Mercredi 12 Janvier 2022 Hon Hergies

Marche à Hon-Hergies le 12 janvier 2022

Ciel gris d’un triste après-midi.

Hiver , tu n’es pas mon ami.

Le brouillard a tout obscurci,

Ce soir, tôt tombera la nuit.

Sur le bord du chemin se dresse l’arbre transi.

Dans ce décor de grisaille et de rocaille,

Où sont les oiseaux et leurs chamailles ?

Hiver, tu n’es pas mon ami.

Mon cœur engourdi se languit.

Sur son lit de pierres

Se faufile la rivière

Entre les arbres meurtris.

Le paysage respire l’ennui.

La nature est à l’agonie.

Hiver, tu n’es pas mon ami.

Ann Mary.

Hon-Hergies.

Hon-Hergies est une commune formée par la réunion, au XVIIIème siècle, des entités de Hon et de Hergies. La population de la commune est de 867 habitants en 2019-- les Hon-Hergeois -- pour une superficie de 1 102 hectares. Elle est traversée par l’Hogneau et ses deux affluents : le ruisseau de Courbagne et celui de Groez.

Hon qui est attesté au IXème siècle -- Harilegiate en 885 -- est célèbre par les frasques amoureuses de Lothaire II, roi de Lorraine et neveu de Charles le Chauve. Prétextant de ne pas avoir d’enfant avec sa femme légitime Thietbergue, il déclare sa passion à Valdrade élevée avec lui et avec laquelle il avait connu des relations intimes. À la suite de nombreuses péripéties et une intervention papale auprès de Charles le Chauve, Lhotaire ne pouvant pas divorcer, place Valdrade en son château de Hon-lez-Bavay et a deux fils avec elle. Malgré de nombreuses tentatives pour divorcer il doit se résigner à rester l’époux de Thietbergue mais continue de voir Valdrade jusqu'à la fin de sa vie.

Au IXème siècle, le village appartient à la grande abbaye de Lobbes. Devenue seigneurie, Hon dépend par la suite du comte de Hainaut.

La tradition locale rapporte que l’un des seigneurs à l’aube du XVème siècle tua, suite à une vexation, le curé de la paroisse lors d’une procession. Ce dernier avait mangé un morceau de viande habituellement réservé au seigneur. Ce seigneur subit pour ce meurtre le supplice du Régulus en étant roulé dans un tonneau garni à l’intérieur de pointes de fer.

En 1555 et 1572, les gueux ravagent le village. En 1790, Hon et Hergies fusionnent.

L’église Saint-Martin :

L’église de Hergies, datant du XVIIIème, est du type bavaisien, avec un clocher-porche en façade en brique et en pierre, une nef de quatre travées flanquée de collatéraux et un chœur composé d’une travée droite terminée par un chevet polygonal.

Elle est couverte de voûtes en berceau et les élévations de brique reposent sur un soubassement de grès. Les encadrements et les chaînages sont constitués de pierre.

Une statue de Notre-Dame, du XIXème, en bois polychrome, se trouve dans une chapelle de l’église. D’autres statues, également en bois polychrome, se trouvent à l’intérieur, notamment un groupe de St Martin, un St Sébastien, un St Eloi et un Christ en croix dit "du sabotier".

Des curiosités :

Plusieurs bâtiments méritent notre attention !

1) --  La maison de Carrier au 47 rue de la Marne.

Du XVIIIème siècle, en moellon et pierre de taille. Cette maison a dû être bâtie en 1750 si la date inscrite sur le pignon est bien celle de l’édification. Une autre date, celle de 1753, est en effet inscrite sur l’encadrement de la porte. C’est le seul édifice civil construit entièrement en moellons de pierre.

2) –La brasserie et ferme du3 rue Gaston Genarte.

Du XVIIIème et début du XIXème elle est en pierre et brique.

Cette ferme est inscrite sur le cadastre du Consulat de 1806. Détruite puis reconstruite en 1823, elle se compose d’un logis en rez-de-chaussée surélevé sur un étage de soubassement qui abrite un niveau de caves construites en moellon de pierre bien équarris. La porte est précédée d’un double escalier.

3) –La fermedu 29 Chaussée Brunehaut.

Elle a été construite dans lapremière moitié du XIXèmeen pierre et brique.

4) –La fermedu 5 chaussée Brunehaut.

Des XIXème et XXème siècles, elle est en pierre et brique.

Le logis a reçu un traitement architectural plus poussé, le grand volume sur sept travées s’élevant sur deux niveaux avec combles. La travée centrale est mise en valeur par une chaîne au premier niveau, des pilastres au second et une lucarne à fronton cintré brisé et ailerons à volutes au niveau des combles.

Une grange est construite dans l’angle nord ouest. La construction de l’ensemble s’étale sur tout le XIXème et le style du corps de logis permet de dater sa reconstruction du début du XXème siècle.

 

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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