Mercredi 4 novembre - Rousies - 6 km

Un petit tour chez "les baudets" de Rousies.

Cette fois c’est sur la place de la mairie de Rousies qu’a lieu le rassemblement pour les marches de l’UTEL. Croyez-moi, ne me croyez pas, le fait est qu’il pluvinait sur la route pour y arriver et que le ciel a séché ses larmes jusqu’à notre retour – et même bien après. Constatez-le : rien dans le ciel si le sol est mouillé [photo 01]. Le parapluie n’a été ouvert que pour la déco ou parce que la personne, distraite, ne s’est pas aperçu qu’il ne pleuvait plus.

Le décor planté on y place l’orateur [02], dans un petit coin ce coup-ci étant donné qu’on n’arrête pas de le voir en gros plan. Allez zou ! coin droit c’est bon. Eux / elles, au moins, sont sages [03]….

Élie m’apprend que la rue du Transvaal est barrée avant les usines : il faut modifier l’itinéraire. Nous allons suivre le "groupe des sept" pour repérer la voie verte [voir 00 - Circuit Rousies].

Mais d’abord nous franchissons la Solre [04] puis, à gauche après le passage à niveau, on évite de se faire coincer dans la couloir à vache [05] qui réduit l’accès du chemin. Mais, désolé, de vache il n’y en a point pas plus que de Philippe d’ailleurs et je me sens bien seul aujourd’hui. Des problèmes pulmonaires lui ont valu un ticket d’entrée aux urgences et un séjour à l’hôpital en fin de semaine. Tout le monde lui souhaite  un prompt rétablissement qui le fera revenir au plus tôt parmi nous. Courage, Philippe !

Pour le moment, après la voie verte, quatre gaillardes ont pris le commandement  dans le Bois Daret [06] jusqu’au rassemblement pour la photo de groupe [07] avant le petit pont sur la Solre qui nous permet de rejoindre la rive droite. Là, la pente est raide, le chemin est particulièrement feuillu et traversé de racines d’arbres ce qui n’a pas l’air de contrarier notre jeune compagnon. [08].

On savait bien qu’on finirait par arriver à Ferrière la Grande, sur la route de Cerfontaine appelée "avenue Georges Clémenceau". Une maison ancienne joliment retapée a tapé – c’est le cas de le dire – dans l’œil de Françoise. Bonne pâte je la lui offre en photo. Non, ce n’est pas pour vous, c’est pour elle. Votre tour viendra – si vous me le demandez gentiment…. En me retournant, que vois-je ? Cette maison en partie art déco [11]. Remarquable elle aussi. Allez hop ! nouvelle photo.

Un peu trop passante à notre goût cette avenue. C’est soulagés qu’après l’ex-"Clair de Lune" devenu une friterie nous nous engageons dans la rue du Chemineau (de Ferrière) pour atteindre la rue Clémenceau de Rousies beaucoup moins bruyante [12].

C’est à hauteur de la rue du Transvaal, que nous avons renoncé à emprunter à l’aller, que quatre dames continuent tout droit vers la place et que les restants se paient la grimpette derrière l’église.

Rue du Bois Lydie est la première à le remarquer, forcément elle marche toujours en tête ; elle s’est arrêtée tout net devant ce magnifique plant femelle de houblon lupulin [13], aux fruits si caractéristiques. Ces cônes sont utilisés à maturité pour aromatiser la bière depuis – tenez-vous bien  -- le IXème siècle….

"La Place Rouge était vide. Devant moi marchait Nathalie…". Pas tout  à fait, si la Place du Tilleul était vide, devant moi marchaient Gisèle et Lydie [14].

Nous voilà maintenant Boulevard Léon Liémans à longer la clôture de la cour d’école [15] ; la place de la mairie n’est plus très loin et nous y serons avec un quart d’heure de retard sur l’horaire habituel. Mais… mais… aujourd’hui encore nous avons couvert les six kilomètres au complet… enfin, à douze marcheuses et marcheurs sur seize soit à 75 % -- un résultat tout à fait honorable.

Nous laisserons passer le 11 Novembre pour nous retrouver à Bavay autour de l’église de Louvignies le 18. Pour un circuit de 6 km tout juste avec une première bouche de 2 km. Avis aux amateurs.

Arrivederci.

Guy


Rousies

Ville au passé historique aussi mouvementé que riche, Rousies, aujourd'hui c'est aussi une commune très dynamique, avec de nombreux commerçants et diverses sociétés, une vie associative très active, et avec, aussi, sa zone industrielle du centre qui regroupe plus de 10 entreprises.

Rousies a eu plusieurs noms. Au XIIème siècle elle s'est appelée Rozies puis Rozies-lez-Maubeuge au XIVème, pour prendre son nom actuel vers 1750.

Le mot Rousies peut signifier "coteau de roses" mais peut vouloir dire "bord de la rivière" en celtique.

En 1815, sur le plateau de Falize, furent découvertes des médailles romaines. En 1883 Ernest Willame, en creusant une tranchée pour le chemin de fer, trouva des tombeaux romains formés de six tuiles ou carreaux en terre rouge ainsi que diverses vases ou urnes contenant des ossements incinérés. Autre découverte : des pièces de monnaie en bronze ou en cuivre frappées d'une effigie à deux têtes, sans doute le dieu romain Janus. Ces pièces étaient l'obole destinée à payer Charon, autre personnage de la mythologie.

Rousies, au Moyen Âge :

En 1194, Bauduin V, comte de Hainaut, cède aux chanoinesses de Maubeuge sa part du bois de Falize. En 1207, la comtesse Marguerite de Hainaut donne à Henri de Rosies des terres situées sous le vivier tenant à la Solre, c'est-à-dire l'actuelle rue des Viviers.

Derrière l'église, enfin, fut retrouvé le reste d'un four de potier et des débris de poteries datant du XIIIème ou du XIVème siècle.

Le rattachement à la France :

Avant Jésus-Christ, Rousies appartenait aux Nerviens, peuple gaulois, et fut occupée par les Romains avant de faire partie du royaume de Clovis, au Vème siècle.

Après la mort de Charlemagne, le traité de Verdun, en 843, plaça la ville sous le pouvoir de Lothaire, petit-fils de Charlemagne, puis de Charles le Chauve. Cependant, les véritables maîtres de Rousies furent les comtes du Hainaut, les seigneurs de Beaumont et surtout les chanoinesses de Maubeuge.

En 1476, Rousies fit partie des états de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne.

En 1550, le village appartint à l'empereur Charles-Quint, puis au roi d'Espagne Philippe II, qui était aussi le maître des Pays-Bas.

C'est en 1699 que Rousies appartint à la France.

Lieux-dits :

 Rousies les lieux-dits sont nombreux, pas loin d'une vingtaine. Je n'en citerai que deux : La Sorcière et La Face du Diable.

Population :

La population est de 4 289 habitants et la superficie de 579 hectares.

Ses habitants, les Roséens, ont un sobriquet : « Les baudets de Rousies »           

Cette habitation, appelée jadis « Café rond », a été réalisée dans un ancien moulin qui avait la particularité d’avoir une meule actionnée par la force des baudets. C’est pourquoi il est circulaire. D’où peut-être le sobriquet : Les Baudets de Rousies

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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