Debout les marcheurs ! et les autres !

Par cette splendide journée de mai, tous se rassemblent ( nous sommes 80) chaussures de marche, sourire aux lèvres . Il est 8 heures Place de Wattignies, les bus se remplissent rapidement.
Après une heure de trajet, le somptueux château  de Seneffe se profile à l'horizon ; chacun rejoint son groupe et le  départ est donné pour la matinée de marche.
Quelques-unes d'entre nous ont choisi la promenade tranquille dans les environs, à l'ombre des arbres. Vers midi, les marcheurs nous rejoignent, les uns bien fatigués, car pour certains,  le parcours fut semé d'embûches, ornières et racines d'arbres.
Un copieux repas nous est servi ainsi que des boissons en abondance car la température augmente rapidement, elle atteindra les 30 degrés;

Puis arrive le moment "récompense" la visite du château; Notre guide nous accompagne dans les pièces d'apparat où règne le "paraître" et les pièces plus intimes. Les propriétaires étaient avant-gardistes, il y avait le chauffage central et l'eau chaude. De magnifiques robes sont exposées , elles sont confectionnées avec les double-rideaux qui sont renouvelés tous les deux ou trois ans;  il y a une explication à cela, il faut des mètres et des mètres de tissu pour confectionner un vêtement, alors on les réutilise ;  cela doit peser très lourd! Comme
on ne lave pas ses vêtements à cette époque, on enfile une longue chemise sur le corps et celle-ci, on la lave  !   On porte aussi une robe d'apparat impressionnante sur le devant, mais faite de tissu blanc tout simple dans le dos. Par dessus, on enfile un magnifique manteau, surtout ne le quittez pas !  ce qui me fait penser à "grandeur et décadence "  il y a aussi la cérémonie du chocolat, nouveauté à cette époque; très amer, accompagné d'épices et que l'on fait mousser dans les tasses . A en croire la guide, le chocolat de nos jours est mille fois meilleur.

Les femmes de l'époque ont une taille de guêpe, elles supportent un corset serré à en perdre la respiration. Ce supplice est imposé aux petites filles dès leur plus jeune âge, que de souffrances déjà pour être belles .

Et l'hygiène ! c'est bien simple, il n'y en a pas ou si peu;  sur le corps, toilette sèche et le minimum; c'est l'ère des parfums, eaux de Cologne et tout ce qui peut pallier aux inconvénients inhérents à cette hygiène déplorable. C'est le mode de vie de ce siècle où l'on est persuadé que l'eau véhicule les maladies.

Le château est une petite merveille, les parquets sont très beaux, on n'y circule d'ailleurs que munis de patins enfilés sur nos chaussures. Des collections de vaisselle raffinée, des théières et des pots en argent, des couverts, s'offrent à nos yeux.

Un escalier majestueux nous emmène à l'étage où nous découvrons une exposition où l'on peut admirer entre autres une somptueuse perruque pour une élégante du siècle. Nous terminons l'après-midi par une escapade dans les jardins;  puis retour tranquille vers Maubeuge.

Et ce beau jour du mois de mai

En compagnie bien sympathique

Nous fut l'occasion d'aborder

Mœurs d'autrefois, très peu pratiques

Vie de château, vous en rêvez?

Taille de guêpe,  il faut montrer !

et dès l'enfance, maudits corsets !

Vêtue de ses nouveaux atours

Paraître belle, il faut toujours;

Mais revenons un peu sur terre,

La vie moderne je préfère !

 

 

Anne-Marie

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Quelques mots sur le Château de Seneffe.

C’est à l’importante fortune de Julien Depestre, commerçant, banquier et homme d’affaires du XVIIIe siècle, que l’on doit le bénéfice de pouvoir admirer aujourd’hui le magnifique Domaine de Seneffe dont l’élégant château est le principal attrait.

Le Comte Depestre accorde à la construction de sa résidence, entre 1763 et 1768, une attention toute particulière et charge l’architecte Laurent-Benoit Dewez de concrétiser les nouveaux concepts de la vie sociale axés sur le confort, l’intimité et l’apparat.

