Poisson d’avril….

Non, ce n’est pas un étang piscicole (d’ailleurs il n’y a pas d’eau dans le trou) : nous sommes rassemblés en ce premier avril 2015 auprès du théâtre de verdure de Lez Fontaine [01 P].

Le sol est craquelé sous les pieds des présentateurs du document rédigé par Michel [02 G et dossier 30]. C’est tout sec ; évidemment puisqu’il n’a guère plu ces derniers jours (j’en entends qui ne sont pas d’accord et qui se gaussent) et aujourd’hui le ciel est plus bleu que jamais [03 G et 04 P].

Pas possible, au groupe des sept ils ont dû casser leur tirelire pour s’offrir les services d’un tel guide [05 P et 06 P], un professionnel SVP !

Avant de démarrer Charles nous compte ; le "groupe des six" sera de quinze marcheuses et marcheurs… qui, pour le moment, restent ébahi(e)s en entendant la nouvelle que je leur annonce : "Je n’ai pas réussi à établir un circuit de six kilomètres : celui d’aujourd’hui sera de sept kilomètres et demi sans raccourci possible. Rassurez-vous, cela ne nous fera marcher qu’une demi-heure de plus, ce n’est quand même pas si ennuyeux, non ?"

Philippe, que je n’avais pas averti, n’avait pas prévu de ressortir son appareil photo mais vous auriez-vu les mines déconfites -- de deux ou trois dames surtout – et le soulagement qui s’est inscrit sur leurs visages lorsque Jocelyne leur a lancé (trop tôt, malheureusement pour que Philippe ait eu le temps de réagir) : "Et vous avez pensé qu’on est le premier avril ? Le Guy, il est en train de nous mener en bateau !" Bateau de pêche probablement.

Là-dessus c’est avec des volontaires tranquillisé(e)s et bien décidé(e)s pour six kilomètres que nous abordons la rue de la Croix [07 G et 00 – Circuit] après un détour pour un coup d’œil intéressé au petit kiosque à musique [08 P].

Passé le lieu-dit "La Croix", la route goudronnée cède la place à un chemin empierré mais défoncé par les roues des engins agricoles [09 P]. Nous ne réussissons pas à apercevoir de poissons dans les grandes flaques (pourtant un premier avril !) pas plus que dans le ruisseau [10 G].

Au bout de la boue [11 G], après la photo de groupe [12 P], sur laquelle Philippe ne figure évidemment pas, nous voilà plus à l’aise sur la voie verte [13 G] où nous faisons quelques rencontres [14 P]. Philippe dit avoir laissé le bout de ses gants dans la gueule du chien et il le prouve en nous les montrant : poisson d’avril, il porte des mitaines. En plus c’est insulter ce brave toutou qui était plus peureux qu’agressif….

Un groupe concurrent se ramène [15 P]…. Nous allons ainsi croiser ou nous faire dépasser trois fois par le "groupe des sept" qui donne l’impression de zigzaguer sur notre circuit pour rallonger la sauce, sa sauce. Trois guides, c’est cela qui les handicape !

L’âne, placide [16 P], nous regarde défiler, toutes oreilles dressées, s’étant rapproché dans l’espoir d’obtenir quelque friandise au passage.

Avons-nous tant effrayé le "groupe des sept" pour qu’il se réfugie ainsi, hors d’atteinte, sur une hauteur [17 P] ou sont-ils en train de jouer à chat perché ?

Dernier arrêt de regroupement [18 P] avant l’arrivée : il n’y a rien à redire, la pondération préconisée est respectée. Bravo les "six" !

Dernière descente [19 P] et voilà le centre de Lez Fontaine qui apparaît autour de l’église [20 P].

Nous serons revenus à quatre heures et demie pour la moyenne habituelle de trois kilomètres à l’heure. Parfait ! Performance que le podomètre de Philippe ne confirmera pas pour cause d’absence.

Saint-Waast-la-Vallée : cela vous dit ? C’est près de son église, au bord de l’ancienne nationale que nous nous réunirons mercredi prochain. D’ici là soignez bien votre forme physique.

Bonne semaine.

Guy

N.B. : Pénurie de photographes, cette fois ; Alain n’avait pas son appareil (qui est aussi celui de Danièle, il est normal qu’ils se le partagent) et Josette était absente.