Gussignies - les 6

Gussignies

Superficie : 356 ha. Altitude : 105 m. 285 habitants : "Les Gussigniens"

Historique :

Selon Jacques de Guise, chroniqueur valenciennois mort en 1399, Gussignies a été fondé par Gurgontius, roi des Bretons, qui est venu aider la reine des Belges et son armée de femmes à vaincre les Trévires lors d’une sanglante bataille.

En dehors de cette origine, relevant du domaine épique, Guis-Geniis est attesté dès le XIème siècle et le nom de Gussignies apparaît au XIVème siècle.

À la fin du XIXème siècle, quatre carrières de marbre et deux scieries de marbre sont en activité.

Aujourd’hui, une brasserie artisanale fabrique de la bière dite "de La Jonquille".

Le château :

Dominant la vallée de l’Hogneau, le château fait peut-être suite à un pavillon de chasse constitué, d’après la tradition orale, d’un couloir desservant les pièces.

Il a vraisemblablement été construit par Fourmestraulx, prévôt de Valenciennes à la fin du XVIIIème siècle. Sur le cadastre du Consulat daté de 1805, le château possède trois ailes disposées selon un plan en U. Il a été agrandi entre 1805 et 1830 par l’adjonction de 2 corps de bâtiments construits perpendiculairement en retour d’ailes. En 1869 il est vendu au comte de Moras qui aménage les communs, les ailes qui sont aujourd’hui plus réduites, et qui construit également une chapelle. Actuellement, le château est la propriété de la famille De Witte.

Eglise Saint-Médard :

Cette église a probablement été construite à la fin du XVIIIème siècle.

La date de 1772 est inscrite sur la voûte de la première travée.

Des travaux de réparation des vitraux sont attestés en 1809 par l’architecte Lembourg.

Elle possède un plan allongé à trois vaisseaux, une tour-clocher et une abside à trois pans. La nef est un vaisseau aveugle. L'élévation est en brique, la pierre étant utilisée pour le soubassement, le chaînage des baies et le portail de la tour clocher. Un ostensoir en argent ciselé datant de 1699 fut commandé par Adrien Derombize, curé de Gussignies.

Le Caillou qui Bique :

Aujourd'hui, nous vous convions à une balade romantique. Tout d'abord le circuit nous mène au "Caillou qui bique", rocher situé en Belgique, sur la commune de Roisin. Ensuite le chemin nous conduit vers la maison de Verhaeren où vous marcherez sur les pas du poète.

Emile Verhaeren est né à Saint-Amand (Flandres belges) le 21 mai 1855.

En 1916, venu à Rouen pour y faire une conférence, il allait connaître une mort tragique en roulant sous un train. Son œuvre comporte un nombre important de poèmes ou il exprime sa foi toute profane en l'homme. Tout le long du sentier, vous découvrirez des pierres sur lesquelles sont gravées des phrases tirées de ses poèmes.

Coucou, voilà les jonquilles.

Aujourd’hui, jour fastueux, nous avons eu droit à une présentation du château de Gussignies par Me Jacques Antoine De Witte, un de ses neuf propriétaires [01 G] et à la visite du parc, guidés par l’orateur [02 G]. Je ne résumerai pas ce qu’il nous a narré parce que j’étais trop loin pour bien entendre (photos obligent) et parce que je n’avais pas de quoi prendre des notes.

Pendant une demi-heure notre chaperon [03 P] a retenu toute l’attention de son auditoire.

Extasiez-vous devant la couverture de jonquilles des pelouses [04 J] ; repensez à l’usage du bâtiment "des communs" [05 P], à la construction de la chapelle et de l’orangerie [06 J] ou à celle du cabinet de toilette [07 G] ; rappelez-vous l’histoire des noyers du parc [08 G]…. Vous trouverez des compléments dans le dossier 30 – Historique Gussignies que Michel n’a, évidemment, pas eu l’occasion de nous lire mais qu’il nous a communiqué.

