À cœur vaillant, rien d’impossible.

À cause de la menace de pluie nous ne serons pas nombreux aujourd’hui [photo 01]. Il va rester des places libres au parking – surtout si on se gare à cheval sur la limite de l’emplacement ! [02]. Par contradiction le soleil est là, gênant d’ailleurs, à éblouir l’objectif de l’appareil photo [03]. L’assistance s’étoffe petit à petit [04 et 05].

Au départ le "groupe des six" commence par longer (à dix) le collège Jacques Brel [06] – comme les trois autres groupes : de cette façon on ne risque pas de s’égarer….

 

Le sol, légèrement boueux et couvert de feuilles glissantes décourage une de nos marcheuses. La suite lui donne raison car ça se corse [07] et c’est à neuf que nous obliquons à droite dans l’espoir de parvenir pas trop crottés sur la D 295 (la rue René Vicaine) [00 – Circuit…]. Voyez qu’il y a de quoi prendre un bain de pieds -- qui serait plus exactement un bain de chaussures [08]. Nous finissons, assez espacés, par atteindre la résidence Georges Derumière qui nous offre le macadam de ses rues en cul-de-sac [09]. Voilà qu’arrivent les deux derniers [10]. Ils ont bien fait de ne pas trop se presser : mieux vaut prendre du retard que de se retrouver à plat ventre ou sur le derrière dans ce genre de chemin.

Aux premiers mètres de la rue René Vicaine, nouvelle défection.

"Bon, ça y est, me dis-je, on va se mettre à jouer aux "Dix petits nègres".

Connaissez-vous cette comptine qu’Agatha Christie a utilisée pour son célèbre roman policier ? Je vous en donne une version qui n’est pas exactement la sienne. Les comptines sont très évolutives comme chacun sait.

Dix petits nègres s’en allèrent dîner

L’un d’eux s’étouffa.

Il n’en resta plus que neuf

Dix petits nègres partirent en bateau

L’un d’eux se noya

Il n’en resta plus que huit….

Je vous rassure tout de suite : nous finirons bel et bien le circuit à huit.

La vache noir et blanc 9670 m’interpelle pour me demander des nouvelles de Philippe, le chéri des bovins [11]. Elle s’arrête de manger pour mieux m’écouter et se déclare rassurée d’apprendre qu’il va de mieux en mieux.

Mais le chemin suivant, lui, souffre méchamment d’orniérose et de fangite [12]. Nous longeons le nouveau cimetière pas encore occupé, espace de calme contrastant avec la rue que nous venons de quitter [13].

Le Chemin d’Hautmont (pensez à tourner à droite au bon moment) nous met à disposition une herbe drue qui nettoie nos chaussures en un tournemain. Non, ne prenez pas ce château d’eau pour repère, nous ne passerons dessous que lors de notre retour [14]. Contentez-vous d’admirer le paysage. Pour le moment, après la jonchée de feuilles [15], nous atteignons Ferrière la Grande au bout du Chemin Vert [16] pour trouver la Rue des Roses sur la gauche. Et là, je vous le donne en mille, pas moyen de passer sur le Chemin Lallemand : des haies épaisses en barrent l’entrée. Par la Rue des Tulipes et la Rue des Bruyères, nous regagnons le Chemin Vert pour le suivre à rebrousse-poil. C’est l’autoroute des marcheurs [17] ! C’est là que les quatre groupes de randonneurs de l’UTEL se rejoignent.

Le reste n’est plus qu’une affaire de routine. On met un pied devant l’autre dans la Rue de Rousies, la Rue Saint-Vincent de Paul et la Rue du Gauche Pied. Gauche ! Gauche !... pour courber le dos et ouvrir le parapluie en même temps sous la pluie grêleuse qui ne devait pas tomber avant seize heures, d’après Alain, et qui a pris cinq minutes d’avance alors qu’il ne nous reste que dix minutes pour revenir au point de rendez-vous.

Deux heures de marche pour 6,500 km : nous aurons fait mieux que trois kilomètres à l’heure.

Mercredi prochain ce sera à partir du cimetière de Cousolre.

D’ici là passez une bonne semaine.

Guy