Les affres du guidage.

Surprise ! Lorsque les premiers sont arrivés, les places de parking autour du point de départ prévu étaient toutes occupées. Il a donc fallu se rabattre sur la petite place de Beaufort [01 P], à deux cents mètres de l’église.

Cela n’a pas empêché les présentateurs de procéder comme à l’ordinaire à la lecture de l’historique du village [02 P et dossier 30], épaulés par le photographe en titre [03 G]. L’assistance, qui leur tournait le dos [04 P], s’est contentée de pivoter sur place pour leur accorder toute son attention [05 P].

Évidemment notre petit manège a intrigué les voisins ; celui-ci n’a eu qu’à se tenir sur le pas de sa porte pour satisfaire sa curiosité [06 P].

Le groupe des six attend sagement que Charles finisse son décompte [07 P] : nous sommes dix-huit à longer l’église [08 P] pour obliquer dans le chemin d’Avesnes [09 G], à l’entrée duquel nous n’avons pu manquer de remarquer ce groupe de champignons [10 G] du genre polypore, ocre claire sur le fond vert sombre de la haie.

Gilberte s’en retourne au bout d’un bon kilomètre [11 P].

À l’approche du km 2 les affres du guidage commencent (je n’ai pas dit "les affreux du guidage commencent" !) : ce sentier à gauche ne semble pas être le bon et il n’est pas indiqué sur notre plan -- lequel est issu de l’agrandissement d’une partie de la carte IGN (j’ai porté l’intrus en rouge* pour que vous vous y retrouviez sans difficulté). Le profil ne correspond pas à notre itinéraire [00 – Circuit…].

Tant qu’on y réfléchit Philippe en profite pour tirer une photo du groupe [12 P].

À ce que nous pensons être la cote 195, nous partons à gauche et les inflexions du chemin nous confirment que nous ne nous sommes pas trompés [13 G]. Nous admirons ces cardamines des prés qui soulignent le vert de la pâture [14 G] en prenant garde de ne pas trébucher dans les profondes ornières creusées par les engins agricoles.

Mais, qu’est-ce que ce chemin qui part à gauche, à angle aigu, avant la cote 204 ? Encore un importun ignoré du cartographe ! Allez, hop ! en rouge** sur la carte.

Nous finissons par atteindre le chemin Chevaleret [15 P] qui tournicote juste comme il faut mais dont le nom ne figure sur aucune pancarte [16 G].

Après avoir eu bien du mal à se faire comprendre des dames de tête, Philippe réussit à arrêter la marche du groupe pour photographier ce qu’il pense être un traquet motteux [17 P], perché sur un fil électrique et qui nous toise de haut. Mercredi dernier j’ai pris sur moi de ne pas vous offrir son image d’un tarin des aulnes perché sur un poteau : l’agrandissement réduisait l’oiseau à une boule de plumes. Je ne rattrape ici pour que vous puissiez le constater par vous-mêmes [18 P] et que vous reconnaissiez que la photo dans la nature n’est pas toujours chose aisée.

Appréciez maintenant la discipline du groupe à la queue leu leu sur la D 155 c’est-à-dire le chemin de Wattignies [19 G] – avec en premier les trois dames si dynamiques qu’il faut constamment tempérer leur ardeur afin qu’elles ne creusent pas d’écart trop important.

Le colza n’exhale pas encore son odeur entêtante mais il illumine le champ de son jaune éclatant [20 G].

À la ferme de l’Hôpital [21 G], nous suivons la rue d’Avesnes pour regagner la place et les voitures par la Grand’ Rue. Nous y sommes à seize heures trente : deux heures pour six kilomètres, c’est notre vitesse de croisière parfaitement respectée

Mercredi 29 ce sera à Gommegnies. Cette fois, c’est sûr, il ne faudra pas compter sur moi

Hasta la vista.

Guy