Mercredi 6 septembre 2017 - Dour, avec nos amis de l'UTL de Mons

Un beau souvenir qui commence sous la pluie et se termine par un goûter apétissant et agréable

 

 

Petit Dour - Mercredi 6 septembre 2017 .... après JC!

JC?

Pourquoi JC? Parce que notre dernier rendez-vous date de 4 avant EM et que nous sommes aujourd'hui 122 après EM.

EM? De quoi s'agit-il?

Pourquoi parler d'une nouvelle ère alors qu'il ne s'agit que de jours?

Eh bien voilà:

Avant EM, il y avait, en France, des partis traditionnels: extrême-droite, droite, centre, gauche et extrême gauche.

Une situation semblable à la plupart des pays de l'Union Européenne.

Après EM, il y un parti nouveau qui s'appelle "En Marche" . Tiens, encore EM.

En 4 avant EM, ce parti avait zéro député et aujourd'hui, il en a 309 sur 577 soit plus de la moitié de l'Assemblée Nationale.

Les autres partis se partagent les miettes et de toute manière, ils ne peuvent que faire des discours puisque tous ensemble ils n'ont pas la majorité.

Chers amis belges, trouvez-vous que nous sommes différents aujourd'hui de ce que nous étions lors de notre précédente rencontre?

Alors voilà un bon sujet de conversation: que se passerait-il si chez vous le même évènement avait lieu?

Soudain, lors d'élections, apparaît un nouveau parti qui a la majorité des députés. Une chose est probable: la consommation de bière s'envolerait car on en parlerait partout.

Et, pourquoi parler de cela? A mon humble avis, c'est parce qu'il s'agit un évènement très rare comme une éclipse de soleil ou une inondation et que cela nous étonne énormément.

Bon passons aux choses sérieuses.

Merci beaucoup Frédéric Patty, Julie Furet et Christian Crépin ( ... personne n'est oublié ???) pour ce bel accueil.

J'espère que mon discours n'a pas apporté la panique puisque, selon notre déontologie, ASBL et Associations 1901 sont apolitiques.

Bises.

 

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Le 6 septembre à 14h15, marche transfontalière avec l'UTEL de Maubeuge. Un drink sera offert après. 

Départ à l'Eglise devant la salle "Le Ripaillon", 46, rue de Ropaix.

GPS : 50°22'46.00 E (WGS84)

De Bavay

- Prendre la D24 vers Dour

- Après 900 mètres, première à droite (D305) vers Houdain-lez-Bavay

- Après 5 km, c'est la Belgique.

- Continuer l'axe principal.

- Après 1 km (Pharmacie, boucherie ...), prendre à droite vie Avenue du Haut Pays

- Dès la première plaque annonçant Blaugies, continuer et prendre la 3ème à droite, rue de Ropaix

- L'Eglise est au-dessus de ma côte

- Se garer à gauche dans la cour du Local "Les Ripaillons" au plus serré et à droite sur la place de l'Eglise, ensuite où on peut.

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 Petit Dour

 

PETIT-DOUR

Ce hameau de Dour est situé au Sud-Est du bourg, dans le coude de l’Elwasmes. Il est légèrement vallonné et couvert de prairies, de bosquets, de bois, …

Il est cerné au Nord et à l’Est par le bois de Colfontaine et se présente sous forme de village-rue, parallèle à Blaugies, qu’il borde au Sud. Le noyau, bâti essentiellement durant la deuxième moitié du XIXème siècle, s’articule autour de la place, avec l’église, la cure et l’école. Ces édifices concrétisent l’érection du hameau en paroisse à la même époque. Hormis la voie principale, la rue Ropaix, on trouve quelques rues et sentiers piétons transversaux.

Dans le centre, des habitations mitoyennes de type urbain témoignent du développement industriel de la région du siècle passé. On y trouve des fermes de la seconde moitié du XVIIIème et début XIXème siècles. Installées principalement à l’Est, elles forment la partie la plus ancienne du hameau. Elles sont généralement installées perpendiculairement à la voirie et accompagnées de prairies.  L’implantation de la grange en léger décrochement est typique à Petit Dour qui s’inscrit en zone d’habitat rural au plan de secteur. La partie la plus ancienne, à l’Est, est placée dans un périmètre d’intérêt culturel, historique et esthétique.

