Hisse et haut !

Le vent a chassé la pluie et le soleil est au rendez-vous sur la place de Louvignies-Bavay [01 et 00 -Circuit Louvignies –Bavay]. Peu à peu les marcheuses et les marcheurs arrivent [02]. Jugeant alors notre nombre suffisant, Yves nous lance : "Finis les bisous…". Le jaloux !!! Puisque c’est comme ça je vous le présente de dos [03] à lire le commentaire historique de Michel Rigot. Cependant, à la réflexion, comme je suis bon prince et pour ne pas faire de peine à Élie, je vous les présente aussi de face [04].

Nous allons démarrer avec un peu de retard : nous en attendons deux qui se sont égarés du côté d’Audignies. Comme quoi le GPS est  parfois utile même si on connaît bien la région.

Les dix-huit du "groupe des six" (nombre certifié par Charles Stopin, notre compteur agréé et attitré) se laissent entraîner dans la descente le long de l’église [05] sans vouloir penser qu’il faudra remonter tout ça au retour.

Nous avons tourné dans le chemin des Foulons [06] et je ne vous propose pas de photos du lavoir des Foulons ni du Pont Blanc : elles ont déjà été publiées dans les comptes rendus des années précédentes ; cela vous laissera le plaisir de les rechercher dans vos archives.

Des petits ruisseaux traversent le sentier [07]. On écoute leurs glougloutements tout en faisant attention où on met les pieds. Pas étonnant de trouver une source, ici la Fontaine Mulet [08], dans cette abondance d’eau courante. Là, c’est sérieux, un pont de bois nous aide à traverser le ruisseau d’Audignies [09]. Peu après, vous aurez beau chercher, vous ne trouverez pas de train sur la ligne désaffectée |10], vous pouvez consacrer votre attention à ne pas achopper sur les rails [11] : il n’y a aucun train qui en cache un autre….

Jusqu’à la cote 131 il y a un peu de boue -- oh ! juste ce qu’il faut comme un glaçage sur le gâteau – et après plus de risques de glissade [12].

Ayant rejoint la D 154, délaissée au départ, nous posons pour l’habituelle photo de groupe [13]. Le soleil en fait grimacer quelques-un(e)s. Ne cherchez pas Jocelyne et René : ils ont caché leur visage n’ayant pu se décider à prendre la lumière crue en pleine face.

La route est plus ou moins droite et la ferme de Fréhart est derrière nous [14].

Nous arrivons au col du Long Buisson [15]. Un moment talonnés par un tracteur qui tire une remorque de rondins de bois [16], nous continuons dans la rue de l’Église beaucoup plus tranquille.

Vous avez sans doute pu remarquer que ma partie c’est la flore et que je laisse volontiers à Philippe l’exclusivité pour la faune. Ici je me recycle afin de lui offrir un goût de promenade grâce à ces deux chevaux [17]. D’abord méfiant, le premier finit par s’approcher de nous [18] sans pour cela s’arrêter de brouter. Philippe adore les chevaux ; moi, je les déteste et je m’en méfie après tous les désagréments qu’ils ont valu pendant la guerre 40 à l’enfant campagnard que j’étais alors – une excellente raison de préférer les plantes… ou les vaches.

Nous avons descendu la butte de l’église de Mecquignies en freinant sur les talons [19].

Un crochet, non programmé, nous amène au château où une dame très affable nous indique que le chemin n’est gère praticable – de toute façon nous n’avions pas l’intention de nous y engager. Et la photo du château s’est révélée inutilisable : le contraste trop accentué entre l’ombre et la lumière, entre les arbres et la construction a effacé le bâtiment.

Après une série compliquée de virages  dans un nœud de routes, nous suivons la route d’Obies qui grimpe pour rattraper la dénivelée sous l’église et nous finissons par retrouver la route du col du Long Buisson [20].

La Ferme de Fréhart marque le début de la fin [21] et un grand soulagement pour certaines.

Nous gravissons le raidillon autour de l’église de Louvignies [22] pour être de retour à seize heures dix, au bout de six kilomètres – oui, tout juste, pas plus, même si cela a pu paraître long à quelques-unes.

En revenant chez nous, Geneviève et moi sommes passés faire un petit coucou à Philippe. Comme vous pouvez le constater il va maintenant pour le mieux [23]. Il remercie vivement les personnes qui lui ont marqué de l’intérêt en lui rendant visite, en prenant de ses nouvelles ou en lui prodiguant leurs encouragements.

Mercredi 25 nous marcherons aux environs de Louvroil ; rendez-vous toujours à quatorze heures sur le parking près de la piscine Tournesol et du collège Jacques Brel. Le circuit de 6 km n’autorisera pas de raccourci ; il sera moins pentu que celui de Louvignies mais aussi moins boisé, c’est presque une évidence.

Gardez-vous en forme en évitant le rhume conséquence fâcheuse d’un refroidissement.

À mercredi.

Guy