A Seneffe, l’expression néoclassique du premier architecte des Pays-Bas autrichiens se déploie à la croisée des influences françaises, italiennes et anglaises.

Le Domaine est actuellement propriété du Ministère de la Communauté française de Belgique.

Le parc et les jardins

Destiné aux promenades et aux divertissements, le Parc du Domaine s’étire sur une superficie de 22ha. Les tracés réguliers d’origine sont rehaussés par une scénographie de plantations qui évoquent l’âme d’antan.

A l’arrière du château, le grand bassin doté de 2 bras est ponctué d’un jet d’eau de 15 mètres de haut. Entre le château et le grand bassin, des allées de tilleuls en berceau prolongent les galeries situées dans la cour d’honneur.

A l’arrière du théâtre, se trouve une zone plus sauvage semée d’essences diverses. L’étang a retrouvé son aspect d’origine et se prolonge par une forme en goutte. Un petit pont enjambe la pièce d’eau pour rejoindre l’île romantique.

A l’abri du mur d’enceinte, qui isole de l’extérieur, vivent différentes communautés de végétaux et d’animaux. Dans les hautes ramures des frênes, des tilleuls ou des sycomores, on peut entendre la mésange, le rouge-gorge, le rouge-queue, l’accenteur mouchet ou la sitelle. Pour attirer ces oiseaux, une grande variété d’arbres à baies a été plantée près de la volière. En bordure de l’étang, c’est le royaume des plantes aquatiques et des grenouilles.

Dans la partie située entre le théâtre et le fond du parc, on établit, à partir de 1780, un jardin irrégulier sans modifier la structure géométrique originelle. Répondant à un besoin de liberté et de retour à la nature, ce nouveau style  paysager  gagna toute l’Europe vers 1775 et fit fureur aussi au siècle suivant. Le jardin paysager de Seneffe a été dessiné par l’architecte parisien Brongniart.

Le Musée de l’orfèvrerie

La somptueuse collection d’orfèvrerie civile du Château de Séneffe est l’aboutissement de la passion d’un collectionneur privé belge, Monsieur Claude D’Allemagne, et de son épouse, Madame Juliette Rémy.

Ils ont donné, et ensuite légué au Ministère de la Communauté française de Belgique, l’extraordinaire ensemble d’œuvres en argent patiemment rassemblés durant leur vie.

Soucieuse de préserver ce patrimoine autant que de l’enrichir, la Communauté française a poursuivit pendant quelques années une politique d’acquisition d’orfèvrerie visant à compléter la collection. Elle a orienté ses achats vers les œuvres produites dans nos régions, tout en restant attentive aux autres points forts du catalogue que sont l’orfèvrerie française et anglaise, et en soulignant son exceptionnelle dimension européenne.

Dons, legs et acquisitions constituent aujourd’hui une des plus importantes collections d’orfèvrerie civile de Belgique.

Depuis le 20 mars 2010, l’ensemble des soupières en argent de Jean-François Joseph Beghin a été classé avec la qualification de trésor.

Quelques informations pour les marcheurs

         Les circuits pédestres qui vous sont proposés longent une friche industrielle, (un bout d’un vieux canal reliant Bruxelles à Charleroi) sa réalisation a commencé en 1827;

         Jean-Baptiste Vifquain va laisser son empreinte sur la réalisation de cette première : un canal avec franchissement d’une crête partageant les bassins de la Meuse et de l’Escaut. Des ouvrages spécifiques ont vu le jour :

Ecluse

Ponts tournants

Tunnel

Vos responsables de groupes

6 km Pierre

7 km Marie-Christine

9 km : Francis

12 km : Yves

Nous déjeunerons à l’Orangerie du Château.

14h15 nous devons être à l’accueil du Château.

2 fois 20 personnes entamerons une vite guidée du Château, 2 fois 20 personnes seront en visite libre de l’exposition temporaire, ou visiterons le parc.au bout d’une heure on inverse les groupes.

17h00rendez vous au bus retour vers Maubeuge.