Nous étions 11 à cette réunion et nous avons accueilli avec joie une nouvelle adhérente, toute jeune retraitée, Véronique Lefebvre, venue pour voir mais qui a décidé de s’inscrire à l’UTEL à la fin de la rencontre. Bienvenue à Véronique et avec elle à toutes les nouvelles idées échangées.

Notre prochaine rencontre aura lieu le mardi 16 décembre à 14h.

Avant de procéder à l’échange des livres, Marie Christine a fait une brève présentation de Mary Higgins Clark.

 

Mary Higgins Clark est née le 24 décembre 1929 à New York. Elle a donc 85 ans.

Sa famille est un une famille d’immigrants irlandais de milieu modeste .Son père meurt d’une attaque quand elle n’a que 10 ans. Sa mère peine à l’élever, elle et ses deux frères. A 15 ans, elle entre à l’université dont elle ressort 5 ans plus tard avec un diplôme de philosophie. Malgré ses brillantes études, elle s’inscrit à un cours de secrétariat pour aider sa famille ;. Elle travaille deux ans comme assistante dans une agence de publicité puis devient hôtesse de l’air de la compagnie Pan Am de1949 à 1950.

A 20 ans, elle épouse Warren Clark. Elle suit des cours d’écriture par correspondance et vend à un magazine sa 1ère nouvelle, passager clandestin en 1956. Quand son mari meurt d’une crise cardiaque en 1964, la laissant seule avec 5 enfants, elle écrit des scripts pour la radio et devient ensuite vice-présidente d’Aerial Communications pendant 10 ans. En 1980, elle préside sa propre société, la D.J.Clark entreprise.

En 1969, elle fait paraître son 1er livre, le Roman de Georges et Martha , une biographie de Georges Wahington qui n’a aucun succès.

En 1975, elle essaye un autre genre, le suspense avec La Maison du Guet, le récit d’une mère accusée d’avoir assassiné ses propres enfants. C’est tout de suite un best-seller.

En 1977, elle publie La nuit du renard. Dès lors, le succès accompagne tous ses titres. En fait l’atmosphère d’angoisse qu’elle crée devient sa marque de fabrique, mais peu à peu un côté artificiel, sentimental et mondain tend à se développer dans son œuvre.

En 1996, elle se marie avec John J.Cooheeney. Ils habitent aujourd’hui dans le New Jersey.

En France, elle a vendu plus de 20 millions de livres. En 1999, un sondage paru dans le monde la place en 2ème position des auteurs les plus lus par les jeunes de 12 à 30 ans. Elle est spécialisée dans le roman policier et de suspense.

Elle a écrit 42 romans. Quelques uns sont écrits avec sa fille Carol Clark

ŒUVRES PRINCIPALES : La nuit du renard, la Maison du guet, La clinique du Dr H., Douce nuit

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Nos coups de cœur

L’appel de l’ange de Guillaume Musso

Dans un aéroport de New York, un homme et une femme se bousculent. Leurs affaires tombent et par hasard ils reprennent le téléphone portable de l’autre. Madeline va à Paris et Jonathan va à San Francisco. Chacun explore le contenu du téléphone de l’autre et découvre que leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais.

Une très belle intrigue et un grand suspense, un final virtuose

Charlotte de David Foenkinos, prix Renaudot 2014

Ce livre raconte la vie de Charlotte Salomon , artiste peintre, morte à 26 ans à Auschwitz en 1943, alors qu’elle était enceinte. Après une enfance à Berlin , Charlotte est exclue par les nazis. Exilée en France, elle entreprend une œuvre picturale. Portrait saisissant d’une femme exceptionnelle. C’est aussi le récit d’une quête, celle d’un écrivain hanté par une artiste et qui part à sa recherche

Pas Pleurer de Lydie Salvayre, prix Goncourt 2014

Deux voix entrelacées. Celle, révoltée de Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les Nationaux contre « les mauvais pauvres ».

Celle de Montse, mère de la narratrice et « mauvaise pauvre », qui efface tout de sa mémoire, sauf les jours enchantés de l’insurrection qui a permis d’ouvrir la guerre de 36.

Le voyage de Sergueï Ivanovitch de Marina Vlady

Sergueï doit quitter sa fiancée et son village pour 2 longues années dans l’armée soviétique. A 18 ans, il se retrouve dans un bataillon disciplinaire à des milliers de km sans comprendre les souffrances qu’on endure, les crimes que l’on vous fait commettre, cela peut rendre fou. Ce voyage lui fera découvrir la mort, le désespoir, mais aussi la tendresse, l’amitié.

Martin de La Brochette par Thierry des Ouches

Grassouillet, affublé d’un rejet pour les études, Martin est l’antithèse et le mal-aimé de sa famille BCBG de Versailles. Mais le « p’tit boudin », aidé d’un gros appétit pour la vie n’a qu’une idée en tête, exercer avec sa femme rondelette, la profession de charcutier. De par leur vie simple, ce couple permettra à chaque membre de la famille de se révéler et de changer. Belle analyse sociétale.