C’était court mais c’était bien bon.

Aujourd’hui, mercredi 17 décembre, à Wattignies la Victoire, voyez le bel ensemble de ces hayons relevés en chœur [photo 01 P]. D’aucuns, pessimistes, ont revêtu leur cape imperméable [02 P] et même sorti leur parapluie – alors qu’il ne pleut pas !

Oyez, oyez, braves marcheurs, il a plu jusqu’ici mais en ce moment il ne pleut pas, le ciel nous offre un répit appréciable, profitez-en. Cela va-t-il durer ? On verra. En tous cas il va permettre à Michel de délivrer son commentaire sans mouiller son papier [photo 03 G et dossier 30 – Historique…]. Oyez, oyez, braves gens….

Nous sommes devant la salle des fêtes, à l’angle de la rue Carnot et de la rue du Général de Gaulle [04 G], non loin du monument aux morts. C’est de là que nous allons démarrer pour un circuit écourté et non de l’église comme indiqué sur le plan [00 – Circuit…] mais, ne vous inquiétez pas, la boucle sera bouclée.

Voyez ce que je vous disais : rien, pas une goutte et les parapluies repliés se retrouvent transformés en cannes sur quoi s’appuyer [05 G]. Qui voit-on là ? Mais c’est bien sûr ! C’est notre président [06 G] aussi attentif que les marcheurs réunis ici [07 P et 08 P].

À peine le "groupe des six" (à sept : pas de problème il s’agit des meilleurs… faut le dire vite avant d’être contredit !) notre groupe donc a-t-il pris le départ que nous nous arrêtons pour admirer ce lavoir que les machines à laver ont conduit à la désaffection et à la désaffectation [09 P]. Pour que nous ne tombions pas à notre tour dans l’oubli Philippe immortalise le groupe et, du coup, lui-même ne fera pas partie des immortels…. La rue de la Fontaine s’ouvre devant nous avec les " huit" qui, eux, nous ouvrent la voie [10 P]. Ils vont nous quitter à la fourche avec ce chemin sans nom connu [11 G] pour filer vers Dimont [12 P].

Michel nous a prévenus : il y a un risque que ce soit boueux. Ça l’est mais pas trop [13 G]. Au début. Plus loin, après deux cents mètres d’un passage particulièrement défoncé nous émergeons sur la plaine [14 G] et la bande herbeuse centrale est la bienvenue. Remarquez la présence de Josette et de Jocelyne qui ont triomphé de leurs virus.

Le chemin de Floursies nous mène aux premières maisons de la rue Jourdan [15 G], l’amorce du village, et, pour compléter notre parcours, nous suivons la rue du Planty qui nous conduit à la petite église [16 G], toute mignonne derrière son muret de belles pierres du pays.

Rue du Général de Gaulle une remarquable maison ancienne, aux belles pierres du pays elle aussi [17 G] nous signale que la fin de la randonnée est proche. On ne voit pas encore la salle des fêtes mais elle ne va pas tarder à se montrer.

Il est quoi ? Trois heures un quart ! Malgré le tronçon boueux nous avons bien marché sur ces quatre kilomètres. Que dites-vous ? On pourrait refaire un tour ? Nous serions partants mais il y a le goûter qui nous attend, il ne serait pas correct d’y faire défaut déjà que nous ne sommes pas si nombreux : quarante-trois au total….

Tant pis pour les défaitistes et les empêchés, nous allons nous régaler : c’est mérité, non ?

À suivre….

Guy

WATTIGNIES-la-VICTOIRE

La randonnée d'aujourd'hui a pour point de départ la commune de Wattignies-la-Victoire.

La bataille :

Le village est connu grâce à la bataille qui s'y est déroulée les 15 et 16 octobre 1793. Sur le plateau de Souvergiaux, au nord-est du village, l'aile droite des armées françaises de Carnot et Jourdan, commandée par le général Duquesnoy , a affronté les Autrichiens dirigés par le prince de Cobourg.

La défaite de l'armée autrichienne par les colonnes françaises a eu pour conséquence la levée du blocus de Maubeuge le 17 octobre 1793.

Cette bataille, qui opposait 45 000 Français à 21 000 Autrichiens aurait fait 2500 morts côté autrichien et 5000 côté français.

C'est de cet événement que provient le nom de Wattignies-la-Victoire décrété par le président de la République, Monsieur Sadi Carnot.

Le nom de la commune est gravé sur la face nord de l'Arc de Triomphe à Paris.

Un monument rappelle le souvenir de cette bataille.

La bataille de Wattignies est une grande victoire, les Français y ont montré leur courage et leur vaillance, mais celle-ci ne constituera qu'un répit, la bataille de Fleurus le 26 juin 1794 sera décisive et permettra à la France d'annexer les provinces belges et d'éloigner les Autrichiens de sa frontière.

Le kiosque à musique :

Il a été érigé par les établissements Paradis d'Hautmont le 29 juin 1873.

L'église Saint-Ghislain : en pierre et grès date du XVème siècle.

Population en 2011 : 254 habitants : 'les Watteniens'.

Le principal cours d'eau est le Stordoir.

Un modeste musée, visible dans la salle d'honneur de la mairie, vous permet de découvrir quelques vestiges retrouvés sur le champ de bataille.