Mercredi 21 octobre 2015 - Villers Sire Nicole - 6 km

Villers Sire Nicole.

À une altitude de 118 mètres Villers Sire Nicole a une superficie de 850 hectares et compte 998 habitants

(en 2011) : "Les Villersois" que l’on surnommait les Noirs-Talons.

En 1886 il y avait 1414 habitants.

 

Étymologie :

L’origine de la commune semble remonter à l’époque romaine comme tend à le prouver la première partie de son nom. Ce dernier vient sans doute de "villa" (maison de plaisance, château) ou de "villare" (agglomération rurale), deux mots qui sont ensuite devenus "village" et la terminaison "ville" que l’on retrouve dans un grand nombre de communes de Normandie. Au fil du temps, le nom de Villers a évolué : Villeroe ou Villejoe avec le testament de Sainte Aldegonde ; Villare en 1165 dans la lettre de Nicolas évêque de Cambrai à l’abbaye d’Hautmont pour finalement devenir Villers Sire Nicole avant la révolution.

En fait le nom viendrait de Nicolas sire de Barbençon, qui possédait la seigneurie vers 1260. Si l’on est certain que Beaumarchais, célèbre auteur du "Mariage de Figaro" et du "Barbier de Séville", possédait une seigneurie à Villers Sire Nicole, on l’est un peu moins sur sa venue au village.

L’église :

L’église, construite en 1500, est dédiée à Saint Martin. Elle fut restaurée en 1818, puis en 1837. La tour du clocher, construite en 1663, fut démolie en 1914 et reconstruite en 1923. Elle était alors beaucoup plus haute que celle d’aujourd’hui, mais a conservé la forme de son clocher élancé, encadré de quatre clochetons. Son portail en pierre grise a été refait dans le style d’autrefois.

Le petit train de Villers :

Qui ne le connaît pas ? La ligne, déclarée d’utilité publique, a été inaugurée le 15 mars 1896 et concédée à un certain M. Lambert.

Celui-ci, pour son exploitation, créa la Compagnie du Chemin de Fer de Maubeuge à Villers Sire Nicole, une compagnie qui fut par la suite rattachée à la compagnie générale des voies ferrées d’intérêt local. Chaque convoi comprenait un mécanicien, un chauffeur et un contrôleur, et assurait chaque jour trois allers et retours. Cette ligne de chemin de fer a été supprimée le dimanche 26 août 1950, après 56 ans de bons et loyaux services.

Hydrographie :

La petite rivière qui arrose le bocage se nomme la Trouille.

Elle prend sa source au hameau de Lameries et parcourt 8 km sur le territoire français avant d’entrer en Belgique.

Place aux jeunes….

C’est fait : 16 heures 30 pour 6 km bien mesurés.

Rentré à la maison je passe en revue les photos – celles de Philippe que je coderai P en vert et les miennes que je coderai G en marron – dans l’espoir d’en utiliser en gros une vingtaine pour rendre compte de notre randonnée. J’ai du mal à trouver le bout du fil qui me permettra de dérouler l’écheveau. Tout compte fait je vais commencer par le commencement : ce sera déjà un bon début, le reste viendra petit à petit.

Donc nous sommes à Villers Sire Nicole, vous savez sur la grande place devant l’église [01 P], là où il y a plus d’emplacements où se garer que de voitures : ce qui est rare et digne d’être noté. Constatez-le vous-mêmes [02 P]. Vous pouvez vérifier que je n’ai pas exagéré [03 P].

Tribune toute trouvée pour l’orateur : le kiosque à musique d’où il domine l’assistance [04 G]. La foule est attentive [05 P et 30 – Historique…] ; on ne manquera pas de remarquer le jeune participant visiblement parfaitement équipé pour la rando. Mais voici – vous avez bien vu – le détenteur du record du plus jeune âge [06 P] qui va tenter de boucler les six kilomètres avec papa et maman.

Mesdames z-et Messieurs, attention, ça va démarrer [07 P]. Et on ne tarde pas à pousser une reconnaissance approfondie dans la rue des Caches [08 G]. Pour vous y retrouver, consultez le plan 00 – Circuit Villers Sire Nicole.

Ouf ! Un peu gros cet engin-là ; il vaut mieux lui laisser de la place [09 G].

Photo de groupe devant la Butte de Solmont [10 P] ; inspection pour Charles -- qui a convenablement compté : nous sommes vingt-quatre (n’oubliez pas de tenir compte du photographe].

Au dernier virage avant le km 2 on attend les attardés [11 P] et on en profite pour ouvrir les parapluies [12 P] : quelques gouttes égarées dans le coin voulant se donner la peine de nous rafraîchir.

Nous perdons quatre participantes à hauteur de l’église.

Rue du Faubourg, notre groupe, réduit à vingt, croise le "groupe des sept", nettement moins nombreux que le nôtre [13 P]. Au bas de la descente, évidemment, nous franchissons la Trouille [14 G]. La poussette pilotée par papa s’offrira la remontée du versant est sans faiblir.

-- Tu crois, 2580, qu’elle va y arriver [15 P] ?

-- Meuh oui, 2588, les humains sont toujours en train de réaliser des choses impensables et qui, à mon sens, ne servent à rien [16 P]. Ça sert à quoi de marcher ainsi ? Eux ce n’est pas comme nous, ils n’ont pas la Trouille ! Meuh, euh, euh ! J’en ris, j’adore ce jeu de mots, pas toi ?

Après cela il y aura la descente [17 G] puis la remontée de la rue de la Forge. Qui a remarqué dans les haies les prunelles bleues des prunelliers [18 G] ? les cenelles rouges des aubépines [19 G] ? les fruits en pompons des clématites sauvages ? les bonnets de prêtre (ou d’évêque) des fusains ? Deux ont choisi de s’attarder pour les admirer alors on les attend en face de la rue Neuve [20 G]. On les attend trop longtemps, perdant patience onze décident de se remettre en route tout droit dans la rue d’Audignies. À croire que le clocher de l’église, visible au-dessus des toits, attire comme un aimant.

-- On n’est pas à deux cents mètres près !

Les neuf restants, neuf courageux, pensent que si et continuent sur le circuit établi [20 G] – admirez le bananier en fond de décor… Ils s’en reviennent par l’étroite ruelle Caille qui double la rue Milaville.

Comme je le disais au début : il est quatre heures et demie. Les trois kilomètres à l’heure habituels ont été respectés – si le parcours proposé ne l’a pas été par certains.

Pourra-t-on écourter à Sars-Poteries mercredi prochain ? Je ne le pense pas mais que cela ne vous empêche pas de dormir et de venir en excellente forme ce jour-là.

Bonne semaine.

Guy

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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