Marche du 18 Septembre 2024
Recquignies
Origine du nom : de l’anthroponyme gallo-romain Reccinius et du suffixe iacum.
Superficie : 617 hectares. 2 408 habitants en 2018 : les Recquigniens.
Recquignies relève au XIIème siècle de la prairie de Barbençon. Au XIVème siècle, la seigneurie appartient à Gérard de Virue. Ce dernier meurt sans doute sans enfant, car son moulin passe en 1360 au comte de Hainaut. Au XVIIème siècle, la seigneurie est aux Du Brasseur. Elle passe ensuite aux ducs d’Arschot, au marquis d’Aoust et à Mme de Sisaldi.
Au XVIIIème siècle, le hameau de Rocq, dépendant de la terre de Beaumont, est rattaché à Recquignies.
Un fort est construit vers 1880 sur le haut de la vallée de la Sambre pour protéger Maubeuge.
Château de la Carnièrne :
Au XIIème siècle, la famille de la Carnière possédait une maison forte à "Rekegnies" au bois. Au XVIIIème siècle, une belle demeure remplaça les ruines de l’ancienne forteresse. Ces bâtiments sont antérieurs à la Révolution française. Au début du XXème siècle, les propriétaires étaient des industriels belges, les Derbaix.
La première impression que l’on a, en voyant le château, c’est la parfaite symétrie du corps de logis avec ses 22 ouvertures sur deux niveaux de construction de brique aux parements de pierre bleue.
Le corps de bâtiment central ressort du reste de l’édifice avec deux avancées et des fenêtres bouchées. Seule cette partie comprend des lucarnes de toit, au nombre de six. Au XVIème siècle, la Carnière se présentait comme un manoir avec un pignon richement décoré. La seigneurie de la Carnière relevait de la prairie de Barbençon.
De son passé de forteresse, le château de la Carnière garde un témoignage. Il s’agit de l’ancien châtelet d’entrée de la forteresse. Avant la première guerre mondiale, il comprenait deux tours cylindriques de grès, qui protégeaient le porche d’entrée. Cet ensemble remontant au XVème siècle a perdu sa seconde tour ronde depuis le conflit de 1914-1918.
Église Saint Martin à Rocq :
Elle date début du XVIème siècle.
Reconstruite en pierre grise, matériau du pays, cette église de la paroisse de Rocq relevait autrefois de la collation du chapitre de Sainte Aldegonde.
Elle possède une voûte en bois du XVIIIème siècle.
Pierres ovoïdes :
Située à 50 mètres de l’église, une pierre, en grès, est composée de quatre éléments accolés en forme de pin. Comme à Ostergnies, les interprétations varient.
Cette pierre serait cependant liée à un culte funéraire celtique ou gaulois.
Les pierres ovoïdes L’ancien châtelet d’entrée de la forteresse