Harveng

Le village faisait partie de l’abbaye de Lobbes et était déjà une paroisse.

La cure relevait de l’abbaye de Crespin. En 1082, Gérard II, évêque de Cambrai, détacha une portion de cette paroisse pour l’unir à celle de Harmignies.

La seigneurie de Harveng a été tenue par plusieurs familles. Du XIIème au XIVème siècle, les Harveng, puis les Enghien jusqu’en 1427. Ensuite, la seigneurie de Harveng se trouva au profit de Louis de Luxembourg jusqu’en 1530. Elle passa alors dans la famille de Carondelet, qui possédait aussi le château de Potelle. Dès 1695, les descendants des Roy tiendront la seigneurie jusqu’à la fin de l’Ancien Régime et en dernier lieu la famille Hanot-Harveng.

Il existait sur le site une autre seigneurie : "Les Marchienne"

En 1794, un tiers du village fut brûlé lors de la bataille entre Français et Autrichiens.

Il y a deux châteaux à Harveng, le château de Bousies (1785), et le Château de Marchienne.

Le château de Marchienne, du XVIIIème siècle, est fortement transformé au XIXème. L’orangerie date de 1843. Près d’elle se trouve une tour colombier du XVIIème, seul vestige de l’ancienne ferme du château insérée dans le parc.

Près du château il y a un cyprès-chauve qui daterait de 1746. La circonférence de l’arbre, à 1,50 m du sol, était de 7,42 m en 1987 et de 8,60 m en 2007 soit une croissance du diamètre de 6 cm par an. La hauteur de l’arbre était de 32 m en 1987. Elle peut atteindre 50 m. Il est originaire du sud-est des Etats-Unis, sur le pourtour du Golfe du Mexique. Dans son pays d’origine il peut vivre 600 ans.

A voir :

Le presbytère, du 18ème, 2 rue du Cardinal Mercier.

La ferme du château, de 1797, rue de Spienne.

L’église Saint Martin de 1781-1784.

Armoiries des « Marchienne » Armoiries de la famille Hanot d’Harveng

Harveng, où nous n’étions pas…

Quand votre épouse, après deux heures passées dans la salle d’attente bondée de l’ophtalmo, rapporte à la maison une pleine brassée de germes particulièrement virulents, qu’elle partage généreusement avec vous, qu’est-ce que vous dites ? [01 G] Vous ne dites rien, trop occupé à tousser, à cracher, à éternuer, à vous moucher [02 G].… C’est donc un catarrhe pernicieux, un rhume vicieux, une atteinte bronchique carabinée qui nous ont privés de marche ce mercredi 4 mars.

Philippe semblait tout disposé à marcher à Harveng [dossier 31 – Historique…] d’autant qu’il avait procédé à une étude préliminaire et photographié la place – d’où le monde habituel était évidemment absent [03 P].

Je comptais bien sur lui, qu’il soit rétabli depuis la marche à St-Hilaire, il n’en a rien été [04a P] et il m’a privé du plaisir de vous dire : " Grâce aux photos de Philippe vous saurez tout, vous saurez tout sur le circuit [00- Circuit…] [04b P]."

Ce parcours je l’ai conçu et je ne sais même pas s’il a été suivi. Vous aurez, comme moi, droit à une visite sans guide grâce aux photos réalisées par Josette Gibon. Accompagnez-moi si vous le voulez bien mais pas de trop près : les virus qui m’habitent encore ont la détestable habitude d’essaimer sans retenue.

D’après Josette "Nous n’avons pratiquement pas eu de pluie, un peu de vent et un peu de ciel bleu. C’est Michel qui nous a menés."

Et nous, nous avons droit à ses superbes photos [05, 06, 07, 08 J].

Oserai-je promettre "à mercredi prochain à Cerfontaine" ? Oui, il le faut, nous ferons un effort, Geneviève et moi et nul doute que Philippe sera plus fringant que jamais.

À la semaine prochaine donc.

Guy