Les nouvelles bâtisses viennent malheureusement, et souvent, perturber les constructions plus anciennes !

Les espaces verts, ponctués de bosquets et de haies, sont particulièrement intéressants et agréables.

Le bois, derrière « la Saline », est parcouru par un ruisseau et de petits sentiers, ajoutant un site de détente de qualité à la localité.

A noter la présence de deux anciens sites industriels du XIXème siècle : la Saline et le moulin à eau de Mouligneau.

L’origine de Petit-Dour est liée à celle du village de Dour. C’est un hameau de Dour. En 1871, les 800 habitants du hameau revendiquent dans une pétition adressée à l’Administration Communale de Dour, l’installation chez eux d’une chapelle avec prêtre résidant. Mais ce n’est que le 4 novembre 1888 que fut posée la première pierre de cette église paroissiale. L’église Saint-Joseph de Petit-Dour, de style néogothique, est ainsi inaugurée le 4 décembre 1889. En 1893, un cimetière est également aménagé dans la paroisse.

Au début du 20ème siècle, bien qu’il comptait une carrière et que bon nombre des habitants trouvaient du travail dans les charbonnages environnants, le hameau restait essentiellement rural.
Exception faite d’une maison communale, il a toutes les caractéristiques d’une localité à part entière : un moulin, une brasserie, des boulangers, commerçants, cafetiers, un salon, une fanfare, une église, un cimetière, des écoles et, dès 1927, son propre monument aux morts.

Eglise St Joseph

En 1871, les habitants de Petit-Dour réclament la construction d’une église sur leur territoire, prétextant que l’église Saint-Victor, dont ils dépendent, se situe trop loin (+/- 5km).

En 1887, il fut question d’annexer le hameau à la paroisse voisine, Blaugies.

Désireux de rester dourois, ils contactent l’évêque et le Ministre de la Justice pour la construction de leur église et la désignation d’un curé. Le 04 novembre 1888, on pose la première pierre de l’église Saint-Joseph qui sera inaugurée le 04 décembre 1889. Cette année-là, les habitants de Petit-Dour réclament pour la première fois un cimetière qu’ils n’obtiendront qu’en 1893.

L’église construite en pierres et briques, est de style néo-gothique.

La paroisse

En 1575, ce village totalisait un millier d'habitants.


En 1732, une convention stipulait que si la population augmentait, une deuxième église serait bâtie en un endroit bien défini et aux frais de l'Abbaye de Saint-Ghislain. Ce pacte resta sans suite.
Pourtant, la population de Dour, y compris Petit-Dour, prit de l'extension suite au développement intense de l'industrie charbonnière : en 1789, on comptait quatre mille habitants dans Dour, et la partie située aux limites de Blaugies s'était considérablement accrue.

En 1792, le hameau fut partagé en deux parties : le coron dit " Là-Haut " et la portion dite " Petit-Dour ».

En 1871, les habitants qui se trouvaient assez loin de l'église de Dour, revendiquent dans une pétition adressée à l’Administration Communale de Dour l'installation chez eux d'une chapelle avec prêtre résidant.

Par décision de l'évêché, on réunit le hameau à la paroisse de Blaugies, ce qui entraîne une nouvelle pétition de la population due au fait que la majorité est catholique.

Il fallut attendre le 29 mars 1889 pour voir l'arrêté royal érigeant la section du Petit-Dour en chapelle ressortissant à l'église paroissiale de Saint-Victor à Dour.

L'église Saint-Joseph de Petit-Dour, de style gothique du 13ème siècle, fut ainsi achevée, au grand bonheur de la population, en décembre 1889.

Ferme de Moranfayt

Située sur l’emplacement d’une ancienne villa romaine, elle fut confiée au XIème siècle à la famille Warelle-De Behault par les abbés de Saint-Ghislain qui en étaient propriétaires. Du XIIème siècle jusqu’en 1788, elle fut tenue par la famille Des Camps. Incendiée une première fois en 1657, elle fut relevée en 1723 par les abbés de Saint-Ghislain. Suite à la vente des biens nationaux en 1797, elle fut achetée par Charles Wolff. La propriété comprenait alors les bâtiments et 66 hectares de terres.

