Pour notre rentrée après les fêtes, trois futures adhérentes sont venues nous rencontrer. Nous espérons les revoir à notre prochaine rencontre le mardi 23 février.

Véronique nous a présenté Colette et nous la remercions pour cette recherche très intéressante.

                                BIOGRAPHIE DE COLETTE (1873-1954)

Gabrielle, Sidonie Colette dite Colette fut une femme de lettres française, romancière, mime, actrice et journaliste.

Pendant presque 50 ans, elle aura écrit de nombreux romans (certains auront été adaptés au théâtre, au cinéma et à la télévision). Elle a aussi fait des chroniques et des reportages pour des journaux. Elle aura joué dans des pantomimes, faisant scandale et joué au théâtre dans certaines de ses pièces. Elle aura beaucoup déménagé, voyagé pour ses tournées (mime, théâtre, conférences). Colette sera reconnue, consacrée pour son œuvre littéraire : légion d’honneur, élue à l’Académie royale de Belgique de langue et littérature française, directrice littéraire d’un journal, élue membre puis présidente de l’Académie Goncourt, obsèques nationales.

Voici son parcours de vie : Colette passe une enfance heureuse à la campagne en Bourgogne. Elle est adorée par ses parents : le capitaine Colette, invalide de guerre, percepteur et homme cultivé grand lecteur et sa mère Sidonie dite Sido féministe et athée. Colette obtient son brevet élémentaire à 16 ans. Elle racontera cette enfance et sa famille dans deux romans autobiographiques : La maison de Claudine (1922) et Sido (1930). A 20 ans, elle épouse Henry Gauthier-Villars dit Willy (critique musical et romancier populaire) qui lui fait découvrir l’amour, l’écriture, la vie parisienne et les affres de la jalousie. Willy la pousse à écrire la série des Claudine (1900 à 1903) qu’il signera toujours de son nom Willy. Colette évoquera durement cette expérience matrimoniale dans son livre : Mes apprentissages (1936). Trompée et déçue, Colette se tournera vers des aventures féminines et se libérera de la tutelle de Willy en apprenant le métier de mime. Elle se produira au music-hall dans des scènes érotico-lesbiennes où elle fera scandale. Cette vie de saltimbanque apparaîtra dans son roman : La vagabonde(1910).

Colette rencontre ensuite son deuxième mari Henry de Jouvenel politicien, rédacteur en chef du journal « Le matin ».De cette union, naîtra sa seule enfant Colette de Jouvenel dite Bel Gazou. Elle débute une carrière de journaliste, écrit des articles et fait des reportages. Parallèlement, elle se produit en tant qu’actrice au théâtre. C’est une vie de bourgeoise et une période voyageuse pour Colette. Elle devient même la directrice littéraire du Matin. Mais de nouveau trahie et délaissée, elle divorce après avoir séduit et initié à l’amour son jeune beau-fils Bertrand de Jouvenel. Cette liaison de 5 ans aura inspiré ses livres : Chéri (1920), Le blé en herbe (1923) et La fin de Chéri(1926).

Enfin, Colette rencontre son troisième mari Maurice Goudeket, homme d’affaires d’origine juive qu’elle considérera comme « son meilleur ami ». Elle le sauvera de la gestapo grâce à ses relations. Elle souffrira de polyarthrite qui petit à petit l’immobilisera complètement. Ses œuvres complètes seront publiées en 1948. Elle mourra en 1954 à 81 ans. Ses obsèques religieuses ayant été refusées par l’église catholique, elle aura des obsèques nationales. Elle est enterrée au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Les livres préférés de Véronique

La maison de Claudine paru en 1922

Colette fait revivre avec un rare bonheur dans ce livre de souvenirs son enfance heureuse, sa famille et surtout sa mère, la merveilleuse Sido tant aimée. Les bêtes, elles aussi, dont Colette parle mieux que personne, font partie intégrante de cette maison qui devient une maison inoubliable grâce au génie de l’auteur.

Sido paru en 1930

Colette y fait revivre Sido sa mère, son père, sa sœur et ses frères, l’amour qui unissait ses parents et son enfance heureuse.

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Nos coups de cœur

Mirage de Douglas Kennedy

Ce roman a pour cadre le Sahara dans une chaleur étouffante. . Un voyage plein de rebondissements au cœur d’un Maroc inattendu, avec le plus captivant des guides, Douglas Kennedy.

Robyn sait que son mari n’est pas parfait, artiste insouciant, dépensier. Robyn veut un enfant, Paul est d’accord mais le temps presse et rien ne se passe. Pourquoi pas un voyage au Maroc ? Sur place, la magie opère, Paul se remet à peindre et Robyn à espérer. C’est alors qu’une nouvelle tombe, un secret révélé, si explosif qu’il dévaste tout. Et Paul disparait. Folle de douleur, Robyn va partir à sa recherche.

Un thriller psychologique aux multiples rebondissements. Un très bon moment de lecture.

La Mariée était en blanc de Mary Higgins Clark

A la veille de son mariage, Amanda disparait mystérieusement. Cinq ans plus tard, une productrice de télévision, Laurie décide de choisir cette affaire classée comme sujet d’émission.

Un roman suspense qui se lit facilement. Avec Mary Higgins Clark on sait que l’on va passer un bonmoment de lecture et que l’on ne va pas être déçu.

Les grandes évasions de Paul Metral écrit par Serge Ravel

Serge Ravel nous raconte la cavale de Paul, vieux monsieur de 89 ans, révolté en rupture de maison de retraite. Il est poursuivi par sa nièce, les gendarmes, les médecins, les religieuses, toutes personnes qui ne lui veulent que du bien ;

Un roman cocasse, pétillant, et doucement mélancolique sur la liberté d’être soi dans le grand âge.