Mercredi 25 mars 2015 - Boussois - Les 6 kms

Boussois.

Altitude : 128 m -- Superficie : 629 hectares -- 3353 habitants

Le plus vieux nom de Boussois connu remonte au Xème siècle : Beuxeide semble descendre de buxetum (lieu planté de buis, en romain) et ses habitants ont conservé cette ancienne graphie : les Buxéïdiens. Le vieux village s’est fixé sur un coteau fort pentu depuis la ligne de crête jusqu’au bord de la Sambre.

 

La ligne de crête est l’ancienne route romaine de Bavay à Trèves. Les armées l’empruntaient, préférant toujours passer sur les hauteurs et la traversée de Boussois s’appelait "Le chemin des Français". Morcelé en plusieurs rues rebaptisées, il garde le souvenir du passage de Napoléon et de ses grognards même si la preuve n’a pu être établie. Un plan cadastral de 1846 (sous Louis-Philippe Ier) nous montre ce village pittoresque sur son coteau qui a peu changé en dépit des guerres et des ruines. De 400 habitants à cette date, jusqu’à 628 en 1889, peu de changement, puis une explosion démographique qui a fait passer leur nombre de 2500 en 1930 à 3500 aujourd’hui. Une explosion liée à l’industrialisation, mais aussi à la construction des Glaces de Boussois en 1900 (Glaverbel aujourd’hui).

L’usine fait construire, en 1910, "le Quartier des Employés", mais surtout la "Cité du Maroc" qui, après 90 ans, reste un modèle de belle architecture et d’habitat évolué.

C’est toujours l’usine, avec son grand patron, Georges Despret, qui fit construire un nouveau pont (l’autre ayant été détruit en 1914) surtout pour amener les produits verriers à la gare de Recquignies et qui fit édifier, de 1926 à 1928, l’église et le foyer des travailleurs. L’ancienne église étant en partie détruite et devenue trop petite, les maçons et verriers expérimentés de l’usine contribuèrent au gros œuvre du nouvel édifice.

Le fort de Boussois :

Ce fort figure dans l’histoire de France de 1870 mais surtout de 1914 et 1940.

Il fut le dernier de la ligne Maginot, ultime rempart de la défense de Maubeuge.

Il fut en 1914 le théâtre de combats acharnés et héroïques. Bombardé sans relâche par l’artillerie de fort calibre, il fut assailli par les Allemands qui parvinrent à s’en approcher à 150 mètres en se servant de prisonniers français comme boucliers. L’ennemi lança alors des mines qui achevèrent toutes les destructions précédentes.

En 1940, ce fort était le plus puissant de la ceinture de Maubeuge, avec ses trois blocs, construits sur l’emplacement de l’ancien fort qui avait été rasé, et dont on n’avait conservé que le fossé comme obstacle anti-chars. Mais dès le 18 mai, le bombardement défonçait les créneaux et les chambres de tir. Le 21, la canalisation de sortie des gaz ayant été détruite, l’ouvrage de remplissait de fumée et ses occupants risquaient l’asphyxie. Le lendemain, il fallut se résigner à hisser le drapeau blanc.

Tant pis pour ceux qui n’y étaient pas !

La place de la mairie de Boussois est très accueillante, on y trouve à se garer sans avoir à chercher une place d’autant qu’aujourd’hui on ne se marchera pas sur les pieds : bien des participants habituels ont craint la pluie. Ils ont eu tort, c’est à peine s’il pleut.

Un chapeau de pluie c’est largement suffisant pour abriter des gouttes éparses [01 G]. D’autres se sont encapuchonnés [02 P] ou casquettés [03 P] – comme nos orateurs [04 P] [dossier 30 – Historique…]. Il n’en faut pas plus. Ah non ! il y a des pessimistes qui ont sorti la cape [05 G]. Erreur d’appréciation : elle va gêner à la longue.

Nous laissons partir les autres groupes pour ne pas céder à la tentation de nous faire remorquer à une allure trop rapide. Malgré l’absence de ceux et celles qui ont lâché le "groupe des six" à mi-parcours mercredi dernier, je me permets de rappeler que, depuis sa séparation d’avec le "groupe des sept", le "groupe des six" a pour vocation d’accueillir les personnes qui ne veulent pas ou ne peuvent pas marcher vite. Il ne sera plus question que le groupe éclate comme à Jeumont ou à Gussignies. Les guides indiqueront, un à la fois, les points de halte obligés où les marcheurs et marcheuses de tête devront attendre les moins rapides. D’un autre côté des raccourcis possibles seront proposés à ceux ou celles qui souhaitent écourter – comme cela s’est d’ailleurs toujours fait depuis le début.

C’est dans un ensemble parfait que nous suivons à douze la rue Moronval [00 – Circuit…] et que nous obliquons dans la rue Victor Hugo nettement pentue, ce qui ne nous empêchera pas d’admirer cette belle maison [06 G]. Charlot, l’air navré, compatit devant nos efforts [07 G].

Après un premier regroupement au rond-point d’en haut Gilberte quitte la rue Gabriel Péri pour s’en retourner par la rue du Château.

Rue des Bonniers nous longeons le fort de Boussois et Pierre-Alain joue au vole-au-vent [08 G]. Décollera ? Ne décollera pas ? Pas de chance (si on peut dire !) mais pour prendre son envol une cape ne vaudra jamais une montgolfière….

Stop, René, tu vas trop vite, arrête-toi pour une photo en situation [09 A]. Voilà qui est fait.

Regardez ça comme le groupe est bien rassemblé dans le chemin des Ruaults [10 G].

À l’entrée de l’aire de détente, les dix (sans Gilberte ni le photographe) posent en affichant tous un sourire de satisfaction d’être arrivés ensemble au km 3 – un sourire qui n’a rien à voir avec un quelconque "Cheese" ni même un audacieux "Ouistiti sex" [11 P]. Zut, là, je ne les ai pas prévenus, tant pis [12 G].

À la sortie du chemin des Ruaults Geneviève et Philippe décident de retourner sur la place de la mairie par la rue Moronval. Nous restons neuf à suivre la même voie en sens inverse, en direction d’Élesmes. Vous voyez là, c’est à gauche que nous allons partir [13 G] sur le passage de service parallèle à la voie rapide assourdissante [14 G]. Cela ne dure pas ; voilà le pont sur la route Georges Despret [15 G] que nous longeons quelque temps [16 G] avant de nous retrouver dessus [17 A] pour y attendre un retardataire que la nature a contraint à s’arrêter [18 A]. (Cette fois le guide est tout réjoui que cela se passe aussi bien). C’était la dernière possibilité d’arrêt parce que la rue principale de Boussois est à deux pas [19 G]. L’église nous permet de repérer l’arrivée, au bout du quartier du Maroc [20 G].

Nous atteignons la place en même temps que le "groupe des sept", à quatre heures vingt. Grosso modo les trois kilomètres à l’heure ont été respectés dans une ambiance retrouvée.

Nous nous rassemblerons mercredi 1er avril à 14 heures 30, heure d’été, à Lez Fontaine, espérons-le dans les mêmes dispositions d’esprit.

D’ici là passez une bonne semaine.

Guy

N.B. : Les photos codées "A" sont d’Alain Gobert.

 

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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