Avant de partir jetons un dernier coup d’œil sur l’arrière du château [09 J].

Il est quinze heures lorsque nous démarrons à vingt par le sentier abrupt qui descend vers la brasserie du Baron [00 – Circuit…]. Le "groupe des six" a encore sa consistance et, devant la terrasse du Baron, coule l’Hogneau [10 G] ; ce n’est pas la Seine ni le Pont Mirabeau mais c’est tout aussi beau, sinon plus !...

Nous arrivons devant "Chez Mireille" [11 G] (fermée comme la brasserie), accueillis par le canon "Charlotte" [12 G], qu’on a installé pile sur la frontière. Les Belges préparent-ils l’invasion de la France ou ont-ils si peur de nous, les Français, qu’ils jouent la menace ?

Avant la marbrerie le passage s’ouvre sous une voûte de taillis [13 P]. Les pentes sont semées de jonquilles [14 G]. Vous me feriez plaisir de ne pas en cueillir. Pensez qu’elles ne tiendraient pas longtemps dans un vase. Regardez comme elles sont belles [15 G] et elles n’ont d’autre vase que le terreau du sous-bois qui leur convient si bien. Pareil d’ailleurs pour toutes les fleurs, qu’elles soient attirantes ou non.

Peu avant la "Taverne du Beau Vallon" [16 G] trois dames rebroussent chemin et nous continuons donc à dix-sept.

Prenant le chemin du Caillou qui Bique à droite du pont [17 G] nous nous dirigeons vers le "Chalet du Garde" (ouvert), toujours en suivant le cours d’eau qui s’est féminisé en passant la frontière : c’est maintenant la Grande Honnelle [18 P]. Les petites falaises taillées nous évoquent le bien connu Caillou qui Bique [19 G] – que nous n’irons pas voir cette fois : trop loin. Demi-tour au chalet.

À la passerelle du km 3 le "groupe des huit" qui s’en retourne aspire une dizaine de nos participants lesquels nous distancent aisément sans même se retourner pour voir où nous en sommes. Où en sommes-nous ? Nous attendons tout bonnement les retardataires qui n’ont pas l’air de trop s’en faire mais, allez savoir, ils peuvent avoir l’excuse d’une trop grande fatigue due à un parcours qui ne facilite pas la marche.

Un autre encore se sent à son tour pousser des ailes et s’accroche au "groupe des sept" qui vient de nous dépasser [20 P]. Nous restons à six pour affronter la rue des Sartiaux [21 G] et sa pente sévère, ce qui nous amène dans la rue de l’Église [22 P] puis dans la rue de la Place.

Inutile de parler d’heure de retour : nous n’avons évidemment pas tous eu la même. Vitesse pour le pack des six : 3 km / h environ, l’allure habituelle. Dans ce cas ne vaudrait-il pas mieux que les plus véloces se joignent au "groupe des sept" ou au à celui des huit ? Cela éviterait de faire éclater le "groupe des six" et d’indisposer les guides qui se demandent parfois à quoi ils peuvent bien servir.

Excusez cette polémique : comprenez bien que, moi – il m’arrive parfois de me le reprocher – j’ai une âme de Saint-Bernard. J’attends ceux qui sont à la traîne, ou je surveille s’ils suivent, et j’ai toujours du mal à comprendre qu’on puisse agir autrement, en mettant la solidarité sous le boisseau. Si je n’étais atteint de ce syndrome singulier ma forme physique me permettrait de caracoler en tête en oubliant les retardataires, sans me soucier de préserver le bon esprit qui fait tout le charme de ce groupe de marche. Soyez-en sûrs, je n’y tiens pas.

Nous souhaiterions, Philippe et moi, trouver un groupe cohérent à Boussois mercredi prochain. Ne nous décevez pas. Merci.

Bonne semaine.

Guy

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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