Réunion du club lecture du mardi 26 mai

Nous étions 8 adhérentes pour cette réunion où Jocelyne nous a présenté Patrick Modiano. Notre dernière réunion avant les vacances aura lieu mardi 23 juin

Patrick Modiano est un écrivain français, né le 30 juillet 1945 à Boulogne-Billancourt.

Son père est de confession juive, d’origine italienne et sa mère Luisa Colpijn est belge, débarquée à Paris en 1942. Elle est actrice de cinéma. Ses parents se sont rencontrés dans le Paris occupé et ont vécu le début de leur relation dans une semi-clandestinité . Son enfance se déroule dans une atmosphère particulière, entre l’absence de son père et les tournées de sa mère. Il effectue sa scolarité de collège en pension. Cela le rapproche de son frère Rudy qui meurt d’une leucémie à 10 ans. Les ouvrages de Patrick Modiano lui sont dédiés de 1967 à 1982. Cette disparition annonce la fin de l’enfance de l’auteur, qui gardera une nostalgie marquée de cette période.

Il fait ses études à l’école du Montcel à Jouy-en-Josas, au collège Saint –Joseph de Thônes puis au lycée Henri-IV à Paris. Ayant pour professeur particulier de géométrie Raymond Queneau, un ami de sa mère qu’il rencontre alors qu’il a 15 ans, il décroche son baccalauréat à Annecy mais n’entreprend pas d’études supérieures.

Sa rencontre avec l’auteur de Zazie dans le métro est cruciale. Introduit par lui dans le monde littéraire, Patrick Modiano a l’occasion de participer à des cocktails donnés par les éditions Gallimard. Il y publiera son premier roman, La Place de l’Étoile, en 1967. A partir de cette année, il ne fait plus qu’écrire.

En 1970, il épouse Dominique Zerhfuss. « je garde un souvenir catastrophique de la journée de notre mariage. Il pleuvait. Un vrai cauchemar. Nos témoins étaient Queneau, qui avait protégé Patrick depuis son adolescence, et Malraux, un ami de mon père. Ils ont commencé à se disputer à propos de Dubuffet et nous on était là comme un match de tennis ! Cela dit, ça aurait été amusant d’avoir des photos mais la seule personne qui avait un appareil a oublié de mettre la pellicule. Alors il ne nous reste qu’une seule photo, de dos et sous un parapluie ! ». De cette union naîtront deux filles, Zina et Marie.

Il a reçu le prix Nobel de littérature en 2014 ; ses principales œuvres : Emmanuel Berl interrogatoire, Rue des boutiques obscures, Villa triste, Dimanches d’août, Vestiaire de l’enfance, Un cirque passe.

Nos coups de cœur :

L’affaire Cendrillon de Mary Higgins Clark : Susan est une jolie femme à qui tout sourit. Étudiante brillante, elle se présente à un casting pour faire du cinéma. Elle n'ira pas au RDV et on retrouve son corps avec une seule chaussure d’où le nom de l’affaire Cendrillon. L’affaire est classée non résolue. 20 ans plus tard, Laurie Moran décide de reprendre l’enquête pour une émission de télévision et retrouvera enfin le meurtrier. C’est un récit sans temps mort, qui va de rebondissement en rebondissement.

Manderley Forever de Tatiana de Rosnay. Tatiana de Rosnay relate la vie et les mystères qui entourent l’auteur de l’inoubliable Rébecca. Elle éclaire son œuvre d’un jour nouveau . Elle fait un portrait tout en nuances de celle qui fut ignorée par la critique mais adulée du public.

Le réveil du cœur de François d’Epenoux. C’est un roman à 3 voix, le grand père, le vieux bourru et replié, Jean son fils, bobo dans l’âme et Malo le petit-fils, petit garçon intelligent et très attachant. Choc des générations , des modes de vie. A travers ce roman simple, profond, tendre et émouvant, ces trois personnages vont évoluer au contact l’un de l’autre, grandir et se rejoindre finalement. Il ne faut pas lire ce roman pour l’intrigue cousue de fil blanc mais pour tous ces moments caustiques, drôles et tendres qui sont dépeints par F.d’Epenoux.

Jules de Didier Van Cauwelaert. C’est l’histoire d’un homme qui croise un chien et une femme aveugle dont il tombe amoureux. Ce n’est pas une histoire romanesque, c’est la vie de deux personnes qui se rencontrent grâce au chien Jules