Le porche d’entrée, surmonté d’un pigeonnier et orné d’une tête de taureau fut abattu en 1950. Suite à l’incendie de 1989, la toiture de la grange fut remplacée par une ouverture plus trapue.

C’est aujourd’hui une ferme biologique

La Royale Union Musicale

La Société des Fanfares « L’Union » de Petit-Dour naquit en 1889 sous l’impulsion de quatre musiciens habitant le hameau. Placée sous la baguette talentueuse de chefs compétents et enthousiastes, la phalange musicale n’a jamais cessé de se maintenir à l’avant-plan de la vie artistique du village. Ainsi, après MM. Baudonck, Bachy, Bourgeois, Doyen (victorien et jean), Schiltz et Richard, c’est sous la direction de Mr. J.J. Liénard, alors directeur de l’Académie de Morlanwelz, que la formation fêta son centième anniversaire.


En 1998, lors des Rencontres Provinciales Hennuyères d’art musical, la Fanfare, emmenée par Mme M. Docquegnies, accéda en première division avec les félicitations du jury. L’année suivante, cette vénérable centenaire célébra avec faste ses 110 ans d’existence et se vit décerner par Sa Majesté le Roi Albert II le titre de « Royale ».

Depuis 2002, la Royale Union Musicale, ainsi rebaptisée, fut dirigée par Mr. Philippe Lhoir, membre de l’orchestre de la Force Navale qui passa le flambeau à un de ses collègues Mr. Yanick Doyen en juillet 2008.
Yanick a la lourde tâche de représenter la troisième génération de la famille Doyen au poste de Directeur Artistique.

Soucieux d’assurer l’avenir de l’art musical populaire, le Comité accorde aujourd’hui une place importante à la formation et au soutien des jeunes musiciens.
Des relations intergénérationnelles s’épanouissent ainsi au sein d’une phalange redynamisée.

Monument aux morts

Ecole communale

Moulin de Mouligneau

Rue de Mouligneau, 4 – 6.

     
 

Rue du Mouligneau N° 4 et 6

Temps troubles mi-août 1944 au moulin de Mouligneau

Chapelle ND de la Paix

Au croisement de Blaugies et de Petit-Dour, dans le bois près de la Saline, se dresse la chapelle Notre-Dame de la Paix, appelée aussi Notre-Dame des Grâces, dont la construction est antérieure à 1702. C’était un lieu de pèlerinage très fréquenté le jour de l’Assomption.

Les habitants de Blaugies se rendaient à pied, en procession, de l’église Saint Aubin vers la butte boisée qui abrite la chapelle, à la lisière de leur village. Des dames portaient alors la statue de la Vierge. Vu les dégradations affligées à l’édifice, la procession n’a plus lieu depuis une dizaine d’années…

Le ruisseau Elwasmes

Le ruisseau de l'Elwasmes aussi appelé des Franières, du Ribeaupont ou Radeau selon les endroits arrosés: nait au bois d'Audenarde non loin du Dérodé. Il est composé de deux affluents venant de Sars, celui dit d'Audenarde nait aux étangs Cailleau et celui de Colfontaine sort de terre au bois de Sars. L'Elwasmes se jette dans la Haine à Quaregnon après avoir arrosé les villages de Blaugies, Petit-Dour, Wasmes et Quaregnon.

Charbonnage du Sauwartan

Lepuits de Sauwartanoùno 1est uncharbonnageimplanté sur la commune deDourenRégion wallonneenBelgique. Il est entré en exploitation au cours de la seconde moitié duXIXe siècle. Il est l'un des nombreux puits creusés dans leBorinage. Le chevalementenbéton arméet ses annexes datent de1928. La mine ferme le6octobre1938et les installations sont démantelées puis abandonnées avant de se retrouver en ruines au début duXXIe siècle. Depuis le30août1991, le site est classé monument protégé. Ce site est devenu une propriété privée.

