Marche à Etroeungt le24 avril 2024

En ce mercredi, quelques courageux se sont retrouvés

Pour arpenter les sentiers.

Soleil ! Nous as-tu abandonnés ?

Le printemps arrive et tu n’es pas au rendez-vous.

Les chemins sont remplis de boue.

Le ciel est obscurci par de sombres nuages.

Tout est noir, noir.

Mais voici qu’au loin apparaissent quelques silhouettes vêtues de jaune, de rouge, d’orange et de bleu.

Enfin un peu de couleurs.

Tu en as besoin, mon cœur.

Ann Mary

ETROEUNGT

Population en 2021: 1273 hab. "Les Stroniens ou les Courbeteux.

Superficie: 2510 ha. Cours d'eau: l'Helpe Mineure et le ruisseau du Bouvelet.

Origine du nom: Origine germanique Stroma qui signifie le cours d'eau.

L'occupation humaine, à l'époque mérovingienne, est attestée par un cimetière au lieu-dit Les Hayettes, non loin d'un très ancien itinéraire allant d'Etroeungt à Saint-Rémy-les-Chimay et, de là, par Couvin jusqu'à la Meuse.

Au moyen Âge, l'agglomération se forme autour d'une église située sur un promontoire rocheux dominant la vallée.

Actuellement encore, des rues en escalier relient le haut du village avec les bords de l'Helpe Mineure.

L'église, St Martin, en pierre bleue, a été reconstruite en 1570. Un incendie en 1774 et un ouragan en 1774 la dégradent sérieusement, mais elle est restaurée en 1776. A l'origine, la tour formait un porche qui s'avançait. Vers 1930, les bas-côtés sont prolongés pour s'arrêter au niveau du portail.

Au lieu-dit: La Demi-Route, une chapelle dédiée à St Eloi date de 1829.

Cet oratoire présente la particularité de porter une signature, celle de l'artisan, Jean-Louis Baudson. Les outils du maréchal-ferrant y sont gravés. Le couronnement de l'oratoire, dont la forme rappelle une mitre, est caractéristique des œuvres de ce tailleur de pierres d'Etroeungt. Il y a 24 oratoires sur le territoire de la commune. Le plus ancien date de 1675, il est situé chaussée Brunehaut. (Ancienne voie romaine reliant Bavay à Reims.)

La mairie, en pierre bleue et brique, est construite en 1846 pour répondre aux lois scolaires qui exigent des communes la construction d'écoles. Avec son balcon et son fronton triangulaire, elle a la solennité requise pour un bâtiment public.

La présence de nombreuses sources et d'une population ouvrière assez importante a amené la municipalité à créer, au XIXe siècle, des lavoirs.

Rue des fontaines, en 1830, une source a été aménagée en lavoir par Jean Proteau, ancien grognard de Napoléon, et qui est maire entre 1826 et 1837.

Un autre lavoir en pierre et bois est situé 68 rue Jean Fostier au milieu de différentes propriétés et l'on n'y accède que par de petites ruelles.

Le moulin, dans son état actuel, date des années 1850 quand Philippe Péquériaux installe à cet endroit une filature qui utilise encore l'eau comme force motrice. Très vite une machine à vapeur vient s'ajouter puis se substituer à la force hydraulique. La filature quitte ce site en 1894, et une usine électrique est alors installée qui permet d'éclairer le bourg à l'électricité en 1897.