire, leséditions des Falaises. Ce premier roman sera réédité neuf fois.
Une des particularités de son travail est de situer la majorité de ses romans enNormandie. Ce tropisme normand, ajouté à son enseignement et ses recherches en Normandie, l’ont amené à être élu « Parrain officiel » de la Fête Des Normands, édition 2014, fête régionale normande fêtée sur l’ensemble de son territoire et au-delà.
En janvier 2016, il est selon le classement GFK-Le Figaro, troisième écrivain français en nombre de livres vendus, derrièreGuillaume MussoetMarc Levy .
Ses livres :
Son premier roman, Code Lupin, s'est vendu à plus de 7 000 exemplaires . Son deuxième roman, Omaha crimes, a obtenu leprix Sang d'encrede la ville deVienneen2007, le prix littéraire du premier roman policier de la ville de Lens 2008, le prix littéraire lycéen de la ville de Caen 2008, le prix Octave-Mirbeaude la ville de Trévières 2008 et le prix des lecteurs Ancres noires 2008 de la ville du Havre, devant les meilleurs auteurs de polar de l'année.
Il publie en 2008 son troisième roman, Mourir sur Seine, qui se déroule pendant l'Armada 2008 de Rouen, et qui s'est vendu en quelques semaines à plusieurs milliers d'exemplaires.Mourir sur Seinea obtenu en 2008 le prix du Comité régional du livre de Basse-Normandie (prix Reine Mathilde). Il a publié en 2009 un nouveau roman, Sang famille, destiné à la fois aux adultes et aux adolescents. En2010, il participe au recueil de nouvellesLes Couleurs de l'instant, avec une longue nouvelle, T'en souviens-tu mon Anaïs ?, qui se déroule àVeules-les-Roseset traite de la « légende » d'Anaïs Aubert.
À partir de 2010, il est publié auxPresses de la Cité. Son roman Nymphéas noirs, huis-clos qui se déroule dans le village deGiverny, sort le 20 janvier 2011. Il obtient un succès critique et populaire important, et remporte notamment le prix des lecteurs du festival Polar de Cognac, leprix du polar méditerranéen, le prix Michel Lebrun de la25eheure du Mans, le prix des lecteurs du festival Sang d'Encre de la ville de Vienne, le Grand prix Gustave Flaubert de la Société des écrivains normands, devenant ainsi le roman policier français le plus primé en 2011. Il sort en poche le 5 septembre 2013.
En janvier 2012, il publie son sixième roman, Un avion sans elle, toujours aux Presses de la Cité. S'il reste fidèle aux intrigues psychologiques basées sur les faux-semblants et la manipulation du lecteur, mêlant passé et présent, ce roman pour la première fois n'est pas principalement situé enNormandie. Salué par Gérald Collard comme le polar de l'année,Un avion sans elleest récompensé par le prix Maison de la presse 2012, le prix du roman populaire 2012 et le prix du meilleur polar francophone. Vendu à plus de 800 000 exemplaires en France, il est actuellement traduit dans 32 pays dans le monde. Les droits ont été achetés pour une adaptation cinématographique.
En mars 2013, les Presses de la Cité publient le septième roman de Michel Bussi : Ne lâche pas ma main. L'intrigue se déroule sous le soleil et les palmiers deLa Réunion. Décor idyllique pour un couple amoureux, pourtant le rêve tourne au cauchemar lorsque la femme disparaît de sa chambre d’hôtel. Son mari, soupçonné du meurtre, s’enfuit en embarquant leur fille. Une course poursuite commence alors… Ce roman est finaliste 2012 du prix Relay des voyageurs, finaliste du grand prix de littérature policière, a reçu le prix du roman insulaire 2013, et les droits ont été achetés pour une adaptation télé.
En mai 2014, il publie son huitième roman N’oublier jamais, toujours aux Presses de la cité, alors que Ne lâche pas ma mainsort en poche, chez Pocket, le même jour. Suivent en 2015 et 2016 Maman a tort et Le temps est assassin.
J’ai lu et aimé tout particulièrement Un avion sans elle
Lyse-Rose ou Emilie ? Quelle est l’identité du nourrisson de trois mois, unique rescapé d’un crash d’avion, que les médias ont baptisé Libellule ? deux familles , l’une riche, l’autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité. 18 ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l’affaire, avant d’être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête. Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu’à Dieppe, du Val de Marne aux pentes du Mont Terrible, le lecteur est entraîné dans une course haletante. Un livre passionnant, où le suspense est très habilement entretenu.
Nos coups de cœur
Journal d’un vampire en pyjama de Mathias Malzieu
Journal intime tenu durant l’année où M.Malzieu a lutté contre la maladie du sang qui a attaqué sa moelle osseuse .L’auteur raconte son combat contre la maladie, qui a nécessité beaucoup de prélèvements, de transfusions. Les jeux de mots, l’humour, l’auto-dérision abondent dans le récit. Malzieu rend également hommage au formidable accueil des soignants, à leur écoute, leur empathie.
Des vies et des poussières de Louis Chedid
Ce livre est un recueil de nouvelles, des bribes d’existence où quelque chose se grippe, se voile, se disloque. Un univers souvent cruel et assassin mais jamais loin de l’absurde ni dénué d’humour.
J’ai construit la grande pyramide de Christian Jacq
Christian Jacq nous fait vivre l’aventure d’un tailleur de pierre prêt à donner sa vie pour que s’élève la Grande Pyramide. Il nous révèle les secrets de ce chef-d’œuvre érigé pour Khéops . Un roman exceptionnel.
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