Histoire

À la fin duXVIIIe siècle, l'abbaye de Saint-Ghislain (NDLR : d’où appellation : Bois de « St-Ghislain » où se trouve ce charbonnage), qui était seigneur de la région, détenait le droit d'exploiter le charbon dans ces forêts. Au début la mine n'était pas exploitée dans de bonnes conditions ce qui entraînait de nombreux accidents1. Ainsi le22mars1847, 57 mineurs périrent dans un accident de la mine. Le19novembre1880, neuf mineurs ont été tués par un coup de grisou dans le grand puitsno 1 de la fosse2.

En1845, une société civile fondée avec le nom "La Société du Grand-Bouillon et de Sauwartan sur Dour". Cette compagnie ayant d'importantes ressources financières, on peut creuser de nouveaux puits et les puits anciens sont approfondis. La construction de voies ferrées et dehauts fourneauxdans le voisinage de la mine sont entrepris.

Afin d'augmenter les ressources disponibles, la société fusionne avec "La Société Anonyme du Grand-Bouillon et des Chevalières du Bois de Saint-Ghislain" en18601.

Un nouveau chevalement et des bâtiments enbéton arméà remplissage debriquesont construits en 1928. Le puits de Sauwartan ferme le6octobre1938. Après plusieurs fusions et acquisitions, la mine de charbon de Sauwartan devient la propriété, dans lesannées 1950de la célèbre "Ouest de Mons».

En1959, la "Société Anonyme des Charbonnages du Borinage" est créée. C'est à cette compagnie que la famille Dreau de Flénu a racheté le site des bâtiments de la mine et le terril.

Le terril et le chevalement, à l'exception des autres structures sontclassés au patrimoine immobilier wallonen1991.

Dalle du puits de St-Ghislain

Chevalement

Lechevalementde typeavant carré porteura été construit en1928pour remplacer une structure en bois. Il est le seul construit enbéton armédans le secteur minier de la région à l'ouest deMons. La conception est basée sur le système de Freycinet, l'ingénieur français qui s'est spécialisé dans le béton armé.

Les trémies

La construction est basée sur le travail de l'architecte Crombez de Wasmes. L’architecte des structures estCharles Tournay, qui a conçu plusieurs chevalements dont celui dupuits Sainte-Marieavec lequel on note une similitude pour la partie supérieure et lesbigues. Les bâtiments sont construits avec des murs en poutres de béton remplis de briques. L'utilisation du béton comme élément principal s'explique par la grande souplesse, la vitesse de construction et les performances qu'il offre.

Vestiges

Au début du XXIe siècle, les bâtiments de la mine de Sauwartan ainsi que le terril sont encore à leur emplacement d'origine. Les bâtiments sont classés monument protégé et les terrils comme site protégé depuis le 30 août 1991.

Vestige du bâtiment de la machine d’extraction

Etat actuel

Les installations sont enruine. Seules les structures en béton subsistent, bien qu'en mauvais état ; tous les éléments métalliques (molettes, machines, rails...) ont été récupérés après la fermeture. Ne subsistent que les structures d'extraction et de traitement du charbon mais aucune trace d'installation annexe (maison de gardien, bureaux, vestiaires, ateliers).

Le terril

Leterrilest de type conique et est en grande partie boisé. Il possède un grand intérêt d'un point de vue biologique en ce qui concerne la présence d'amphibiens(en particulier letriton alpestreet lagrenouille rousse), les espèces typiques des zones boisées (fauvette grisette,Sittelle torchepot,pinson des arbres,pic épeiche, ...) ou leschauves-souris. Cet intérêt biologique a conduit à l'intégration du site dans le réseauNatura 2000. Le terril et le carreau du puits font partie de la GR 412 ouest où passe le sentier des terrils, un parcours d'une longueur de140 kmallant deColfontaineàBlegny-Mine.

Panorama au sommet du terril

Un douanier de la localité

Cartes postales

 

Chaque mercredi après midi, un grand nombre de marcheurs parcourt les chemins et sentiers de Sambre-Avesnois. Trois sections se répartissent les trajets selon leurs goûts et leur forme physique pour des parcours de 6 km, 8 km ou 10 km voire plus.

Le mercredi - rendez-vous sur un lieu de randonnée différent à 14h30 (à 14h00 à partir du début novembre)

Responsables:
M. Patrick Jeanniot
Mme Brigitte Devos

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 Le certificat médical est obligatoire pour la participation dans les promenades et randonnées pédestres.

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