Mercredi 5 août 2015 - Clairfayts avec les 6 et 7 km

Clairfayts

Superficie : 753 hectares. Population (en 2012) : 369 habitants, " les Clairfaitois"

En 1145, l’autel de l’église est concédé aux moines de Liessies. Au XIIème siècle, le territoire appartient au même front de défrichement que Beaurieux.

Le hameau d’Epinoy est caractéristique du phénomène de conquête des sols, évoqué par son étymologie, signifiant "buisson d’épine noire".

 

Une église y est construite en 1472, sur une éminence rocheuse dominant la campagne environnante, tandis que celle de Clairfayts est élevée vers 1556, à l’instigation du réformateur de l’abbaye de Liessies, Louis de Blois, soucieux de la remise en valeur économique et morale des terres de son abbaye.

Le cimetière entourant l'édifice abrite la sépulture des princes de Cröy-Solre.

Epinoy est rattaché à Clairfayts en 1825, après avoir formé une commune distincte pendant la Révolution.

Le bourg est rendu célèbre lors de l’invasion allemande, le 16 mai 1940. La 15e division de panzers du maréchal Rommel, ayant fait le plein d’essence à Cerfontaine (Belgique), entreprend la percée de la ligne Maginot. Malgré la résistance héroïque des blockhaus du Trieux-du-Chêneau, vers minuit, passant par l’Epine, les panzers rejoignent la route de Solre-le-Château à Avesnes-sur-Helpe, à proximité de la ferme du Trianon.

Eglise Saint-Paul

  1. Brique et pierre bleue.

De style ogival tardif, l’édifice, avec son transept, a la forme d’une croix latine.

Les voûtes, aux fines nervures, ont été coupées au-dessus des chapiteaux des colonnes, afin de permettre l’installation d’un faux plafond.

Le mobilier est, en partie, issu de l’abbaye de Liessies, qui était le collateur de l’église.

Chaire de vérité

Du XVIème siècle, en bois de tilleul.

Cette chaire était probablement une tribune ou un ambon de l’abbaye de Liessies, utilisé par les moines dans le réfectoire du monastère pour la lecture durant les repas. De style gothique, elle est composée de panneaux sculptés avec les figures de saint Jérôme avec son lion, de saint Augustin tenant un cœur, de saint Pierre avec sa clef (transformée en épée par un restaurateur mal inspiré), de saint Ambroise tenant une crosse et un livre et enfin d’un pape, coiffé de la tiare et portant la triple croix.

Tombe de la famille de Croÿ-Solre XIXème et XXème siècles

Ce monument funéraire témoigne de la présence sur le territoire de l’une des grandes familles aristocratiques de la région de Solre-le-Château à partir du XVIIème siècle.

Après avoir quitté le pays, lors de l’occupation française, la branche des Croÿ-Solre tente, en 1785, de reconstruire sa seigneurie, mais sans succès.

Chapelle Notre-Dame à Epinoy

XVème siècle. Brique et pierre.

Epinoy fut une paroisse indépendante jusqu’en 1825. L’oratoire, qui faisait fonction d’église, a été construit en 1472.

Elevée sur un piton rocheux, cette chapelle gothique, composée d’une nef unique et d’une abside à trois pans, est épaulée de contreforts extérieurs.

Le sol est pavé de carreaux de marbre dans le chœur et de pierres bleues dans la nef. La cloche enlevée par les Allemands en 1917, a été remplacée en 1932 par une nouvelle, fondue à Sin-le-Noble.

Une vierge à l’enfant, figurée dans une position hiératique, a été sculptée par un artisan local, dont le nom reste inconnu. Cette statuette est sans doute la plus ancienne de la région.

Soleil, soleil…

Me revoilà – pas pour longtemps, vacances obligent, les nôtres et celles de nos enfants -- et la série, que je croyais terminée, continue : pas moyen de boucler les 6 km en entier. Il y en a qui m’ont dit : "C’est à cause des circonstances". Mais moi je ne les connais pas ces sires Constance ! Pourquoi est-ce qu’ils m’en veulent ? Et d’abord Constance c’est un nom de femme, pas d’homme !...

N’allons pas plus loin ! Revenons à nos bêêê-liers. Voici un bel après-midi qui s’annonce [01 G] : on va prendre le soleil plein pot [02 P]. Vous avez prévu la thermo d’eau fraîche ? Moi, oui….[03 P]

Les présentateurs n’en ont cure [04 P]. Imperturbable, Yves nous renseigne sur le village de Clairfayts et son hameau de l’Épinoy [05 G] que nous n’allons pas tarder à rejoindre [30 – Historique… et 00 – Circuit…] pourvu que le grand chef donne le signal du départ [06 G]. Il a troqué son arme lourde (l’appareil de photo Reflex) contre une arme de poing plus légère, facilement escamotable (un genre Fuji) et c’est parti [07 G].

N’allez pas croire qu’on accède à la place dudit Épinoy les doigts dans le nez (qui a inventé cette expression ? C’est absolument irréel !). Il y a un mouvement ascendant de la route pas négligeable et les attardés ont bien besoin des encouragements dudit grand chef [08 G]. Moi, j’en suis à flâner et à prendre le temps de fixer l’image de ces grands épilobes qui ont bien profité de l’eau du fossé [09 G]. Ce sont que des cousins des épilobes ? Des chamérions ? Pour ma part je préfère dire "épilobes", je trouve que c’est plus joli. Oh, et puis, à choisir je les appellerai de leur nom populaire : lauriers de Saint-Antoine, qui évoque précisément la forme de leurs feuilles et de leurs quatre pétales en croix.

Philippe, persuasif, a regroupé tout son monde et, si vous comptez juste, vous verrez que nous sommes à douze. N’oubliez pas le guide ! [10 G]. Le voici… mais, cette fois, on ne voit plus Philippe [11 P].

Peu après l’église d’Épinoy [12 P] on plonge littéralement sur le ruisseau du Riamé [13 P] et là, devant nous, que distinguons-nous ? Une rude remontée ; raide, raide, raide ! [14 G]. Elle ne va pas trop durer [15 G] mais l’effort est néanmoins intense et l’une d’entre nous (je tairai son nom par discrétion), dans la pente, est saisie d’un malaise qu’elle ne parviendra pas à surmonter suffisamment. Philippe se propose pour la ramener au point de départ avec sa voiture qu’il se dépêche d’aller chercher. Après bien des hésitations, nous nous décidons à continuer à huit [16 G], laissant la souffrante aux soins de deux infirmières improvisées.

Pour ne pas déborder trop de l’horaire habituel nous nous dispensons du chemin de Mons, de la rue du Bosquet et de la D 83 pour continuer sur la rue Haute jusqu’à l’école du village, n’ayant parcouru que 4,860 km.

C’est une belle idée d’avoir semé des bleuets dans le parc derrière la ferme voisine de l’église [17 G]. Regardez-les attentivement ; ce sont des bleuets vrais que vous aurez du mal à trouver ailleurs car ils sont en voie de disparition : les herbicides les ont presque totalement éradiqués. À ne pas confondre avec une cousine proche, la centaurée des montagnes qui colonise peu à peu les jardins d’agrément.

Mercredi prochain j’ai inscrit Sebourg sur mon agenda mais je n’y serai pas.

Aux participants qui, eux, y seront, je souhaite du beau temps avec un soleil pas trop chaud et une brise agréablement rafraîchissante.

Marchez bien et souhaitons prompt rétablissement à la personne indisposée.

Guy

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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