Le temps des Aveux

Drame de Régis Wargnier avec Raphaël Personnaz, Olivier Gourmet et Phoeung Kompheak.

CAMBODGE 1971.

Alors qu'il travaille à la restauration du Temple d’Angkor, François BIZOT, ethnologue français, est capturé par les Khmers Rouges. Détenu dans un camp perdu dans la jungle, BIZOT est accusé d'être un espion de la C.I.A.

Sa seule chance de salut, convaincre Douch, le jeune Chef de camp, de son innocence.

Tandis que le français découvre la réalité de l'embrigadement des Khmers rouges, se construit,entre le prisonnier et son geôlier Douch, un lien indéfinissable et trouble...

Le débat:

Rappel par Yves du contexte local : guerre d'Indochine et du Vietnam, formation des élites locales dans les universités françaises mais fortement influencées par le Parti Communiste Français.

Il y a le traumatisme d'avoir été "au mauvais moment et au mauvais endroit ", les traumatismes des guerres. Il y a ceux qui l'expriment et ceux qui se taisent car ils ressentent de la honte mêlée à un sentiment de culpabilité.

L'embrigadement de cette époque par les Khmers rouges est à mettre en parallèle avec celui des groupes islamistes de nos jours.

La connivence intellectuelle entre le prisonnier et le bourreau qui sont nourris de la même culture française et des mêmes références littéraires. Douch, le bourreau d'un français admire la Révolution Française.

Et quand le bourreau est enfin arrêté, il lui reste l'idée d'avoir racheté une parties de ses fautes en ayant sauvé un français d'une mort certaine.

Ce film montre l'importance du devoir de mémoire surtout quand des familles sont impliquées dans les guerres coloniales.

Conclusion

Il n'y a pas de "happy end" dans ce film. Il faudra en choisir un moins douloureux une fois prochaine.