Mercredi 16 Octobre 2024 Gognies Chaussée

Marche à Gognies Chaussée mercredi 16 octobre 2024

Il est bien agréable, cet après-midi,

De marcher à Gognies.

L’automne arrive à grands pas ;

Les arbres perdent leurs feuilles, déjà.

Leurs couleurs chatoyantes coulent sous nos pas.

Je me demande ce que pensent ces trois chevaux à la robe couleur ambrée.

Un marcheur fatigué,

Ses bâtons de pèlerin à la main,

Sur un banc, s’est reposé ;

Petite halte avant de repartir avec entrain.

Cette chose, sur le sol, négligemment jetée,

A plongé ce marcheur dans la perplexité.

Ô soleil ! Continue de nous accompagner.

Et nous continuerons de marcher,

Bien chaussés, bien habillés.

C’était notre marche à Gognies Chaussée.

Ann Mary

Gognies-Chaussée

 

Superficie : 794 hectares -- Altitude : 145 m -- 721 habitants en 2021 Les Gognisiens ou les Gogniesiennes-

 

Noms anciens :

Goegnies, Gregnies-Goinioe au XIIème siècle ; Gongnies-Cauchy au XVIème ; Goegnies-Chaussie au XVIIIème

Jadis : cultures variées ; une forge de maréchal ; une carrière de grès à paver ; quatre ateliers pour le tillage* (* extraction des fibres textiles du chanvre et du lin).

 

Le village :

Village franco-belge, dont l’ancienne voie gallo-romaine de Bavay à Tongres (près de Liège) dite "la chaussée Brunehaut" fait la démarcation ; a été artificiellement divisé en 1678 par le traité de Nimègue : la partie nord rattachée aux Pays-Bas autrichiens et la partie sud au royaume de Louis XIV.

Le partage cadastral définitif date du 28 mars 1820, lors du traité de Courtrai dit :

"des Limites".

Environ quatre-vingts maisons du village ont brûlé lors de la retraite des Allemands les 3 et 4 septembre 1944. Les Allemands positionnés à Gognies ont essayé de reprendre Maubeuge.

L’aviation américaine a réussi à détruire la colonne. Il y a eu trois cent cinquante tués à Bettignies et huit cents à Gognies.

Trois mille soldats et deux généraux ont été faits prisonniers.

 

La place :

Au milieu de la place un chêne magnifique a été planté en 1789.

C’est l’arbre de la liberté.

 

L’église Saint-Quentin :

Bâtie en 1843, elle appartient aux deux communautés (frais d’entretien : France 2/3, Belgique 1/3) ; rien de remarquable extérieurement.

A l’intérieur, la chaire du XVIIIème qui provient d’une église de Louvain, a peut-être été donnée à la paroisse par Marie-Thérèse d'Autriche ou la famille des comtes de Gontreuil.

Une "Adoration des Bergers" du XVIIIème siècle serait une copie d’une œuvre de Rubens (frappante analogie avec une toile de lui à Rouen), cadre d’époque Louis XIII ; l’ensemble est classé monument historique (M.H.).

Dans la chapelle de l’église se trouve un gisant de Sainte Thérèse.

Passablement abîmé par le temps, c’est grâce à l’association « Patrimoine-Histoire-Paysage », qu’il a été restauré. Ce gisant est une pièce peut-être unique en France.

Acheté en 1923 il provient d’un fabricant de statues d’Angers.

L’autel et la statue de St-Quentin du XVIIIème patron de la paroisse et fondateur de la ville qui porte son nom. St-Quentin était très honoré dans les Pays-Bas espagnols depuis la prise de sa ville par Philippe II d’Espagne en 1577.

 

Nombreuses pierres tombales, (dix-neuf) du 16ème au 18ème siècle.

 

 

Le Château de Gontreuil :

La terre de Gontreuil formait, autrefois, dans le territoire de Gognies, une enclave de la paroisse de Grand-Quévy. En 1470 une sentence par laquelle le receveur des mortemains (droit de mainmorte, droit du seigneur de disposer des biens de ses serfs) du Hainaut, adjuge à la dame de Gontreuil le meilleur castel de tous ceux qui mourront dans sa haute justice.

En 1779, le fief de la famille de Gontreuil a été cédé à la France par Marie-Thérèse d'Autriche suite au traité de Bruxelles. Le château actuel, dont les caves et fondations datent de l'ancienne forteresse, a été bâti essentiellement aux XIXème et XXème siècles par la famille d'Hendecourt. Les sous-sols sont voûtés en berceau comme à Eclaibes et Rametz.

Le Prince d'Orange a résidé en cette demeure lors du blocus et siège de Maubeuge en 1793; il sera par la suite roi des Pays-Bas.

La bâtisse actuelle s'étire sur trois niveaux dont un de combles sous des toits à la Mansart. L'essentiel des murs est en brique. Les chaînages sont en pierre calcaire blanche tandis que les entourages et linteaux de baies sont en pierre bleue.

 

Hameaux, écarts :

-- Le chemin de Bettignies ;

-- Le Court Tournant ;

-- Le Gontreuil (château et ferme) ;

-- La Grande Campagne ;

-- Les Gueulards ;

-- Le Long des Ries ;

-- Le Pont Guillaume ;

-- Rogeries : château du XIème siècle en ruines où l’on retrouva des vestiges d’anciennes constructions romaines, médailles, poteries et tombeaux.

 

Fermes :

-- du Gontreuil ;

-- de Monbenson ;

-- de Rotteleux.

 

Hydrographie :

Les ruisseaux du Bray des Couris, des Gueulards et de Rotteleux, se réunissent tous au pont Guillaume pour aller en Belgique.

 

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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