Cerfontaine

Cerfontaine, dont le nom vient du latin cervus, "cerf" et fontana,"la fontaine", est une commune de 589 habitants : les Cerfontainois.

Paroisse du décanat de Maubeuge au XIIème siècle, les revenus de la terre appartenaient à l'évêché de Cambrai.

Les seigneurs des familles de La Biche et de Maulde possédèrent ce village qui eut à souffrir des sièges de Maubeuge en 1814, 1914 et 1940. Il fut dévasté par les Prussiens en 1815 après Waterloo.

L'église Saint-Pierre a été bâtie en 1780 à l'emplacement de l'ancienne.

Dalles funéraires des seigneurs de Cerfontaine au XVIème siècle.

Près de l'église se trouve une ferme importante dépendant du château. Sa façade porte des traces de boulets de canon tiré en 1814 par les troupes de Maubeuge assiégées par celles du duc de Saxe-Cobourg.

La ferme du château date des XVIème et XVIIème siècles.

L'ampleur des bâtiments, remaniés à cette époque, avec une tour et un portail-porche, est tout ce qui subsiste du château des familles de La Biche et de Maulde.

Les fenêtres sont ornées de sculptures, une pierre porte le millésime 1617 et des ancres sont forgées. La construction avec la pierre bleue du pays est l'une des caractéristiques de l'habitat régional.

Le fort de Cerfontaine date de 1878.

Écrasé sous le feu de l'ennemi en 1914 à raison d'un obus par minute et de 150 tonnes de projectiles par jour, il résista héroïquement jusqu'au 6 septembre.

En 1940 il n'intervint pas, les Allemands ayant rapidement balayé la rive sud de la Sambre.

Le ruisseau "le Blanc Rieux", qui traverse la commune, prend sa source au bois d'Ostergnies et se jette dans la Solre à Ferrière-la-Grande.

Sous le soleil exactement….

L’église de Cerfontaine est à deux pas [01 P].

Surtout n’allez pas vous plaindre de la gêne que le soleil provoque. Il est là, on tient à le conserver, ne faites rien qui pourrait le faire fuir !

Stoïques, s’ils n’ont pas de lunettes noires, beaucoup se contentent de plisser les yeux [02 P]. La casquette ce n’est pas mal non plus [03 P]. En tous cas, même s’il en fait grimacer quelques-uns le soleil a apporté le sourire dans l’assistance [04 P]. Et une dame a pris ses précautions contre les risques de souffrir de la soif [05 P]. C’est du rosé ou de la bière ambrée ? Mauvais esprits ! Moi, je veux croire que c’est de l’eau avec du cassis ou de la grenadine. Tout le monde n’a pas l’esprit mal tourné !

Chut ! y a Michel qui va causer [06 P]…. Y a Michel qui cause [07 G et dossier 23 – Historique….] et tout le monde d’écouter attentivement [08 P].

Vous le savez il y aura un pot après la marche pour le départ de Michel et de Monique Rigot. C’est pour cela que l’on va écourter les circuits en calculant pour faire en sorte que les groupes reviennent au départ à peu près en même temps [00 – Circuit…]. Nous, les dix-neuf du "groupe des six" prêts au départ [09 P], là tout de suite, nous allons partir vers Ferrière la Petite et, arrivés à l’ancienne voie ferrée, vérifier si elle est praticable.

Pour moi, elle l’est même si cela nécessite quelques efforts de lever les pieds par-dessus les nombreux jets de ronces.. Pour la majorité des dames, elle ne l’est pas, elle présente trop de risques. Qu’à cela ne tienne, nous nous rabattons sur le plan de secours : demi-tour et retour vers Cerfontaine [10 G].

De bout en bout la rue de Quiévelon nous offre des nids de poules qui obligent à rester vigilants [11 G], à faire attention où on pose les pieds.

Alain Gobert propose de photographier les quatre pépés de la troupe : les pépés, vous vous rendez compte ! [12 G]. Il se prend pour qui le jeunot ?

Ça ne fait rien, tant que vous vous trouvez réunis à ce croisement de chemins j’en profite pour passer commande d’une photo de groupe à Philippe. Il est tellement consciencieux qu’il en prend trois mais je ne vous en propose que deux : cela devrait suffire [13 P et 14 P].

Au km 3 la rue du Fort continue tout droit entre les pâtures [15 J]. On va la tester de ce côté-là et goûter au calme de la campagne [16 G]. Deux ou trois personnes préfèrent écourter (encore !) et s’en retourner directement par la rue d’Ostergnies. Pourtant il n’y a pas de crainte à avoir : des bulles, il y en aura pour tout le monde !

Nous dépassons l’entrée du fort de Cerfontaine [17 P] où il n’est pas permis d’accéder. Demi-tour au bout du bois et retour vers l’église [18 P]. Les voitures nous ont sagement attendus [19 J].

À notre tour, nous attendons l’arrivée des autres groupes [20 P]. Ce qui ne veut pas dire que l’on s’ennuie [21 G], au contraire [22 G].

Des 4,900 km prévus il en est resté 4,500 (le podomètre de Philippe est d’accord) : eh bien, cela suffira pour aujourd’hui….

Guy